Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? La Roumanie se prépare pour les vacances et pour Pâques. Après 3 mois et demi de cours ininterrompus, l'école est officiellement finie, le vendredi 15 avril étant le premier jour officiel des vacances de printemps. Du coup, de nombreuses familles sont déjà parties en vacances. Les autres partiront sans doute la semaine porchaine pour fêter la Pâque orthodoxe. Ceux qui ne partent pas ont devant eux une semaine assez difficile, car comme avant toute grande fête, avant Pâques aussi il y a plein de choses à faire : le nettoyage général de la maison, des plats à préparer, des cadeaux à acheter. Bref, les Roumains s'occupent des tâches ménagères ces jours-ci. Qui plus est, il y a plein de rituels à respecter en attentendant cette fête qui est considérée comme la plus importante du monde chrétien. Par exemple il faut peindre les œufs de Pâques. La tradition dit qu'il faut les peindre uniquement le Jeudi Saint ou le Samedi Saint. Puis, de nombreux Roumains observent le carême jusqu'avant la nuit la la réssurrection. Cela impose un certain régime alimentaire à respecter : pas de viande, pas de produits laitiers ni d'œufs. Une mission difficile à remplir si l'on est en train de préparer les plats traditionnels de la fête : les brioches - cozonac, le drob (un plat à base de foies et de gésiers de poulet et de verdures), les œufs peints, les sarmale - ces fameuses feuilles de choix farcies de viande hachée. Et on ne saurait oublier la vedette du repas de Pâques : l'agnaeau. Ici, les avis sont partagés, car il y a des Roumains qui n'aiment pas l'agneau et se tournent à nouveau vers la viande de porc ou le poulet. Plein de choses à faire ces jours-ci pour les Roumains. Et moi, j'ai plein de lettres et d'emails qui attendent une réponse. Alors, je m'arrête là avec les préparatifs de fête et je donne la parole aux amis de RRI.
Je salue d'abord Norbert Faynot, qui se présente comme «un radio-écouteur français vivant dans la banlieue de Paris » et qui nous dit à propos des nouvelles fréquences : « Je vous ai capté 16:30 à 17:00 utc sur la fréquence de 9500 kHz.Écoute très confortable : Signal fort, pas d'interférences, peu de bruit, très peu de fading. Émission captée en langue française. La recette du jour: Recette hongroise du goulasch de porc (A 16:50 utc). De quoi mettre l'eau à la bouche des auditeurs, d'autant plus que nous sommes à l'heure du souper! Bon appétit à tous! Je joins ci-attachée ma carte Qsl. Avec l'espoir de recevoir une carte Qsl de RRI », conclut Norbert Faynot. Merci pour ce rapport, notre chef cuisinier Alexandru est ravi que sa recette ait attiré votre attention. N'hésitez pas à consulter la rubrique Le plat du jour sur notre site, rri.ro, pour découvrir davantage de recettes roumaines délicieuses.
J'ai devant moi le bimestriel du Radio Club du Perche - Antennes du Perche, le numéro de mars et avril 2022 qui s'ouvre sur le classement des participants au Concours d'écoute du club déroulé à la fin de l'année dernière. C'est Daniel Thielin de France qui se trouve en première position du classment des stations en français, suivi par Georges Nicodème et par Emanuel Nicodème. Tous les autres participants mentionnés sont des amis de RRI - Régis Lalau, Roger Roussel du Canada, Guy le Louet, Paul Jamet, Joël Houzelot, Gilles Gautier, Philippe Marsan, Daniel Klotz et Nouari Naghmouchi d'Algérie. Bravo chers amis ! Vous êtes de vrais passionnés de la radio ! mais cela on le savait déjà grâce à vos nombreux messages pour RRI. Il y a aussi un classement pour toutes les langues d'écoute. Et là, c'est Guy le Louet que je vous en tête de liste, suivi par Roger Roussel et par Paul Jamet, Daniel Thielin, Joël Touchard et Bernard Launay. Félicitations à tous ! Et merci de votre fidélité pour les radios internationales ! Plein de choses intéressantes dans le plus récent numéro des Antennes du Perche. Comme par exemple un article consacré à Roger Roussel du Goulet, au Canada, qui est en fait la réponse qu'il a envoyée à RRI, en automne dernier, à l'occasion de la Journée de l'auditeur, pour répondre à la question « Quel est le rôle d'une radio internationale en temps de pandémie ? » Merci chers amis d'avoir accordé une place si importante à RRI dans votre magazine, d'avoir cité notre station et mentionné la fête de la radio publique roumaine, célébrée chaque année le 1er novembre. Merci à Roger Roussel d'y avoir participé avec une réponse très ample et très intéressante. Vous la retrouverez dans les Antennes du Perche de mars et avril 2022 et sur notre site à la rubrique Forum. Quoi d'autre dans ce numéro ? Un article sur la radio durant la guerre en Ethiopie, un passage en revue des postes radio les plus utilisés en 2021 par les membres du club, un article sur un autre passionné de la radio, Jean Yves Le Dû, qui possède plus de 100 postes TSF qu'il espère remettre en état avec la technologie d'aujourd'hui, des pages consacrées à une nouvelle station qui émet sur les ondes courtes : Mizzima Radio, aux Emirats arabes unis. Voilà donc, plein de choses intéressantes à lire dans les Antennes du Perche, le bimestriel du Radio Club du Perche.
Et puisque je viens de mentionner Roger Roussel du Canada, j'en profite pour lui dire merci pour son rapport d'écoute, acompagné du message suivant : « Bravo pour la qualité de vos émissions. Continuez votre excellent travail. » Dans une autre lettre, le message suivant accompagne le rapport d'écoute de notre ami canadien : « Merci de présenter des émissions intéressantes au bénéfice des auditeurs ».
Hervé Duval de France nous a écrit une lettre qui dit « J'espère que l'écoute de votre station sera bonne pour cette année et le contenu des rubriques sera aussi intéressant et agréable qu'en 2021 ». Nous l'espérons bien nous aussi, cher ami ! A vous de nous le dire dans vos prochains courriers ! Merci d'avance !
Daniel Klotz de France nous a envoyé plusieurs rapports d'écoute. Selon l'un d'entre eux, il a suivi les infos où l'on parlait du gouvernement roumain qui recherchait des solutions pour la hausse des prix de l'électricitié et du gaz.
Philippe Marsan de France nous a mis de l'eau à la bouche avec une carte postale nous présentant des canelés bordelais, nous disant « Bon courage pour la recette ! » Je l'ai lue et j'avoue qu'elle n'est pas trop facile à première vue. Je laisserai notre chef cuisiner Alexandru de tenter de la préparer. Il s'y connaît mieux que mois, bien que les desserts ne soient pas en tête de sa liste.
Nous avons reçu plusieurs rapports d'écoute de la part de Pablo Salgado de Suisse. Ils sont très amples et contiennent beaucoup de détails tant sur la qualité de la réception que sur les programmes suivis. Merci, cher ami !
Et c'est toujours depuis la Suisse que nous a suivis Benno Fässler et qui nous a envoyé un rapport d'écoute en allemand. Merci à vous aussi !
Retour en France, pour saluer Jean-François Meile qui nous écoute presque tous les jours et nous envoie des rapports d'écoute presque quotidiens. Dans une de ces lettres, il nous propose un sujet très actuel et très pertienent : « Lors d'une émission j'ai entendu que la Roumanie était autonome pour les fruits et les légumes avant la chute du mur. Ce qui n'a plus l'air d'être le cas aujourd'hui et que vous en importiez.» Oui, c'est vrai. Pendant le communisme, il n'y avait pas de produits étrangers en Roumanie. On vivait de la production locale. On exportait beaucoup aussi, d'où une grosse pénurie d'aliments notamment dans les années 80. Aujourd'hui la Roumanie importe des quantités massives de fruits et de légumes et d'autres produits, alors qu'elle pourrait en produire aussi ou du moins mettre en valeur la production déjà existante. C'est dommage, puisque les ressources sont là, le sol est fertile, les gens aimeraient bien travailler. Mais vu que les fermiers roumains ne souhaitent pas s'associer ou ont du mal à s'associer, ils peinent à pénétrer dans les magasins. Ils vendent leurs porduits sur les marchés volants ou directement devant la porte de leur ferme. Et comme les supermarchés ont invahi les villes, la population urbaine préfère acheter tout au même endroit. C'est vraiment dommage, car le potentiel existe. Jean-François Meile ajoute «Ce qui est impensable d'importer des produits dont nous pouvons très bien nous passer, sans compter le coût écologique, le gaspillage de fuel lourd utilisé dans les bateaux qui est très, très polluant ». Vous avez raison cher amis, il faudrait redoubler d'efforts pour stimuler la production locale, surtout si les ressources sont là. Merci de nous avoir invités à réfléchir à ce sujet.
Et voilà, le temps a passé très vite aujourd'hui et notre courrier des auditeurs touche à sa fin. Avant de terminer, je salue Brian Webb de la Nouvelle Zélande, et je vous donne rendez-vous, chers amis, d'ici deux semaines. A très bientôt !
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