Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! J'ai une multitude de messages qui attendent une réponse, donc je vais commencer sans plus tarder par quelques emails.
Parmi eux, il y en a plusieurs signés par Mme Colette Beaulieux, membre du Radio DX Club d'Auvergne. Elle nous écrit : « Je viens d'entendre l'émission: Convaincre les éditeurs français de publier des auteurs de l'espace roumanophone. Je ne connais pas la littérature roumaine. Le témoignage de Florica et de Jean-Louis COURRIOL m'a beaucoup intéressée et m'a donné envie de lire « Le Royaume de Sacha Kozak » de Iulian Ciocan traduit par Florica Courriol, avant, peut-être de me risquer à lire un ou deux classiques traduits par Jean-Louis Courriol... La réception de cette émission par Internet était excellente. La page présentant la photo de cet ouvrage est très attractive. Merci à RRI Spécial pour cette émission fort intéressante ». Mme Colette Beaulieux, merci pour ce témoignage. Effectivement, convaincre les éditeurs français de publier des auteurs de l'espace roumanophone n'est pas facile. Mais ce serait intéressant, car en lisant plusieurs classiques de la littérature de n'importe quel peuple, on peut se rendre compte de ses mentalités, on peut mieux comprendre l'atmosphère des lieux et l'histoire d'un pays. Pour réécouter cette édition de RRI Spécial sur la littérature roumaine traduite en français, entrez sur notre site - rri.ro et consultez la page RRI Spécial.
Un autre type de littérature intéresse notre ami Paul Jamet. Il nous dit : « Je voudrais réagir à RRI Alternatives consacré à l'univers rural. Un sujet qui a particulièrement retenu mon attention car je suis issu de cet univers ; je suis né dans une ferme du Bourbonnais. Et j'ai vécu toute mon enfance dans cette ferme et le petit village situé à 3 km où j'allais à l'école. Cette vie rurale est décrite par plusieurs écrivains paysans. Je pense tout particulièrement à « La vie d'un simple » d'Emile Guillaumin. J'en arrive à ma question : elle concerne les écrivains paysans en Roumanie ; ces écrivains sont-ils nombreux ? Existe-t-il, comme en France, une association des écrivains et artistes paysans ?» C'est la question que nous pose Paul Jamet.
Découvrez la réponse ici:
Deux auditeurs s'intéressent à la littérature, deux autres se passionnent pour les sports d'hiver et le tourisme. Michel Minouflet de France nous demande : « est-ce que les Roumains aiment les sports d'hiver et quelles sont les stations de sports d'hiver les plus cotées en Roumanie? » L'autre, c'est Bernard Launay, toujours de France, qui écrit : « je suis passionné de montagne et de sports d'hiver. Je n'habite malheureusement pas pour le moment dans une région montagneuse... mais j'espère bien déménager un jour ! J'ai été heureux d'entendre vos informations sur les stations roumaines. J'aimerais que vous puissiez consacrer un jour une émission à une station de sports d'hiver roumaine. Quelle est le pourcentage de Roumains qui partent aux sports d'hiver ? Quel est le budget moyen consacré par une famille en vacances d'hiver en Roumanie ? Quelles sont les stations les mieux équipées, les mieux enneigées ? En France, cette année est très bonne pour les skieurs, mais depuis plusieurs années, nous manquons de neige. Les stations se sont donc équipées d'enneigeurs artificiels. Est-ce aussi le cas en Roumanie ? » s'interroge Bernard Launay de France. Cher ami, nous avons longuement parlé à l'antenne de stations de ski de Roumanie. Il y en a plein. Certaines sont effectivement dotées de canons à neige au cas où l'hiver se laisse attendre. Les stations les plus recherchées sont celles de la Vallée de la rivière Prahova : Sinaia, Azuga, Predeal. S'y ajoutent Poiana Brasov (près de Brasov, la plus huppée) ou encore Paltinis, près de Sibiu. Ce sont les stations de ski les plus accessibles aux Bucarestois. La station de Rânca, à 1600 m d'altitude, s'enorgueillit de la saison de ski la plus longue de Roumanie. Les habitants du nord de la Roumanie privilégient d'autres stations telles Cavnic ou Vatra Dornei, alors que les habitants de l'ouest se rendront à Arieseni, à Straja ou à Semenic pour faire du ski. Je ne vais plus insister là-dessus, car les montagnes et les sports d'hiver sont deux sujets très présents dans nos émissions. Vous retrouverez plein d'articles aussi sur notre site Internet, rri.ro, dans les rubriques Radio Tour et A la découverte de la Roumanie. Bonne découverte donc !
A son tour, Gilles Gautier de France nous demande quelles sont les régions, selon la saison, les plus prisées des Roumains et aussi des touristes étrangers? Voilà un autre sujet déjà largement débattu à l'antenne. Ma réponse sera donc courte. Les stations de montagne de la Vallée de la Prahova sont extrêmement recherchées en toute saison, car très accessibles pour tous les habitants du sud du pays. En été, les Roumains se rendent aussi au delta du Danube pendant leurs vacances, mais aussi sur le littoral pour profiter du soleil et se baigner dans la mer Noire. En même temps, les régions reconnues pour leurs traditions anciennes sont la principale destination des Roumains qui choisissent de passer les grandes fêtes religieuses loin de chez eux. Plus précisément, la Bucovine et le Maramures attirent de nombreux touristes pour les vacances de Noël et de Pâques. Enfin, une tradition longue de plusieurs générations, c'est d'aller à la mer le 1er mai, qui est un jour férié en Roumanie. Généralement, les jeunes se rendent à Vama Veche à cette occasion. Voilà en bref sur les zones les plus prisées des Roumains selon les saisons. Les touristes étrangers suivent cette tendance générale. Par exemple, beaucoup de Moldaves et de Russes viennent en Roumanie pour fêter Noël et le Nouvel An à l'ancienne et ils choisissent les zones les plus connues, telles la Vallée de la Prahova (sud) ou encore la Bucovine et le Maramures (nord). Restez à l'écoute de nos chroniques touristiques pour en savoir davantage !
La dernière lettre de ce Courrier appartient à Jacques Augustin de France. Notre ami nous dit : « J'ai vu sur votre site web que la série 2018 de QSL était très belle et je suis impatient de la découvrir. » Merci beaucoup ! Les QSLs sur la ville d'Alba Iulia nous sont enfin parvenues est je ne tarderai pas à confirmer les rapports de 2018 ! Et Jacques Augustin ajoute : « L'émission suivie était excellente avec « RRI Spécial » consacrée au jazz européen et roumain. L'entretien de Ramona Horvath m'a enchanté. Côté diaspora j'ai aimé l'échange avec Mihaela Popescu agissant beaucoup sur le plan social. L'ambiance y était, nous éloignant des mauvais aspects de la politique. Avant de terminer, j'aimerais savoir quelle part du budget de l'Etat occupe celui de la défense en Roumanie? Combien d'hommes et de femmes compte l'armée roumaine? » Cher ami, je serai brève car le temps presse : le budget de la défense nationale est de 2% du PIB, selon les engagements assumés par la Roumanie en tant que membre de l'OTAN. Pour la réponse au sujet du nombre de militaires roumains, je vous invite à écouter mon prochain Courrier des auditeurs. Rendez-vous donc dans deux semaines à très bientôt !
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