Des sujets des plus divers font débat ce jeudi à la une des éditions électroniques des principales publications bucarestoises.
Quelques jours avant que la cheffe du Fisc n'appelle ses subordonnés à trouver des solutions pour dépasser le plan de collecte des impôts, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a demandé aux institutions publiques de réduire leurs dépenses, peut-on lire à la une d'Adevarul. Selon les principaux ordonnateurs de crédits, on n'a pas encore identifié des mesures de baisser les dépenses de personnel ou encore les droits salariaux conformément aux dispositions législatives en vigueur. Du coup, affirme Teodorovici, on s'attend à ce que toutes ces institutions réclament des fonds supplémentaires au moment du collectif budgétaire. Pourtant, a poursuivi le ministre cité par Adevarul, une majoration des dépenses entraînera sans aucun doute une baisse des investissements, or le Ministère ne pourra pas accepter une telle chose.
Et pourtant, la situation est loin d'être claire, puisque à en croire Evenimentul zilei, le gouvernement s'apprête à mettre en place un projet d'amnistie fiscale au profit des petits débiteurs envers l'Etat. Plusieurs catégories pourraient bénéficier de cette mesure. Il s'agit, peut-on lire à la une du journal, des salariés ayant bénéficié d'un per diem ou encore de ceux dont les revenus se sont situés en dessous du salaire minimum et qui se sont pourtant vu contraints de verser des contributions à la Sécurité sociale.
Passons à l'édition électronique de Romania libera qui écrit en ce jeudi que, fin 2018, la Roumanie recensait presque 30.000 kilomètres de routes en pierre ou en terre. Concrètement, conclut le journal, 32,8% du réseau routier de Roumanie n'est pas revêtu, selon un sondage de l'Institut national des statistiques. En plus, affirme le journal, les routes sont loin d'être modernisées ou bien entretenues, que cela soit en milieu urbain ou rural. Sauf que parfois, à quelque chose malheur est bon : la publication Gandul.info raconte qu'en Alaska, le cœur d'un homme ayant souffert un infarctus a retrouvé sa cadence normale après que l'ambulance qui le transportait à l'hôpital a heurté un nid de poule. Une histoire qui pourrait se passer en Roumanie aussi.
Et puis, c'est toujours sur la même page électronique que l'on apprend d'un message, posté par le procureur Antonia Diaconu sur les réseaux sociaux et cité par Gandul.info, que les criminels lui sourient dans la rue et que la presse la traite de tous les noms depuis que les codes pénaux ont changé. « La Roumanie se confronte à une hausse de la criminalité », déplore la magistrate, qui affirme se voir dans l'impossibilité de bien pratiquer son métier dans un pays où la justice souffre. Mercredi, la Chambre des députés a voté, en qualité d'assemblée décisionnelle, les projets de loi portant modification des codes pénaux.
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