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Margareta Pâslaru

Il s’agit d’une des artistes roumaines les plus connues,
avec une activité artistique ininterrompue de pas moins de 65 ans. D’ailleurs,
avant de célébrer son 80e anniversaire, le 9 juillet dernier, elle avait déjà
enregistré pas moins de 1000 chansons. La première pièce que nous avons choisie
est une composition de Radu Şerban, « A deux doigts du bonheur » (La un pas de
fericire), avec laquelle l’artiste a participé au plus grand Festival de
musique de Roumanie à cette époque-là, le Festival National de Musique de Mamaia.
C’était en 1965.




Grâce à son talent inné, Margareta Pâslaru a été très appréciée du public dès le début de sa carrière, lorsqu’elle
avait 15 ans à peine. D’ailleurs, elle a suivi des cours de piano et de harpe,
ainsi que de ballet et de peinture (il faut ajouter que son grand-père était
sculpteur). Ayant cette formation, elle est devenue chanteuse, auteure-compositrice,
actrice de théâtre et de film, metteuse en scène, productrice, scénariste, écrivaine,
ainsi qu’animatrice d’émissions pour la radio et la télévision.

La voix de Margareta
Pâslaru a un timbre grave
unique. Alors la célèbre artiste Maria Tănasel’a encouragée à chanter aussi des pièces de musique folklorique.
Qui plus est, quand elle avait 18 ans, Margareta Pâslaru a reçu son premier
rôle dans un film. Elle a joué aussi sur les scènes des grands théâtres en
compagnie d’acteurs célèbres. Elle a été invitée au théâtre radiophonique
aussi. Toute son activité musicale a été bien récompensée. Un des films
célèbres de la cinématographie roumaine dans lesquels Margareta Pâslaru a joué est « Veronica », un conte de fées avec une musique
mémorable. Elle y a joué le rôle de la Fée Marraine et y a chanté « La chanson
de la Fée ».




Par ailleurs, Margareta
Pâslaru a connu un grand succès non seulement en Roumanie, mais
aussi en dehors du pays. Même si elle a été invitée à chanter dans des
spectacles de l’étranger, les autorités communistes lui ont refusé le départ de
Roumanie. Alors, en 1983 elle est partie définitivement pour les Etats-Unis
pour se réunir avec son mari. Les autorités communistes ont puni son geste :
elles ont retiré tous ses disques et ont interdit la diffusion de ses chansons.
Depuis la chute du régime communiste, en décembre 1989, Margareta Pâslarurevient régulièrement en Roumanie,
où le public ne l’a jamais oubliée. La radio a repris la diffusion de ses
chansons, elle a des apparitions télévisées régulières et continue à lancer des
disques.





« Si dans la jeunesse on s’efforce de se faire une
renommée, à maturité il faut s’en servir pour le bien de son proche » – c’est
le principe de Margareta Pâslaru, qui ces 30 dernières années a mis sa créativité au
service des actions charitables. Presque chaque année ; elle a offert aux
causes humanitaires (UNICEF, la Croix-Rouge, la Banque d’aliments, des hôpitaux
pour les enfants etc) tous les revenus obtenus suite aux ventes des albums
lancés. Cette année, lorsqu’elle marque non seulement son 80e anniversaire
mais aussi 65 ans d’activité musicale le Musée National d’Histoire de la
Roumanie lui a dédié une exposition intitulée « Une légende… Margareta
Pâslaru – 65 ans de carrière »
qui offre aux visiteurs l’occasion d’admirer des pièces vestimentaires de
l’artiste, des disques rares, des affiches des spectacles de théâtre et des
concerts de musique, diplômes, prix, distinctions etc. Elle a lancé aussi un
nouvel album intitulé « Le temps ne meurt pas. Margareta Pâslaru 65 ans dans le showbiz ». Les revenus de ces
deux événements seront offerts au programme « L’ambulance pour les
monuments ».

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