Valentina répond à vos messages...
Très heureuse de vous retrouver sur les ondes après 3 semaines de vacances. Des vacances qui sont passées trop vite mais qui m'ont vraiment aidée à recharger mes batteries. Pour cette première partie de mes vacances j'ai choisi comme d'habitude les montagnes, les montagnes roumaines, plus précisément et je suis partie à la découverte d'endroits que je ne connaissais pas. Nous avons traversé les monts Fagaras, par la célèbre route Transfagarasan, avec ses sommets impressionnants, sa cascade et son lac de Bâlea. Nous avons profité de la petite halte faite à la chute d'eau pour acheter des produits traditionnels - des saucissons fumés, du fromage fumé, des oignons et de la palinca. Puis, nous avons passé deux jours à Sibiu, une ville que nous aimons beaucoup, si bien que nous ne la ratons presque jamais ! Mais cette fois-ci nous avons exploré ses environs : la petite ville d'Avrig, qui recèle un très beau domaine de Samuel von Brukenthal, ancien gouverneur de Transylvanie. Un ensemble architectural en style baroque construit à la fin du 18e siècle, comportant des jardins et deux palais, ayant servi de résidence d'été du gouverneur. C'est à une petite vingtaine de km de Sibiu. Un endroit où on peut loger pour découvrir la zone ou bien déjeuner. Mais le principal objectif de ce voyage était de visiter les églises en pierre datant des 13 - 14e siècles de la région de Hateg, dans le centre - ouest du pays. Après Sibiu, nous nous sommes donc arrêtés dans la ville de Hateg, qui nous a servi de point de départ. Cela faisait longtemps déjà que je voulais visiter l'église en pierre de Densus. Un petit village quasi oublié de cette zone qui recèle un véritable joyau d'architecture - l'église de Densus. En y arrivant on a l'impression de se trouver dans un autre monde. C'est tellement différent des églises fortifiées saxonnes que je connaissais très bien ou de toute autre construction de ce genre. C'est une église fascinante surtout par son âge. C'est une des églises de rite byzantin les plus anciennes de Roumanie. Elle fut construite au 13e siècle sur les ruines d'une construction datant de l'antiquité en pierres romaines provenant des ruines de la forteresse Ulpia Traiana Sarmizegetusa, la capitale de la Dacie romaine. D'autres constructions y ont été ajoutées aux 14e et 15e siècles. D'où son aspect un peu bizarre, inhabituel, un mélange de styles. La partie qui ressemble à un clocher est en fait une tour. Les fresques intérieures sont très importantes. Selon une inscription se trouvant à l'intérieur de l'église, les peintures murales datent de 1443 et appartiennent à plusieurs artistes, dont Stefan, un des premiers peintres roumains connus. Depuis 1991, l'église Saint Nicolas de Densus figure sur la liste des monuments proposés pour figurer au patrimoine mondial de l'UNESCO. Un endroit hors du temps. Je vous le recommande de tout cœur.
Et maintenant, je m'empresse de lire les lettres de nos auditeurs.
Bernard Launay de France nous a envoyé plusieurs rapports d'écoute via notre site Internet. Dans un de ces rapports il nous dit avoir suivi « le compte-rendu des 7èmes rencontres européennes de Transylvanie, organisées par l'Ambassade de France ». Au menu : « Comment traiter les déserts médicaux en Roumanie : travail en réseau, mobilité intra européenne... Les soins au plus proche des patients (aide et soins à domicile) Quelle implication des pouvoirs locaux dans les politiques de santé au niveau rural ». Cela détermine notre auditeur à ajouter que : « Le problème des déserts médicaux est très marqué en France aussi. Les aides ou les avantages octroyés par l'Etat n'ont pas encore permis de désenclaver certaines régions (centre de la France...). J'ai pu regarder quelques reportages sur la télévision française, qui montraient comment des médecins roumains s'étaient installés dans de petits villages et étaient parvenus à s'intégrer à la population. Cela montre un bel exemple "d'entraide" européenne si l'on peut dire ! » conclut Bernard Launay de France. Oui, tout à fait. D'une part, c'est un bel exemple de la mobilité que l'UE souhaite promouvoir. D'autre part, malheureusement, l'exode des médecins est un phénomène qui touche la Roumanie depuis pas mal d'années déjà. C'est déjà un aspect très grave. Les statistiques font état de quelque 14.000 médecins à avoir quitté le pays ces dernières années. Qui pourrait les remplacer ? Si travailler dans un village de France peut s'avérer l'idéal pour un docteur roumain qui fuit sa capitale poussiéreuse à la recherche d'un endroit plus sain pour sa famille et d'un salaire digne de son métier, imaginez qu'il existe en Roumanie des villages sans médecins. Des villages habités par enfants et des personnes âgées qui, en cas d'urgence, n'ont même pas un moyen de transport pour se déplacer à l'hôpital. Souvent dans ces villages isolés même la connexion de téléphonie mobile est très faible et il est très difficile même d'appeler un médecin par téléphone. Par contre, chacun d'entre nous a le droit de chercher son bonheur comme il l'entend. Comme d'habitude, c'est une question d'approche.
Et maintenant, voici un email envoyé par André Biot de Belgique : « J'espère que tout le monde se porte bien au Service français de Radio Roumanie Internationale. Je ne vous écris pas très souvent, mais cela ne veut pas dire que je vous oublie, la preuve avec ces 50 rapports d'écoute. Vos émissions sont toujours très intéressantes, et c'est une bonne idée de votre part d'avoir réparti certaines rubriques à des heures d'écoute différentes. En général, c'est à 10h00 UTC que je vous écoute le plus, mais, et je suppose que certains auditeurs vous en auront fait la remarque, pour le moment les fréquences de 15130 et 15400 Khz ne donnent pas de très bons résultats. Si on comprend bien pendant 10 minutes sur une de ces 2 fréquences, on ne comprend pas bien sur l'autre et vice versa. Donc, c'est une très bonne chose que de pouvoir vous réécouter sur Internet », écrit encore André Biot. Entre temps, les ennuis techniques ont été surmontés et j'espère que l'écoute se passe sans problèmes. Sinon, il y a toujours Internet, comme l'affirme aussi notre ami. Quant aux 50 rapports d'écoute attachés à ces messages, je les ai déjà confirmés par des cartes QSL. Une enveloppe de RRI devrait sous peu se retrouver dans votre boîte postale ! A très bientôt !
La réception était aussi difficile au Sénégal, selon notre cher Amady Faye qui affirme dans un email : « Je vous signale que ce dimanche, j'ai acheté un nouveau poste de radio chez les vendeurs du marché central de Fatick. Si la réception des émissions de chaînes en FM est acceptable, celle en AM est très mauvaise. En AM, je ne parviens pas encore à capter les belles émissions de la radio amie. Les rares stations de radio que je parviens à capter émettent des émissions en arabe et la qualité de réception est très mauvaise avec des bruits sonores et sifflements aigus ». Bon, cela se passait il y a un moment. Merci à tous ceux qui nous signalent ces problèmes : il est important de les connaître pour pouvoir trouver une solution. Dans le même email Amady Faye ajoute : « Je vous remercie encore pour l'accusé réception de mon courriel - réaction sur le RRI Spécial d'Andrei consacré aux lectorats des Universités de Sibiu et Bucarest, mais aussi sur la rubrique couleurs musicales - sonorités francophones, dans le courrier des auditeurs. Et vous le dites bien « Notre cher Andrei surprend toujours l'actualité sous ses angles les plus divers ».» (fin de citation) Merci, cher Amady, de vos mots, si chaleureux à chaque fois. A très bientôt sur les ondes de RRI !
« Bonjour chers amis, un petit coucou de l'Ile de la Réunion dans l'Océan Indien. Je suis toujours à l'écoute de RRI, même si je n'écris pas souvent. Un petit rapport d'écoute en espérant recevoir la QSL. Merci ». C'est un message envoyé par René Grondin, un ami de longue date de RRI. Un message accompagné de 3 rapports d'écoute envoyés en complétant le formulaire se trouvant sur notre site Internet. Dans un email M Grondin précise également : « Je vous prie de continuer à nous émerveiller par la qualité de vos émissions. Bravo encore vous êtes une des stations ondes courtes au top pour moi. J'espère un jour venir vous voir à Bucarest ». Nous serons très heureux de vous accueillir !
Je remercie également Gilles Gautier de France, Dmitriy Kutuzov et Andy Martynyuk de Russie, Farid Boumechaal d'Algérie pour leurs rapports d'écoute que j'ai déjà confirmés par des cartes QSL.
Avant de terminer, je vous rappelle chers amis que nous avons un nouveau concours consacré au Festival international George Enescu qui se déroulera au mois de septembre à Bucarest et dans 7 autres grandes villes de Roumanie. C'est une bonne occasion pour nos auditeurs, amateurs de musique, de se doter de quelques CDs de musique symphonique. Pour plus de détails, entrez sur notre site Internet et écoutez nos émissions.
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