La visite du pape François en Roumanie

la visite du pape françois en roumanie Le pape François a achevé une visite de trois jours en Roumanie, déroulée sous la devise « Cheminons ensemble ! »

« Que la Vierge Marie accorde sa protection maternelle à tous les citoyens de la Roumanie, qui, le long de l'histoire, ont fait confiance à son intercession. Je vous confie, tous, à la Vierge Marie et je prie pour qu'elle vous guide sur le chemin de la foi ! », a écrit, en roumain, le pape François, sur Twitter, dimanche soir, depuis l'avion qui le ramenait au Vatican. Le Souverain pontife a effectué une visite d'Etat, pastorale et œcuménique de trois jours en Roumanie, dont les habitants l'attendait avec impatience et l'ont accueilli très chaleureusement. L'actuel chef de l'Eglise catholique est un des papes les plus aimés de l'histoire, dont la popularité auprès des fidèles repose sur sa façon d'être, imprégnée de chaleur humaine, de modestie et d'austérité. 


Le premier jour de la visite en terre roumaine du Saint Père a été marqué par des moments aux dimensions symboliques et historiques. Il a d'abord été reçu par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, et il a eu un entretien avec la première ministre Viorica Dăncilă. Le pape s'est ensuite rendu au Palais patriarcal, où il a eu une entrevue privée avec le patriarche de l'Eglise orthodoxe roumaine, Daniel, et à la nouvelle cathédrale nationale orthodoxe de la capitale roumaine. Là, le Souverain pontife a prononcé un discours et il a dit le Pater noster en latin, tandis que le chef de l'Eglise orthodoxe roumaine a dit la même prière en roumain. Le premier jour de la visite du pape François en Roumanie a continué avec le service religieux à la cathédrale catholique Saint Joseph et la rencontre avec des dizaines de milliers de gens venus le voir et le saluer. Samedi, deuxième jour de sa visite en Roumanie, le pape François a officié une messe pontificale au sanctuaire marial de Şumuleu Ciuc, dans une zone situé à l'est de la province de Transylvanie et majoritairement habitée par des gens d'ethnie hongroise, un endroit qui accueille chaque année le plus grand pèlerinage catholique d'Europe centrale et de l'est. « Ce pèlerinage annuel appartient à l'héritage de la Transylvanie, mais il rend hommage aux traditions roumaines et hongroises, en égale mesure. Des fidèles d'autres confessions s'y rendent et c'est un symbole de dialogue, d'unité et de fraternité. », a affirmé Le pape François.


Après Şumuleu Ciuc, le Saint Père est allé à Iaşi, la plus grande ville de l'est de la Roumanie où vit une importante communauté de de confession catholique. « La Roumanie est le jardin de la Mère de Dieu et j'ai pu le voir maintenant, car elle est une mère qui cultive les rêves de ses fils, qui protège leurs espoirs, qui fait régner la joie dans la maison », a affirmé le Souverain pontife. Le pape a visité la cathédrale Sfânta Fecioară Maria Regină/La Sainte Vierge Marie Reine, il a donné la bénédiction à 800 enfants, personnes âgées et/ou malades et, ensemble avec toute l'assistance, il a prié pour les jeunes et les familles. Environ 150.000 pèlerins ont assisté aux cérémonies d'Iaşi. Pourtant, le point culminant de la visite a été la cérémonie de béatification des sept évêques grecs-catholiques martyrs, torturés et tués par le régime communiste. « Nous nous souvenons tout particulièrement des sept évêques grecs-catholiques que j'ai eu la joie de proclamer Bienheureux, maintenant. Face à la persécution terrible déclenchée par le régime, ils ont fait preuve d'une force de la foi et d'un amour pour leur peuple, exemplaires. Avec énormément de courage et de force de caractère, ils ont accepté de subir une détention terrible et des actes d'une grande cruauté, plutôt que de nier leur appartenance à leur église bien-aimée. Ces bergers martyrs de la foi ont regagné et ont laissé au peuple roumain un héritage précieux, que vous pouvez exprimer en deux mots : liberté et miséricorde », a souligné le Souverain pontife.


Dans la ville de Blaj, le pape François a rencontré des représentants de la communauté rom, à laquelle il a demandé pardon, au nom de l'Eglise, pour la discrimination et la ségrégation qu'elle a dû subir à travers l'histoire. Cette visite historique a eu lieu 20 ans après celle du pape Jean-Paul II, la première d'un Souverain pontife en terre orthodoxe depuis le Grand Schisme de 1054. « Je rentre avec l'âme enrichie, emportant avec moi des lieux et des moments, mais surtout des visages. Vos visages poseront de la couleur sur mes souvenirs et seront présents dans mes prières. Je vous en remercie et je vous emmène avec moi! », a dit le pape François à la fin de sa visite de trois jours en Roumanie. (Trad. : Ileana Ţăroi)



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Publicat: 2019-06-03 14:01:00
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