Le Courrier des auditeurs du 16.09.2022

le courrier des auditeurs du 16.09.2022 Ioana répond à vos lettres et à vos messages

Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir où que vous soyez. Comment allez-vous ? J'espère que cette nouvelle édition du courrier vous trouve en pleine forme et que vous soyez nombreux à m'écouter répondre à vos lettres et messages.  

Je voudrais commencer par vous proposer à faire halte au Canada pour passer le bonjour de nous tous à Roger Roussel, un fidèle ami de Radio Roumanie Internationale dont les rapports d'écoute sont particulièrement bien fournis. En ce moment, j'ai devant moi plusieurs rapports d'écoute pour le mois de mai. Je suis très contente de voir que vous restiez à l'écoute de nos programmes à destination du Canada. Vous avez suivi nos actualités, nos programmes de musique, le Courrier des auditeurs, vous avez apprécié nos Invités du jour et les livres présentés dans le cadre de la rubrique "Le coup du cœur du libraire", réalisée en partenariat avec Kyralina, la librairie française de Bucarest. Et puis, à part des rapports d'écoute extrêmement bien détaillés, vous nous faites la joie de nous envoyer de petites surprises, comme par exemple quelques jolis timbres ou, plus intéressant encore, un article que vous avez écrit vous-mêmes dans un journal local, l'Echo de le Goulet, au sujet de la radiodiffusion en Ukraine. Tout ce que vous avez écrit c'est très intéressant et je voudrais en citer un petit extrait. Vous dites « mes première écoutes des émissions en anglais de la radio ukrainienne remontent à septembre 1980. Des émissions quotidiennes, d'une heure, composées de commentaires, actualités, musique, chansons folkloriques et variétés vers l'Amérique du Nord. En 1983, j'étais membre du club DX de Radio Kiev ». Et, j'arrive vers la fin de l'article, où vous racontez « dans des documents d'archives, je possède des cartes de vérification et informations générales à la fois de Radio Kiev et de Radio Ukraine International ». Et puis, vous marquez en conclusion « les horribles bombardements et les destructions causés par cette guerre n'augurent rien de bon. Tous les domaines de la société ukrainienne auront du mal à se relever. De plus, cette catastrophe bouleverse les institutions du monde entier. Il faut trouver une solution rapide à ce conflit pour le bien de l'humanité », fin de citation. Effectivement, c'est ce que tout le monde espère. Merci à vous, cher Roger Roussel et bonne fin de semaine en compagnie de RRI !


On se déplace en France, dans la Gironde, pour un petit coucou à notre ami de longue date, Philippe Marsan qui nous écrit « Bonjour les Amis de RRI. A l'écoute ce 15 juillet 2022 à 16h00 Tu sur 11975 kHz avec un sinpo moyen oscillant entre 3 et 4/5. Pourquoi ce sinpo très moyen ? Les fortes chaleurs présentes dans notre région m'ont fait éviter d'utiliser l'antenne extérieure car devant ouvrir la fenêtre. C'est donc un récepteur Brandt RS-825 de 1980 équipé d'une antenne télescopique intérieure verticale assez courte que j'ai utilisé d'où ce sinpo médiocre ». Heureusement qu'il existe une explication et que ce ne sont pas nos émetteurs qui posent problèmes. Sinon, Charlotte se remet à moi pour vous remercier de votre retour par rapport à son courrier des auditeurs. Et puis, bien sûr que je vais transmettre à Ligia votre petit message, cela va lui faire chaud au cœur. Elle nous manque beaucoup, vous savez, mais on espère l'avoir, ne serait-ce que de temps en temps, au micro de RRI. Merci à vous pour tous les détails sur notre programme, c'est très important pour nous de savoir quelles sont les rubriques et les programmes qui suscitent le plus votre attention. Des confirmations par cartes QSL seront bientôt en route vers Biganos. En attendant, gros bisous de la part de nous tous !


Bonjour à notre ami français, Gilles Gautier qui voudrait apprendre davantage sur les passe-temps préférés des séniors roumains. 

On dit souvent que la Roumanie englobe, en fait, deux pays : la Roumanie urbaine, celle des grandes villes comme Bucarest, Brasov, Cluj, Iasi, Constanta ou Timisoara et une autre, rurale, où la vie se déroule au même rythme que dans les années 1970. Dans cette partie de la Roumanie, les gens vieillissent très vite et au fur et à mesure que cela se passe, leur état physique et psychique se dégrade. Pas de loisirs pour la plupart d'entre eux, sauf les repas en famille, les messes à l'église ou les brins de causette avec les voisins. De temps en temps, les mairies locales organisent des fêtes champêtres ou des pèlerinages aux monastères pour des prix dégriffés, car, malgré un travail soutenu, la plupart de ces gens vivent dans la précarité. Ils s'occupent de leurs potagers et ils élèvent parfois des volailles, mais juste pour leurs besoins personnels.

La situation change si l'on se déplace en milieu urbain. Mais, même dans les grandes villes, le sort des séniors diffère en fonction de leurs moyens financiers, de leur état de santé, de leur degré de mobilité et de leur niveau d'éducation. Selon une enquête commandée en pandémie par l'Association « Jamais seul - Les amis des personnes âgées », un sénior roumain sur trois, soit 32% de la population âgée urbaine, se sent isolé et manque d'un entourage capable à lui donner un coup de main en cas de nécessité. Le sondage montre que dans la catégorie des ceux de plus de 65 ans vivant en milieu urbain,  une personne sur quatre, soit 450.000 personnes, se sent extrêmement seule et 36% des retraités se sentent plutôt seuls. Des facteurs comme la dégradation de leur état de santé ou la perte de leur partenaire de vie font que les séniors roumains n'arrivent plus à socialiser. Les chiffres sont inquiétants : 28% des retraités roumains n'interagissent qu'avec quatre personnes tout au plus, par mois, affirme l'Association « Jamais seul - Les amis des personnes âgées ». Selon les spécialistes, le sentiment de solitude contribue à la dégradation de l'état de santé des séniors roumains menant leur vie dans les villes. Sur leur ensemble, un quart affirme avoir le moral en berne et 39% des ceux qui se disent très seuls ont des soucis de santé. On assiste malheureusement, à un cercle vicieux, car la santé précaire ne fait qu'isoler davantage ces gens qui, du coup, se voient abandonner par la société. La plupart des séniors roumains, soit 64%, restent chez eux, à regarder la télé ou à faire la cuisine. Seulement 43% des retraités sortent se promener dans le parc ou dans leur quartier, 33% restent devant la télé et 27% ont des préoccupations diverses telles le jardinage ou d'autres hobbies. Plus on souffre de solitude, plus on a la tendance de s'isoler, s'alertent les experts qui remarquent que pour nombre de séniors roumains la prise de la retraite déclenche un sentiment d'inutilité. Faute de moyens financiers, faute de structures censées les accueillir pour les occuper, les retraités de Roumanie sont perçus souvent comme des victimes d'une société qui les délaisse. Ceux qui profitent vraiment de leur retraite sont plutôt les séniors issus des milieux éduqués, bien entourés, disposant de ressources financières leur permettant de voyager ou encore de s'occuper de leurs passions. Et puis, disons aussi que dans un pays où le niveau de vie est plutôt bas, nombre de séniors continuent à travailler même après la retraite pour pouvoir joindre les deux bouts. Et l'hiver n'est pas encore venu ! L'Association « Jamais seul - Les amis des personnes âgées » est une organisation non gouvernementale qui depuis 2015 soutient les pensionnaires des foyers pour les séniors de plusieurs villes roumaines telles Bucarest, Brăila, Ploieşti, Piteşti, Constanţa, Iaşi, Cluj-Napoca, Braşov, Râmnicu Vâlcea et Târgovişte.

Restons toujours en France pour un petit clin d'œil amical à nos amis du Club Radio DX d'Auvergne. Comment ça va ? Nous sommes ravis de vous savoir à l'écoute de nos émissions à propos desquelles vous dites et je cite « nos remerciements pour la qualité de vos émissions sur RRI qui ont fourni matière à notre bulletin ». Effectivement, j'ai devant moi le bulletin de la Radio DX Club d'Auvergne avec un petit mot chaleureux pour notre collègue Ligia qui a pris dernièrement sa retraite. Sachez, chers amis, que je lui ai fait parvenir votre message et elle en a été particulièrement touchée. Elle se joint à moi pour vous remercier et elle espère revenir, ne serait-ce que temps en temps, au micro de RRI. Par ailleurs, grand merci à votre équipe d'avoir consacré un petit article au thème de la Francophonie tel qu'il a été illustré dans une des éditions des Paroles jeunes et du Courrier des auditeurs. Cela nous rend très fiers et nous encourage à continuer à nous batailler pour faire perdurer les émissions en français sur les ondes de la radio nationale.


Comment va notre auditeur Jean Marc Olry de France ? Merci bien pour la très jolie carte postale et surtout pour le rapport d'écoute et les détails sur nos émissions qui figurent sur le verso. Vous avez donc aimé l'édition de notre programme touristique « Visitez la Roumanie » consacrée à Sighetul Marmatiei, près de la frontière avec l'Ukraine, tout comme le Jazz ou le flash infos. Et bien évidemment, notre ami a été à l'écoute du Courrier des auditeurs, l'occasion d'entendre en direct Valentina lui remercier pour ses cartes postales. Je confirme, nous avons bien reçu cette dernière. Ceci dit, bien des choses à vous et à vos proches et à la prochaine.


Madame, Monsieur, c'est tout pour aujourd'hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d'ici un mois à une nouvelle édition du courrier. En attendant, restez à l'écoute de RRI !



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Publicat: 2022-09-14 19:45:00
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