X

La semaine du 25 au 31 mars 2024

 

La Roumanie, 20 ans au sein de l’OTAN

 

Plusieurs institutions publiques ont marqué le 29 mars les deux décennies écoulées depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN. D’ailleurs des événements marquant cet anniversaire sont prévus tout au long de cette année. Parmi eux, un a eu lieu ce jeudi aux ministères des AE et de la Défense de Bucarest, lorsque fut lancée la campagne : « Born in NATO » (Né dans l’OTAN). Dédiée aux jeunes nés après  2004, cette campagne se propose de promouvoir le rôle et les valeurs de l’Alliance de l’Atlantique Nord dans le rang des nouvelles générations. Le lancement de la campagne a eu lieu en présence de la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminiţa Odobescu, qui a parlé à cette occasion de l’implication de la Roumanie au sein de l’Alliance et de sa contribution au renforcement de la sécurité et de la stabilité dans la région euro-atlantique. Pour rappel, le Partenariat Stratégique avec les Etats-Unis, conclu durant le mandat du président Emil Constatntinescu, 8 après la chute du communisme et la coopération avec l’Alliance durant la guerre en Yougoslavie sont considérés comme des étapes importantes dans le processus politique d’adhésion de la Roumanie à l’OTAN.

 

La Roumanie entre dans Schengen par ses frontières aériennes et maritimes

 

A compter de ce 31 mars la Roumanie adhère à l’espace Schengen de libre circulation européenne par ses frontières aériennes et maritimes. Cela se traduit par la levée des contrôles des papiers d’identité sur les 17 aéroports et ports maritimes, où les préparatifs en ce sens ont été finalisés. A compter de ce dimanche donc les Roumains qui voyagent à l’intérieur de l’UE et dans les pays associés à Schengen ne seront plus soumis aux contrôles des documents aux frontières et pourront se rendre directement aux portes d’embarquement. Cette entrée partielle de la Roumanie au sein de Schengen a été marquée vendredi par l’inauguration d’un nouveau terminal de départs extérieurs à l’Aéroport Traian Vuia de Timisoara (ouest). Etalé sur 1,2 hectares, celui-ci comporte 6 filtres de sécurité, 8 portes d’embarquement et 18 guichets pour le check-in.

 

Le Forum économique Roumanie – Moldova

 

Bucarest a accueilli mercredi le Forum économique Roumanie – Moldova. L’occasion pour les premiers ministres – roumain, Marcel Ciolacu, et moldave Dorin Recean – de mettre en avant l’intention de leurs pays d’interconnecter leurs marchés des capitaux. Cela permettrait aux entreprises moldaves d’élargir leurs activités et au pays d’avancer sur la voie de son intégration européenne. Selon le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, il est temps que les deux voisins commencent à mettre en place des investissements et des projets à fort impact économique. Il a donc encouragé les compagnies moldaves à se servir de la Bourse des valeurs de Bucarest en attendant que celle de Chisinau ait suffisamment de liquidités. A son tour, le chef du gouvernement moldave, Dorin Recean, a affirmé que même si l’interconnexion financière des deux marchés n’était pas facile à mettre en place, elle représenterait une opportunité pour que les compagnies moldaves s’élargissent et deviennent régionales.

 

Les prévisions de la CE pour la Roumanie

 

La Roumanie, aux côtés de cinq autres Etats, a fait l’objet d’une l’analyse approfondie que la Commission européenne a publié lundi dernier. Son objectif était d’évaluer si les Etats respectifs sont confrontés à des déséquilibres macroéconomiques dans le contexte du semestre européen. Selon l’analyse pour la Roumanie, le pays continuait à se confronter à des vulnérabilités liées aux comptes des finances publiques et à la balance commerciale. De l’avis de la Commission européenne, les déficits publics et du compte courant élevés, ainsi que le taux d’inflation également élevé, tous supérieurs aux niveaux d’avant la pandémie, rendent l’économie potentiellement vulnérable aux chocs. Selon l’analyse, des progrès ont été réalisés dans la réduction du déficit du compte courant en 2023, surtout grâce au resserrement de la politique monétaire et au ralentissement de la consommation privée. Le document indique aussi que « la poursuite d’une stratégie crédible de consolidation budgétaire est la priorité clé des politiques visant à atténuer les risques à la stabilité de l’économie. ». La Commission se rend compte que les vulnérabilités macroéconomiques de la Roumanie se sont accentuées à la suite de la pandémie, sur toile de fond d’une croissance extrêmement solide.

 

Le Forum Economique de la Francophonie, à Bucarest

 

La Roumanie a accueilli cette semaine la Mission économique de l’OIF et le Forum Economique de la Francophonie, soit la plate-forme la plus importante consacrée aux communautés des affaires des pays francophones. Y ont participé des entrepreneurs et des responsables des 88 pays membres de l’OIF. Au cours des 3 jours de rencontres et débats, les compagnies roumaines ont eu l’occasion de discuter de manière appliquée avec de potentiels partenaires d’affaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord, des Caraïbes et d’Europe. L’industrie agro-alimentaire, les technologies de l’information, l’énergie verte ou encore l’industrie médicale – ce ne sont que quelques secteurs d’activités visés par le Forum Economique de la Francophonie.

 

Une exposition d’exception des ouvrages de Brancusi, inaugurée à Paris

 

La ministre roumaine de la culture, Raluca Turcan s’est entretenue à Paris avec son homologue française Rachida Dati afin de discuter des projets communs dans le domaine. C’était l’occasion de souligner l’engagement politique fort des deux pays de continuer de développer la collaboration et de soutenir plusieurs événements culturels communs. Un de ces événements est « Brancusi: L’art ne fait que commencer » accueilli jusqu’au 1er juillet par le Centre Pompidou de Paris.

 

La rétrospective la plus grande dédiée à Brancusi ces trois dernières décennies, l’exposition offre au public plus de 200 sculptures, photographies, dessins, films et documents d’archive de l’atelier de Paris de l’artiste, des œuvres importants provenant de la Roumanie, de l’Académie roumaine, du Musée national d’art de la Roumanie, ainsi que du Musée d’art de Craiova, mais aussi de la part des institutions internationales, telles Tate Modern, MoMA, Guggenheim Museum, Philadelphia Museum of Art.

X

Headline

You can control the ways in which we improve and personalize your experience. Please choose whether you wish to allow the following:

Privacy Settings