A quoi ça rime – être journaliste aujourd’hui ? Voici les réponses des étudiants en première et 2e année de licence en journalisme à l’Université de Iasi.
Etre journaliste et surtout star de télévision c'est toujours un rêve pour de nombreux jeunes Roumains. En témoigne le succès dont bénéficient les facultés de journalisme des universités roumaines. Ces dernières années, une dizaine de candidats étaient en lice pour une place subventionnée à la faculté de journalisme de l'Université de Bucarest. Souvent la concurrence est même plus accrue que dans les cas du Droit, de la Médecine ou de l'Académie de Police. Cette situation est plutôt étrange puisque selon les études les plus récentes relatives à la corrélation du système d'enseignement au marché de l'emploi les jeunes qui terminent des spécialisations telles les langues modernes, l'agronomie et la médecine vétérinaire ont le plus de chances de trouver un emploi dans les domaines de leur formation, alors qu'au pôle opposé se trouvent la faculté de journalisme, aux côtés de celles de langue et littérature roumaine, d'histoire et d'administration publique. De l'avis de l'expert de l'enseignement Stefan Vlaston, les jeunes qui choisissent le journalisme sont dans la plupart des cas des rêveurs qui s'inspirent de ce qu'ils voient à la télé. « Très peu d'entre eux savent que la presse écrite est en train de mourir », a déclaré Stefan Vlaston au quotidien Evenimentul zilei. Il a également évoqué le fait que les jeunes évitent les facultés qui pourraient leur fournir une formation mieux adaptée au paysage du marché de l'emploi actuel : « Ils ne choisissent ni l'ingénierie, ni les constructions, mais le journalisme ».
Mais d'où vient cette passion des jeunes pour le journalisme ? Aujourd'hui nous allons à Iasi, 4e grande ville de Roumanie, dans le nord-est du pays.
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