En 1949, Nicolae Fotino était nommé premier secrétaire de l’ambassade de Roumanie à Prague. Il avait déjà connu Prague alors qu’il participait au grand Congrès Mondial des Étudiants de 1945. En 1995, Fotino se souvenait, lors d’un entretien conservé par le Centre d’Histoire Orale de la Radiodiffusion Roumaine, de cette rencontre avec la Tchécoslovaquie d’alors
Dans le nord de la Roumanie, entre les départements de Maramureș et Bistrița-Năsăud, nichée dans une région montagneuse aux paysages spectaculaires, se trouve une ligne de chemin de fer qui a marqué à la fois l’histoire des chemins de fer roumains et celle du régime communiste : c’est la voie ferrée qui relie Salva, située dans le département de Bistrița-Năsăud, aux localités de Vișeu de Jos et Vișeu de Sus, dans le Maramureș. Histoire.
Avant 1989, les Roumains regardaient avec envie leurs voisins yougoslaves. Bien que communiste, Josip Broz Tito, le dirigeant yougoslave, faisait figure de libéral dans un monde verrouillé par le contrôle de l’Etat sur la société. Voyager librement vers l’Occident, posséder un petit commerce, accéder à des biens de consommation, tout cela semblait à portée de la main de l’autre côté du Danube. Des produits de première nécessité venus de Yougoslavie disparaissaient en un clin d’œil des étals roumains. Et les émissions de la télévision yougoslave, captées en Roumanie, étaient suivies avec passion.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Roumains qui vivaient en Autriche-Hongrie furent enrôlés et envoyés au front pour défendre leur empire.
En 1916, lorsque la Roumanie entre dans la Grande Guerre aux côtés de l’Entente, Avramescu se fait remarquer à la tête de sa compagnie dans les batailles de Dobroudja, où il sera blessé. Réintégrant la première ligne, il prendra part à la bataille de Mărășești de 1917, où son unité maintient ses lignes sous les coups de boutoir de l’armée allemande.
Dans les mois qui ont suivi la chute du régime communiste, la bataille entre les partisans d’une société démocratique, arrimée à l’Ouest, et les partisans d’un statu quo et d’une société aux libertés limitées a fait rage. Le peuple de Timișoara, cette ville où la révolution débuta à mi-décembre 1989, donnera naissance à la société « Timișoara » qui rédige au mois de mars 1990 la célèbre proclamation qui portera le nom de la ville. Manifeste politique et civique, le document esquissait la voie souhaitée pour une Roumanie démocratique, moderne et occidentale, départie de son passé de dictature.
L’une des dates les plus sombres de l’histoire contemporaine de la Roumanie est celle du 6 mars 1945. Car c’est bien ce jour-là que sous la pression de l’émissaire soviétique Andrei Vychinski le premier gouvernement à majorité communiste, dirigé par Petru Groza, sera imposé au roi Michel. Ce gouvernement sera responsable du processus de soviétisation du pays, transformant une nation libre et démocratique en un État répressif et totalitaire. Le gouvernement Groza allait bientôt nationaliser les usines et les commerces, les infrastructures et une grande partie de logements privés. Il allait dissoudre les partis politiques et jeter en prison des centaines de milliers de personnes de tous âges et de toutes conditions sociales. Retour.
A la fin des années 1960, l'émission "Reflector/ Réflecteur" était censée mettre sur la sellette les dysfonctionnements présents dans certains domaines de la vie de la société socialiste de la Roumanie d’alors.
La triste notoriété d’Aiud, petite ville du Maramures, région située au nord de la Roumanie près de la frontière avec l’Ukraine, a abrité probablement la plus importante prison politique des années noires du régime communiste de Roumanie. Retour.
L’historienne Speranța Diaconescu ancienne fonctionnaire à l’Office culturel national de Bucarest raconte dans une interview de 1997, conservée par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, la manière que le régime communiste de l’époque a utilisée pour mettre à terre nombre de lieux de culte.
Cette année, l'Eglise orthodoxe roumaine fête 140 depuis qu’elle fut proclamée église autocéphale et 100 ans depuis la création de la Patriarchie de Roumanie, en 1925.
La Roumanie et le Japon entretiennent des relations diplomatiques depuis 1902, date à laquelle les deux pays ont signé un traité commercial. Pendant la Première Guerre mondiale, la légation roumaine à Tokyo a été ouverte en 1917. Auparavant, l'espace japonais avait été décrit par un Roumain dans le dernier quart du XVIIe siècle, Nicolae Milescu, un routard qui avait voyagé en Extrême-Orient. Retour.
En 1975, une déclaration appelée l’Acte final d'Helsinki était signée dans la capitale finlandaise, censée trouver une solution unitaire aux problèmes de l’Europe, malgré le Rideau de Fer qui, à la fin des années 1940, avait divisé le Vieux Continent entre l’Occident capitaliste et l’Est communiste. Plusieurs principes reposaient à la base de cet accord, dont renouer des relations plus détendues et s’abstenir à la violence, deux normes strictement respectées. Retour, 50 ans après la signature de cet Acte.
L’histoire de l’urbanisme bucarestois était souvent traversée de visions contradictoires, écartées entre modernité et tradition.
Sport cérébral entre tous du fait de sa complexité et des exigences d’anticiper la stratégie de l’adversaire, les échecs demeurent un sport extrêmement populaire à travers le monde, la Roumanie n’en faisant pas exception. Histoire.