Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie, le printemps tente de s'installer mais il n'est pas encore très sur s'il veut rester ou pas. Les arbres ont fleuri partout et les parcs sont un véritable spectacles de couleurs, de rose et de blancs, aux côtés d'arbustes jaunes et du gazon vert. C'est un véritable régal pour les regards. Le soelil fait son apparition et on a une journée ou deux de merveilleuses températures printanières avec 20-22 degrés. Et puis, tout d'un coup, la pluie retourne, le ciel devient tour gris, le vent commence à souffler avec beaucoup de force et les températures chutent de 10, voire de 15 degrés et on passe deux ou trois jours d'hiver. La semaine dernière à l'intérieur des Carpates il avait neigé et tout était blanc. C'est comme ça en avril en Roumanie. On ne sait pas encore en quelle saison on est. Est-ce le printemps ? Est-ce toujours l'hiver ? Et vous chers, amis, comment cette périodes de l'année se présente-t-elle chez vous, où que vous soyez ? Ce serait intéressant de comparer ! Merci d'avance
Je parlais de la neige tout à l'heure parce que je l'ai vue de mes propres yeux, la semaine dernière, lorsque j'ai passé quelques jours de vacances dans le département de Covasna. Comme les enfants sont en vacances maintenant, j'en ai profité pour passer quelques jours en famille, loin du bruit de la capitale. Nous avons voulu aller en nature, dans un endroit plutôt à l'abri, avec moins de monde et beaucoup d'espace. La météo n'a pas été vraiment de la compagnie, le printemps s'est transformé en hiver et il y a eu de la neige et du vent. Comme il n'était pas très agréable de rester dans le jardin de la pension, on a fait une excursion par jour pour visite la zone. Ainsi a-t-on découvert plus en détail des deux départements où habite la minorité hongroise : Harghita et Covasna. C'est dans le centre-est de la Roumanie. Ici les ethniques magyar sont majoritaires. Tout le monde parle hongrois, tous les affiches sont en hongrois, les menus des restaurants sont écrits en hongrois en principale et traduits en roumaine et en anglais. C'est comme si l'on était dans un autre pays. Evidemment, si on leur s'adresse en roumain, les gens vous répondent. Ils sont tous bilingues. J'ai eu la chance de découvrir 3 villes que je n'avais pas visitées : Targu Secuiesc, Odorheiu Secuiesc et Miercurea Ciuc. Targu Secuiesc en est la plus petite, assez coquette, avec de belles maisonnettes multicolores au centre-ville. Targu Secuiesc est surnommée « la ville des cours » parce qu'ici, les rues s'appellent des cours et elles sont stucturées comme cela. C'est inédit. La vie semble paisible dans cette petite ville de province. Les commerces ferment à 16h et à compter de 17h les rues étaient presque vides. Et non, il n'y avait pas de confinement. C'est juste un autre rythme de vie. Pour nous, des Bucarestois, c'est vraiment choquant. Nous, à 17h heures on commence notre second job, ou juste la seconde moitié de notre journée de travail, les efants se rendent aux classes extrascolaires, les magasins sont archi-pleins. Voilà, donc pour Targu Secuiesc - une petite ville de quelque 20 000 habitants, coquette et paisible, sise entre les collines, au centre de la Roumanie.
Le lendemain, le soleil était de la compagnie, mais il faisait encore froid et nous sommes allés à Odorheiu Secuiesc. Là c'est déjà autre chose. L'empreinte de l'empire austro-hongrois y est bien présente. Les bâtiments sont imposants, l'architecture témoigne du passé de cet zone, il y a plus de voitures et plus de monde dans la rue, des monuments, de petits magazins très chic, des restaurants plus grands. La ville est plus animée.
Enfin, le 3e jour, nous nous sommes rendus à Miecurea Ciuc. Cette ville est connue comme le « pôle du froid en Roumanie », parce que c'est ici que l'on enregistre toujours les températures les plus basses. Les habitants des lieux y sont habitués, car à 3 degrés il sembaient ne pas avoir froid du tout. Miecurea Ciuc est la plus gande des trois villes mentionnées. Les style architectural y est le même, les bâtiments historiques ont été rénovés et sont très beaux. Il y a même une citadelle dans la ville qui est un musée de la civilisation. Au centre-ville, une balade sur la principale rue piétonne vous permettra de découvrir les mêmes bâtiments multicolores en style austro-hongrois ou art-déco. Le rythme de la vie est toujours au ralenti, l'air est frais et les rues ne sont pas du tout bruyantes. Pour nous se fut une véritable escapade dans le calme, ce voyage. On a bien mangé partout. Attention, dans le Pays des Sicules, comme on appelle cette région, les plat sont assez grands, il sont spécifiques de la cuisine magyare et vraiment délicieux. C'est ici qu'il faut gouter au fameux gulyas - la soupe à la viande de bœuf et à la paprika. Les desserts sont énormes et inédits. Autre spécificité : c'est ici que l'on peut voir des ours se balader en toute tranquilité sur les routes qui traversent les forêts. Nous on en a vu deux dans l'espace de 5 minutes. Ils ont fini d'hyberner et sont partis à la recherche de la nourriture. Ils semblent habitués à la présence des gens et des voitures, mais il faut quand même faire attention, car ce sont des animaux sauvages, imprévisible et très, très forts. Faut pas trop s'approcher donc.
Somme toute, les régions de Covasna et Harghita sont très belles, avec de larges plaines entourées des hautes collines, il y a des montagnes aussi. Les ethniques magyarent font tout pour préserver leurs racines, ils ont beaucoup investi dans les zones où ils habitent. A la différence des Saxons, qui ont quitté la Roumanie. En partant de cette région, à mesure que l'on se dirige vers Brasov, on entre dans les contrées où jadis les allemands étaient majoritaires et on consate que les villages sont quasi abandonnés, sont plus pauvres, les maisons n'ont pas été restaurées. Si les Sicules sont restés en Roumanie et ont tenté de se créer leur propre monde dans les départements occupés, les Saxons ont fait l'inverse, ils sont partis en Allemagne, laissant derrière les personnes âgées et les villages presque vides. C'est la vie. Bon je m'arrête là, pour vous lire aussi quelques messages envoyés par les amis de RRI.
J'aimerais saluer Jacques Augustin de France qui nous fait part de ses impressions sur plusieurs émissions suivies sur nos ondes : « Radio Tour m'a fait rêver de la nature avec une randonnée à vélo le long du Danube. Quelle chance et que de bons souvenirs pour votre auditeur. Dans le programme suivi, j'ai beaucoup apprécié la référence à la journée de la poésie et aux poètes roumains comme Eminescu et Branu. Mais enseigne-t-on la poésie à l'école en Roumanie et dans quelles classes ? » Oui, tout à fait. On enseigne la poésie à l'école, en classe de littérature roumaine, à tous les niveaux en fait. Au primaire on commence par les poésie plus faciles écrites par des poètes célèbres, classiques ou modernes. Au collège on étudie la littérature par genres et par thématiques, mais la poésie y est toujours présente. Puis, au lycée on étude les grands poètes de la littérature roumaine. Donc, la poésie est présente tout le long du parcours scolaire d'un élève roumain, avec des contenus adaptés à chaque tranche d'âge.
Et j'aimerais bien saluer aussi un nouvel auditeur de RRI en Français : Daniel Bustos Aravena du Chili, en Amérique du Sud. Il vient de nous envoyer le message suivant : « Il est très agréable de vous contacter pour vous informer que j'ai eu le privilège d'écouter vos programmes. Programmation avec informations et interviews (Le rapport de réception est en audio mp3 avec des fragments de la programmation). Je suis très heureux de pouvoir vous dire que j'écoute les ondes courtes, moyennes et fm depuis mon plus jeune âge, aujourd'hui j'ai eu beaucoup de chance de vous entendre en ondes courtes sur la fréquence 6017khz en langue française à 05h00 heure utc Jour: 14-04-2021 avec un SINPO 43333. Dans l'espoir qu'ils soient en bonne santé malgré le grand mal de la pandémie Covid-19 qui frappe le monde », écrit encore .Daniel Bustos Aravena du Chili. Quelle belle surprise. Je suis toujours ravie de découvrir des auditeurs à l'autre bout du monde, pas forcément de pays francophones et qui s'intéressent à ce qui se passe chez nous en Roumanie. Alors soyer le bienvenu sur nos ondes et nous espérons biens que vous deviendrez un de nos amis fidèles.
Et j'en profite pour vous dire chers amis qu'il est désormais possible d'écouter notre émission d'une heure sur notre site. Entrez sur rri.ro et sur la page d'accueil vous trouverez la rubrique « Ecoutez RRI ». Vous y retrouverez notre émission de 11h TU. Qui plus est, vu que nous utilisons la plate-forme Soundcloud, vous pouvez naviguer à l'intérieur du fichier audio, au cas où vous cherchez une certaine chronique ou vous tombez sur une rediffusion et que vous aimiez aller plus loin. Nous espérons bien que nos émissions arriveront à encore plus de monde de cette manière.
Suivez ce lien pour écouter notre émission quotidienne:
https://www.rri.ro/fr_fr/ecoutez_lemission_du_16042021-2635410
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