En Roumanie, l’arrivée de la Nouvelle Année a été célébrée dans des conditions de pandémie, imposées par l’état d’alerte.
Les Roumains ont repris le travail après les trois jours de mini-vacances du Nouvel An, passés, comme dans la plupart des endroits du monde, dans des conditions de pandémie. Déjà devenus une tradition, les concerts et autres fêtes en plein air dans les grandes villes ont été annulés. La plupart des gens sont donc restés chez eux et ont observé la quarantaine ou d’autres mesures imposées par les pouvoirs publics pour arrêter la propagation du coronavirus. Certains Roumains ont choisi de voyager, notamment au pays, les destinations préférées étant les zones rurales ou de montagne - Bran, Moeciu, la Vallée de la rivière Prahova, Vatra Dornei, le Maramures, la Bucovine, le Pays de Hateg ou encore les Monts Apuseni. Les petites structures d’hébergement telles que les maisons d’hôtes ont été les plus recherchées, vu que là, les mesures sanitaires sont plus faciles à appliquer. Selon les représentants des associations, certaines de ces structures ont même affiché complet.
En Roumanie, les pistes de ski sont ouvertes ; les zones où les sports d’hiver sont pratiqués ont été très recherchées. Ceux qui sont restés à la maison ont pu voir à la télévision les files d’attente interminables aux remontées mécaniques de la Vallée de la Prahova (sud), par exemple. Bien sûr, au retour, les immanquables bouchons se sont formés sur les routes entre cette région et la capitale, Bucarest. A certains endroits, les gendarmes ont été appelés pour faire respecter les restrictions, les habitants affirmant même que l’affluence de vacanciers avait été encore plus importante que les années normales. Beaucoup de touristes ont dû renoncer à visiter certaines attractions et rentrer, car elles étaient bloquées par un très grand nombre de véhicules.
Il y a aussi eu beaucoup d’endroits dépourvus d’une telle frénésie - les représentants du tourisme balnéaire, par exemple, faisant état de baisses du taux d’occupation allant jusqu’à 80%. Les pouvoirs publics roumains n’ont introduit aucune restriction supplémentaire, ni le jour de Noël ni celui du réveillon du Nouvel An, à part celles imposées par l’état d’alerte, selon le taux d’infection dans la région.
Les fêtes ou les événements privés ont été interdits dans les espaces clos ou ouverts. L’activité dans les bars, les clubs et les discothèques a été interdite. Dans toutes les localités, le couvre-feu a été en vigueur entre 23h00 et 5h00, à l’exception des déplacements justifiés prévus par la loi. Les touristes n’ont pu se restaurer que dans les établissements où ils étaient accueillis, dans le respect des règles de distanciation et d’hygiène.
Ceux qui sont restés chez eux n’ont pas pu s’amuser comme d’habitude non plus, même les fêtes dans les appartements étant interdites, et même entre amis, en petit comité. Les contrevenants risquaient des amendes allant jusqu’à 10 000 lei, soit environ 4 000 euros. Même si beaucoup moins que les autres années, les Roumains sont également allés à l’étranger, les destinations les plus prisées étant l’Egypte ou encore des endroits exotiques comme les Maldives ou Zanzibar.
(Trad. : Ligia)
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