01.07.2020 (mise à jour)

01.07.2020 (mise à jour) - Le premier ministre roumain a présenté le plan national de relance économique, après la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus/En Roumanie, le marché du gaz naturel est complètement libéralisé, à partir de ce 1er juillet.

Economie – Le gouvernement roumain a  présenté, à Bucarest, un plan national de relance économique de plus de 100 milliards d’euros. Lors de la présentation du projet, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré qu’il avait été tenu compte des problèmes auxquels se confronte la Roumanie, approfondis par la crise économique déclenchée par la pandémie de Covid-19. « Nous avons constaté que l’accès des compagnies aux ressources, au capital, était extrêmement difficile et faible », a déclaré le chef du cabinet de Bucarest. Présent à l’événement, le président Klaus Iohannis a fait état d’« un projet d’importance majeure pour la Roumanie de demain ». Le chef de l’Etat a opiné que la Roumanie doit s’adapter aux nouvelles conditions et devenir plus compétitive. « Le moment est venu que toutes les mesures économiques soient incluses dans un seul plan et d’emballer les moteurs pour la relance économique », a ajouté Klaus Iohannis. L’opposition critique le plan, et affirme qu’il n’offre pas de solutions réelles de relance économique. A son tour, l’Union Sauvez la Roumanie affirme que beaucoup de ces propositions sont anciennes, populistes, et n’ont pas de sources de financement assorties. Selon le nouveau plan économique, 80% des fonds devraient être investis dans l’infrastructure de transport, la santé, l’éducation et l’énergie. Le plan de relance prévoit aussi des mesures d’appui pour les domaines affectés par la crise du coronavirus, des financements non remboursables pour les PME, la numérisation, l’appui aux salariés et l’emploi. L’argent devrait être alloué tant du budget de l’Etat que de fonds européens.

 

Covid-19 – En Romanie, 326 nouveaux cas de contamination au nouveau coronavirus ont été recensés ces 24 dernières heures, portant leur nombre total à 27.296. Plus de 20.749 personnes dépistées positives ont guéri et quitté l’hôpital, tandis que 1667 sont décédées des suites de la Covid-19. Il y a deux jours, le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a annoncé qu’en raison du nombre croissant de cas d’infection le Groupe de support technique et scientifique avait décidé de reporter les mesures de relâchement qui auraient dû entrer en vigueur le 1er juillet. Depuis la mi-mai, lorsque la Roumanie est passée de l’état d’urgence à celui d’alerte, trois étapes de déconfinement ont été parcourues. Parmi les Roumains de l’étranger, 4.795 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, notamment en Allemagne, en Italie et en Espagne. 115 d’entre eux ont perdu la vie à cause de la Covid-19.

 

Parlement – Le Parlement de Bucarest se réunit en session extraordinaire, du 1er au 15 juillet. Plusieurs projets figurent à l’agenda de la Chambre des députés, dont celui concernant la date des élections locales et l’initiative intitulée «Sans condamnés de justice dans les fonctions publiques ». Par ailleurs, au mois d’août, le premier ministre, Ludovic Orban, devrait fournir aux députés des détails sur les marchés publics passés pendant la pandémie. Le Sénat devrait lui aussi débattre du projet relatif aux élections municipales, après que le gouvernement eut décidé que ce scrutin ait lieu le 27 septembre prochain.

 

Gaz – En Roumanie, le marché du gaz naturel est complètement libéralisé à partir du 1er juillet. Les tarifs ne sont plus réglementés par l’Etat, mais établis à la Bourse. Cette libéralisation intervient au moment où deux grands fournisseurs actifs sur le marché de l’énergie détiennent dans leur portefeuille 90% des ménages. Ces deux compagnies ont envoyé aux clients des offres de prix inchangées par rapport aux tarifs pratiqués auparavant. En l’absence de réponse de la part des clients domestiques, ces offres entrent en vigueur automatiquement. La semaine dernière, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, déclarait, pour l’agence de presse roumaine Agerpres, que la population devrait payer désormais 10 à 15% de moins, grâce à la libéralisation de ce marché. Selon le ministre, si les gros fournisseurs ne diminuent pas les prix, la Loi de la concurrence permettra au gouvernement d’intervenir sur le marché pour une période de 6 mois.

 


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Publicat: 2020-07-01 19:31:00
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