Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie bien que l'été soit toujours de compagnie, on est en pleine rentrée - scolaire, parlementaire, culturelle etc. Bref, tout le monde est en train de rentrer des vacances et de reprendre ses activités. En fait c'est un peu bizarre pour nous de faire cela dès les premiers jours de septembre. Jusqu'ici, la rentrée scolaire tournait autour du 15 septembre et les gens profitaient des deux premières semaines du mois pour faire un dernier séjour quelque part, surtout qu'en septembre les tarifs de transport et d'hébergement deviennent plus intéressants, vu que c'est la fin de la saison touristique. Cette année, rentrée scolaire du 5 septembre oblige, la plupart des Roumains ont dû retourner à la vie « normale » pour ainsi dire. Il en va de même pour notre rédaction. Nous sommes de retour des vacances, les rediffusions touchent à leur fin et nous sommes prêts à vous fournir les belles émissions que vous attendez tous les jours.
Et justement à propos de nos émissions, Paul Jamet de France nous pose une question très pertinente : « pourquoi avoir gardé le titre " Le Café des Francophones " pour une émission dont le contenu a radicalement changé ? Pourquoi pas " Le Salon des Francophones " ... Un salon littéraire, culturel ... que sais-je ? Voilà ». Vous avez parfaitement raison, le contenu du "Café des francophones" a radicalement changé après le départ d'Antoine Heemeryck. Cet été vous avez eu l'occasion d'écouter Killian Bigogne au micro du Café. Pourquoi avoir gardé le nom de la rubrique ? La réponse est de nature « bureaucratique ». La grille de programmes de RRI est approuvée pour une année, de septembre à septembre. Donc durant l'année, on ne peut pas changer les noms des rubriques, c'est comme ça. Vu que le Café des francophones n'avait plus de titulaire, c'est Killian Bigogne qui s'en est chargé deux mois durant cet été. Nous espérons bien que vous avez aimé ses reportages. Désormais, Kilian est de retrour en France est se prépare pour démarrer son master à Strasbourg.
Et, septembre venu, nous avons pu opérer les changements nécessaires dans la grille de programmes pour adapter nos émissions à la réalité de la rédaction. Alors, désormais les différents reportages et interviews réalisés par notre rédaction vous seront présentés sous le titre de RRI Alternatives, une rubrique à écouter dans les 10 dernières minutes de chaque émission. Vu que notre équipe permanente est considérablement moins nombreuse actuellement par rapport aux années précédentes, on ne pouvait plus couvrir les rubriques existantes telles Paroles Jeunes, Gens d'aujourd'hui, Carnet d'adresses, le Café des francophones. En plus ces rubriques étaient limitatives car ciblées, chacune, sur un certain type de sujet. Alors que les invités et les sujets dont nous parlons actuellement sont beaucoup plus divers. Par conséquent, RRI Alternatives nous donne la liberté d'aborder tous les sujets, que ce soit l'actualité, la culture, l'éducation, la francophonie, la politique ou l'économie. Nous avons quand même gardé quelques rubriques importantes dans notre nouvelles grille de programmes : notre cours de langue roumaine, « Le roumain mot à mot », est toujours là, avec la précision qu'il sera diffusé dorénavant le mardi, en alternance avec « Le coup de cœur du libraire ». Cette dernière rubrique reste en place aussi car c'est une collaboration avec la Librairie française Kyralina de Bucarest, qui a toujours été un partenaire important de RRI. Et puis, pour les sujets plus amples, au moment où ils se présentent, RRI Spécial reste en place le jeudi, tout comme le Son des mots, une émission plutôt occasionnelle mais qui est une production originale du Service Français de RRI toujours en coopération avec Kyralina et qui nous tient très à cœur. Et bien évidemment, le Courrier des auditeurs ne manquera jamais de notre grille de programmes. La différence consiste dans le fait qu'il sera diffusé dans toutes nos émissions du vendredi, et rediffusé dans toutes les émissions du dimanche. Et en plus, vous le savez déjà, notre Courrier a plusieurs animateurs. Enfin, un dernier changement qui est déjà en vigueur depuis cet été : le dimanche, le Flash Info a été remplacé par la rubrique « Cette semaine en Roumanie », qui reprend les principaux sujets d’actualité de la semaine qui s'achève. Voilà donc quelques changements pour rendre le travail de notre équipe plus efficace.
Je continue par un message envoyé par Jacques Augustin de France. « J'espère que ce rapport sera utile pour votre équipe francophile. Pouvez-vous m'envoyer quelques cartes QSL de Radio Roumanie Internationale comme vérification pour tous les rapports transmis ? Cela fait de longs mois que votre auditeur n'a rien reçu. J'ai beaucoup aimé « Radio Tour » sur la Nature et les cours de kayak en Roumanie. Mais qu'en est-il des starts up et autoentrepreneurs en Roumanie ? »
Tout d'abord, cher ami, un grand merci pour les rapports que nous recevons chaque semaine. Pour l'instant les cartes QSL de cette année ne nous sont pas parvenues... Je n'entrerai pas dans les détails, c'est déjà triste. Et nous savons déjà qu'il faudra faire de notre mieux pour récupérer ce retard de plusieurs mois au moment ou nous aurons les QSL. Nous en sommes vraiment désolés.
Ensuite, pour ce qui est auto-entrepreneurs, il faut dire qu'ils sont de plus en plus nombreux en Roumanie. Sans doute, les deux années de restrictions à cause de la pandémie ont obligé des nombreuses petites sociétés à fermer boutique. Mais, quand même de nombreux Roumains rêvent d'être entrepreneurs et travailler pour « soi-même » au lieu d'un patron. Du coup, il y a plein de startups. Au fil du temps, plusieurs programmes ont été lancés par le gouvernement pour venir en aide à cette catégorie de l'économie. L'un d'entre eux s'appelle justement Start-Up Nation. C'est un programme annuel qui offre un financement non remboursable aux sociétés nouvellement créées. Cette année, 200 000 lei (l'équivalent d'environ 41 000 euros) par bénéficiaire étaient alloués. Evidemment, quelques conditions sont à remplir. Par exemple : créer au moins un emploi et le maintenir. Si élu au programme, le bénéficiaire peut utiliser cet argent pour s'acheter des équipements techniques, des espaces pour dérouler son activités et autres. Le programme spécifie très clairement, en fait, la manière dont cet argent peut être dépensé. Autre condition, la société qui postule pour un tel financement peut avoir 3 années d'existence tout au plus, après elles n'est plus considérée comme une start-up.
Et bonne nouvelle, celle année, le programme « La femme entrepreneur » a été lancé en août, en Roumanie. Son objectif est d'encourager et de stimuler les PME crées et dirigées par des femmes. Selon les autorités, un peu plus de 35 % des entrepreneurs roumains sont des femmes et 785 sociétés bénéficieront du programme cette année. Le budget maximum alloué pour 2022 dépasse les 157 milliards de lei (l'équivalent de 31 millions d'euros), une société peut bénéficier d'un financement maximum de 200 000 lei (40 000 euros). En lançant le programme « La femme entrepreneur » la Roumanie remplit une des normes de l'OCDE, à savoir assurer l'égalité de genre dans l'entrepreneuriat. Voilà donc, deux exemples d'aide financière pour les jeunes entrepreneurs de Roumanie.
Parmi nos amis fidèles qui attendent patiemment nos cartes QSL et ne cessent de nous envoyer leurs rapports d'écoute je salue aussi Farid Boumechaal d'Algérie. Son rapport du 1er jour de chaque mois ne manque jamais et nous lui en remercions. Cette fois-ci notre ami a suivi notamment le journal, qui parlait d'une réunion du gouvernement roumain sur les normes des crédits bancaires, de la coopération énergétique entre la Roumanie et les Etats-Unis et des nouveaux cas de Covid-19 en Roumanie. Cher Farid, une carte QSL est à vous dès que cela est possible!
Alex Choroba d'Allemagne nous écrit une nouvelle fois pour nous dire qu'il n'a pas reçu de confirmation pour son rapport d'écoute. Nous en sommes vraiment désolés, dès que les cartes QSL nous parviennent, nous tenterons de vous les envoyer au plus vite. Mais ne vous inquiétez pas, vos rapports ont été reçus et enregistrés dans notre base de données, personne ne sera oublié.
Naghmouchi Nouari d'Algérie nous invite... chez lui. Il écrit : « Bonsoir Madame Valentina et comment allez vous et ma belle station RRI. Fidèle auditeur de l'Algérie et pour toujours et je souhaiterais voir votre radio Roumanie internationale ici en Algérie ». Merci pour l'invitation. Pour l'instant, il nous est vraiment difficile de nous déplacer, vu que notre équipe permanente ne compte plus que 4 personnes. Mais si jamais l'occasion se présente, nous vous en tiendrons au courant.
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