Le premier ministre roumain en visite à Berlin./ L'état de l'économie roumaine./ Prévisions de croissance économique./ La Roumanie sous la neige. / Priorités de l'Armée roumaine.
Le premier ministre roumain en visite à Berlin
En visite à Berlin, le premier ministre roumain Dacian Cioloş a débattu avec la chancelière allemande Angela Merkel des relations roumano-allemandes et de la perspective de la Roumanie d'intégrer l'espace Schengen. Ils ont également mis en lumière la tendance positive de la lutte contre la corruption en Roumanie, qui devrait figurer aussi dans le futur rapport de la Commission européenne sur les progrès de Bucarest dans le secteur judiciaire. Pour sa part, Angela Merkel a apprécié l'importance de la Roumanie, y compris en tant que partenaire économique de l'Allemagne, attirant l'attention sur le fait que Bucarest devait encore remplir quelques conditions pour renforcer les relations dans ce domaine. Parmi ces conditions, la chancelière allemande a mentionné l'amélioration du système juridique roumain et la lutte contre la corruption. En ce qui concerne l'adhésion de la Roumanie à l'espace Schengen, Dacian Ciolos a rappelé que Bucarest en avait rempli les critères techniques et a insisté sur le fait que la Roumanie agissait déjà en tant que membre de Schengen, surtout en termes de contrôle des frontières. La visite du premier ministre roumain à Berlin s'est achevée par une réunion organisée à l'Ambassade de Roumanie avec les représentants des communautés roumaines vivant en Allemagne.
Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie sur l'état de l'économie roumaine
« L'augmentation des salaires est inévitable en Roumanie, dans le contexte de l'intégration européenne, mais la « marier » avec la réduction des taxes - cela il fallait l'éviter » - a déclaré le gouverneur de la Banque Centrale de Roumanie, Mugur Isarescu. A son avis, il faut augmenter avec prudence les revenus de la population, pour ne pas être obligé de les réduire par la suite. De même, en cette année électorale, les responsables roumains doivent agir avec davantage de prudence en ce qui concerne la macro-stabilité, pour que la croissance économique ne soit pas minée plus tard par des augmentations d'intérêts, par l'inflation ou par la dépréciation de la monnaie nationale. L'année dernière, le leu a été stable parce que les conditions macro-économiques étaient stables et l'intervention de la Banque Centrale n'a pas été nécessaire. A présent, le contexte international est plus incertain que l'année dernière et des problèmes de volatilité plus importants ou des mouvements plus amples de capitaux pourraient engendrer des déséquilibres temporaires sur le marché, a encore mis en garde Mugur Isarescu.
La Banque Mondiale améliore ses prévisions de croissance économique de la Roumanie en 2016
La Banque Mondiale a amélioré ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie : de 3,2 à 3,9% en 2016 et de 3,5 à 4,1% en 2017. Selon le rapport publié mercredi, l'institution a également révisé à la hausse ses estimations visant le progrès du PIB de la Roumanie en 2015, à savoir de 3 à 3,6%. Pour la région Europe et Asie Centrale - dont la Roumanie fait partie - sans y inclure la zone euro, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3% en 2016 et de 3,5% en 2017 et 2018. Selon la Banque Centrale de Roumanie, l'accélération de la croissance économique du pays au 3e trimestre 2015 a été soutenue par l'expansion de la consommation privée, sur la toile de fond de la croissance des revenus de la population, du redressement de l'octroi des crédits, de la réduction de l'impôt direct et d'une plus grande confiance dans l'économie. L'institution a décidé de maintenir le taux de politique monétaire à 1,75% par an et réduire le taux de la réserve minimale obligatoire pour les passifs en devises des banques. L'année dernière les réserves en devises de la Roumanie s'élevaient à 32 milliards d'euros.
La Roumanie sous la neige
Nous avons eu du froid et de la neige cette semaine en Roumanie. Malgré les chutes abondantes de neige, le trafic routier et maritime n'ont pas été affectés. Des restrictions de vitesse ont été imposées aux trains et il y a eu quelques retards. Toutefois, plusieurs personnes sont décédées en raison du froid extrême qui a atteint par endroits -20 degrés. Le mauvais temps s'est installé sur la Roumanie et les alertes à la neige abondante, au vent fort et au froid se sont enchaînées.
Priorités de l'Armée roumaine
Pour 2016, le ministre de la Défense Mihnea Motoc a annoncé plus de 400 exercices pour les militaires roumains, dont une centaine d'exercices multinationaux. La capacité opérationnelle de l'armée sera renforcée sur la toile de fond de l'augmentation de son budget. En 2017, l'enveloppe destinée à l'Armée arrivera à 2% du PIB, un niveau qui sera maintenu pendant au moins dix ans. Membre de l'OTAN depuis 2004, la Roumanie a consolidé sa position au sein de l'Alliance, notamment après l'activation dans la seconde moitié de 2015 de deux commandements alliés, à savoir celui de la Division multinationale du Sud-Est et de l'Unité d'intégration des Forces de l'OTAN. Enfin, depuis décembre dernier, les éléments du bouclier antimissile américains installés à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, ont été déclarés fonctionnels. (Trad. Valentina Beleavski)
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