Le Panthéon bucarestois n'est pas un édifice mais un vaste jardin - quelle est son utilité symbolique pour une nation?
Cette semaine le café des francophones se déplace dans ce lieu insolite qu’est le cimetière de Bellu, où nous sommes accompagnés du Professeur Rodica Zane. Dans cet épisode, nous nous arrêtons dans le secteur où reposent les figures de l’État-nation roumain. Nous naviguons entre Mihai Eminescu, Ion Luca Caragiale et d’autres, peut-être moins reconnus et plus contemporains, comme Nichita Stanescu. Dans cet endroit, viennent de simples citoyens entretenir les tombes. Ce faisant, ils créent un lien avec la nation par l’intermédiaire de ses visages les plus connus. Ces pratiques sont d’une certaine façon le reflet d’une idée spécifique de la nation, inculquée par l’Etat. Mais, comme nous le verrons, cette vision de l’histoire est également contestée par ces mêmes citoyens.
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