Depuis quelques mois, la Chine est devenue la première puissance économique mondiale. Pourtant cette société est toujours dirigée par un État-parti. Cette situation, vue de Roumanie, a tout d'un étrange paradoxe.
Depuis quelques mois, la Chine est devenue la première puissance économique mondiale. Pourtant cette société est toujours dirigée par un État-parti. Cette situation, vue de Roumanie, a tout d'un étrange paradoxe. Dans les années 1980, le communisme roumain s'était montré irréformable, acculant la population à la famine et l'empêchant de franchir ses frontières. Pour éclaircir ce paradoxe, le Café des francophones reçoit Monique Selim. Directrice de recherche à l'Institut de recherche en développement, enseignante à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, elle travaille depuis plus de dix ans sur la société chinoise. L'anthropologue nous expliquera ces évolutions à partir des transformations économiques de la fin des années 1970 jusqu'à la répression menée par l'État actuellement.
Pour aller plus loin, Monique Selim, 2013 : Hommes et femmes dans la production de la société civile à Canton, Chine. l'Harmattan, 304 p.
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