Plus le plastique est présent dans notre quotidien, plus les actions visant à nous faire prendre conscience du danger qu’il représente pour l’environnement et pour notre santé se multiplient.
Tous les plastiques ne sont pas recyclables. En plus, le recyclage et la collecte des déchets de ce type sont déficitaires en Roumanie. Voilà les aspects sur lesquels mettent l’accent les coordinatrices du projet « Juillet sans plastique”. Ecoutons Emilia Priceputu: « „Juillet sans plastique” est la variante roumaine du projet Plastic Free July , lancé en Australie. Devenu un véritable mouvement international, il sert à sensibiliser les gens sur l’impact environnemental du plastique. Le projet ne concerne que les plastiques jetables. Le plastique est bon à quelque chose, mais il faut l’utiliser avec modération, voire même avec responsabilité, ce qui se traduit par une attitude respectueuse de l’environnement. Le projet „ Juillet sans plastique”, qui a débuté en Roumanie il y a deux ans, est mené par trois bénévoles: Simona Pop, Corina Ciurea et moi-même. La variante roumaine du projet met un accent particulier sur le renforcement de la communauté locale. Simona Pop et moi, nous faisons du bénévolat à la Bibliothèque Métropolitaine de Bucarest, où nous organisons des ateliers. J’ai pu constater que les gens souhaitent être ensemble, sentir qu’ils font partie d’une communauté prête à leur venir en aide ».
Si en 2017 et 2018, les ateliers et les séminaires étaient accueillis par les différentes filiales de la Bibliothèque Métropolitaine, cette année ils sont organisés dans d’autres endroits aussi et les sujets de débats sont bien plus variés. L’accent tombe maintenant sur les alternatives aux objets en en plastique à usage unique, tel le sac de courses en tissu. Emilia Priceputu: « „Juillet sans plastique” nous invite à trouver des alternatives. Que puis-je faire, moi ? Ne pas accepter le sac en plastique, avoir sur moi une bouteille isotherme en inox, en verre ou bien utiliser le gobelet thermos. Les gobelets en fibre de bambou, par exemple, sont très faciles à emporter et même très bon marché. Ainsi peut-on éviter d’utiliser plus de 20 gobelets jetables par mois. Enfin, quand au resto, on peut tout simplement refuser les pailles en plastique».
Cette année, le nombre des bénévoles a augmenté, tout comme celui des sujets de discussion. Emilia Priceputu: « Il y a plusieurs domaines d’intérêt, mais ce sont les ateliers pour enfants, ceux destinés à la lecture créative et au jeu qui attirent le plus. Un de ces ateliers est mené par Adina Giurgea dans la commune de Berceni, tout près de Bucarest. Et puis il y a cet autre atelier, intitulé „Les petits sauveurs de la planète”, qui se tient dans les locaux d’une succursale de la Bibliothèque Métropolitaine. On a également organisé des séminaires pendant lesquels des apiculteurs ont parlé des bienfaits du miel et montré aux enfants une ruche fabriquée en matière plastique recyclable et non polluante. On a aussi discuté de l’importance des abeilles pour l’environnement et pour l’homme. Cet atelier est un des plus populaires. Un autre atelier, appelé „Food Waste Tummy” a pour objectif de sensibiliser le public au gaspillage alimentaire. Nous dispensons aussi des cours de yoga gratuits. Pour le programme complet, il suffit de visiter notre page Facebook ».
Comme le projet „Juillet sans plastique” suppose avant tout de donner l’ exemple, vers la fin du mois, une collecte des déchets est prévue vers la fin du mois dans le Parc Carol de la capitale. Le projet „Juillet sans plastique a jusqu’ici été mis en place dans la capitale et ses localités limitrophes, mais on espère bien qu’à partir de l’année prochaine d’autres villes à travers le pays viendront s’y joindre. (Trad. Mariana Tudose)
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