16.04.2014 (mise à jour)

16.04.2014 (mise à jour) Les pays du groupe de Visegrad, rejoints par la Roumanie et la Bulgarie, ont convenu de mettre en place une stratégie commune de développement / Le ministère roumain des Affaires étrangères a lancé mercredi le portail e-VIZA...

Développement – Les pays du groupe de Visegrad, rejoints par la Roumanie et la Bulgarie, ont convenu de mettre en place une stratégie commune visant à promouvoir des projets de développement et à mieux défendre leurs intérêts au sein de l’UE. Lors d’une réunion à Budapest, les ministres du développement de la Hongrie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Roumanie et de la Bulgarie ont fait savoir que cette stratégie devrait mener à terme à une mise à niveau des six pays tout en améliorant la compétitivité dans la région. Rappelons-le, le groupe de Visegrad a été créé en 1991 et il est censé renforcer la coopération entre les pays participants et accélérer leur intégration européenne.

 

Finances – Pour subvenir à ses besoins, la Roumanie s’est assurée les fonds lui étant nécessaires jusqu’à la fin de cette année, sur les marchés internationaux et à des taux d’intérêt très intéressants, se mettant à l’abri des éventuels effets négatifs de l’instabilité politique provoquée par la situation en Ukraine, a annoncé le premier ministre Victor Ponta. La Roumanie a emprunté mardi un milliard 250 millions d’euros sur les marchés internationaux, grâce à une émission d’euro-obligations sur 10 ans, pour 3,75% de taux d’intérêt annuels. A la mi-janvier, la Roumanie avait attiré deux autres milliards de dollars par des émissions d’obligations sur 10 et respectivement sur 30 ans, à des taux d’intérêt de 5,02% et de 6,25%.

 

Séparatisme – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a demandé à la présidence de l’OSCE de s’impliquer « d’urgence » après que le parlement de Transnistrie eut demandé mercredi a la Russie et aux Nations unies de reconnaître l'indépendance et ensuite le rattachement à la Fédération de Russie de ce territoire, qui compte officiellement 500.000 habitants et ou sont stationnés environ 1.500 soldats russes. Le responsable roumain a annoncé que Bucarest appuie, en ce sens, la position du gouvernement de la République de Moldavie qui a qualifié cette décision de « provocation directe » à l’adresse de l’intégrité territoriale de cet ex-pays soviétique. La décision du législatif de Tiraspol est contraire au principe fondamental de réglementation par des moyens politiques du problème transnistrien, dans le format 5+2, regroupant, la République de Moldavie, la Fédération de Russie, l’Ukraine, l’OSCE, l’UE et les Etats-Unis. Une délégation de cette région doit d’ailleurs se rendre jeudi à Moscou pour remettre au président du Parlement russe cette demande de reconnaissance et de rattachement. Une sollicitation similaire a été envoyée aussi à l’UE.

 

e-VIZA – Le ministère roumain des Affaires étrangères a lancé mercredi le portail e-VIZA, dédié aux ressortissants étrangers souhaitant obtenir un visa d’entrée en Roumanie, un projet financé par le Fonds social européen. Les ressortissants des pays ayant besoin d’un tel document pour voyager en Roumanie pourront, ainsi le décrocher en utilisant Internet, ce qui raccourcit substantiellement les temps d’attente et de traitement des informations. Le portail sera opérationnel à compter du 17 avril.

 

Enquête – Le Parquet de la Haute Cour de cassation et de justice a entamé une enquête pénale pour conflit d’intérêts, abus de fonction, faux et usage de faux dans les documents officiels dans une affaire visant un terrain acheté par une des filles du président de la République, Traian Basescu. Une commission parlementaire avait enquêté, à son tour, en janvier, la légalité de cet achat, après que Ioana Basescu est entrée en possession d’un terrain agricole dans la commune de Nana (département de Calarasi, dans le sud-est de la Roumanie). Mardi, le chef de l’Etat avait estimé que la création de cette commission était abusive, ajoutant que ce n’était pas au Parlement d’analyser des transactions privées, telle celle faite par sa fille.

 

Décès – Nina Cassian, une des poètes roumaines les plus importantes du 20e siècle, est décédée mardi à New York, à l’âge de 89 ans. Avec une activité multidisciplinaire, allant de la création littéraire en vers ou en prose à la traduction ou à la composition de lieder ou de musique de chambre. En 1985, suite à un conflit avec le régime de Nicolae Ceausescu provoqué par ses vues anticommunistes, elle fuit la Roumanie et s’installe à New York. Son appartement de Bucarest est confisqué par l’Etat et ses livres sont interdits jusqu’à la révolution de 1989. Le président roumain, Traian Basescu, et le premier ministre, Victor Ponta, ont envoyé des messages de condoléances, à cette occasion.


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Publicat: 2014-04-16 19:12:00
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