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« Entre la Roumanie et la France. Un parcours artistique remarquable »

expozitie intre Romania si Franta foto muzeulbucurestiului

30 ans depuis l’adhésion à part entière de la Roumanie à l’OIF

 

Inaugurée à la fin de l’année dernière, l’exposition annuelle de la Pinacothèque de Bucarest s’inscrit dans le contexte des événements censés marqués les 30 ans depuis l’adhésion à part entière de la Roumanie à l’OIF. En effet, la moitié du XIXème siècle, marque par les ouvrages exposés le moment où les peintres roumains approchent à grands pas l’art européen. Theodor Aman, fondateur de l’Ecole des Beaux Arts de Bucarest, figure parmi les artistes roumains ayant fait leurs études à Paris. Mme Angelica Iacob, à la tête de la Section consacrée aux Beaux-Arts du Musée de la capitale roumaine passe en revue les coups de coeur de l’exposition „Entre la Roumanie et la France. Un parcours artistique remarquable”.

 

« Cette exposition réunit des oeuvres des artistes roumains de la fin du XIXème siècle et du début du Xxème siècle. Et je pense notamment à Theodor Aman, Nicolae Grigorescu et Ion Andreescu. De grands artistes, très connus, mais qui sont présents dans notre exposition avec des ouvres inédites. Par exemple, nous avons choisi plusieurs paysages qu’Aman a peints en France, parmi lesquels „Promenade dans le parc”. S’y ajoutent des croquis portant la signature de Nicolae Grigorescu, dont „Homme dans un costume” ou d’autres tableaux intéressants et moins connus comme „Souvenir de Barbizon”. C’est un ouvrage qui nous rappelle le fait que les peintres roumains arrivés en France ont étudié non seulement à Paris, mais aussi à la célèbre école de Barbizon, en contribuant de cette manière au renouvèlement du langage artistique dans la peinture du XIXème siècle. Parmi les oeuvres datant de cette période-là, nous avons aussi un paysage inédit, récemment restauré, réalisé par Filip Marin dans la Forêt de Fontainebleue. Cet artiste est connu notamment pour ses sculptures. C’est un sculpteur très présent dans le patrimoine de la Pinacothèque de Bucarest et nous sommes contents de pouvoir offrir au public une nouvelle perspective de son art. »

 

L’art au cœur des relations diplomatiques roumano- françaises

 

Pendant la période l’entre deux guerres, de nombreux artistes roumains choisissent de partir en France pour étudier la peinture avec des noms célèbres tels Lucien Simon, Jean-Paul Laurens, Henri Mattise. Angelica Iacob, à la tête de la Section consacrée aux Beaux-Arts du Musée de la capitale roumaine, poursuit:

 

« Comme vous le savez peut-être déjà, beaucoup d’artistes roumains se sont orientés vers la France pour visiter les expositions et surtout, pour étudier aux côtés de leurs confrères français et étrangers.De cette manière ils ont contribué à l’épanouissement d’un art qui à l’époque, était en plein processus de modernisation. Parmi les peintres roumains, il y en a qui ont exposé à Paris. Il convient de préciser que la Roumanie a inauguré un Salon des artistes indépendants similaire à celui de Paris. Donc, voilà, il y a des similitudes entre l’art roumain et français. Notre exposition se propose de surprendre les rapports entre certains artistes français et les personnes de l’époque, de Roumanie. Voilà pourquoi nous avons ouvert une petite section consacrée aux collectionneurs Anastase et Elena Simu dont les portraits ont été réalisés par Antoine Bourdelle, un artiste français très connu. Disons aussi que l’exposition de Bucarest offre au public la chance d’admirer une sculpture en bronze de Jean-Antoine-Marie „Antonin” Idrac (1849-1884), qui a été offerte par le Conseil communal de la ville de Paris à la Municipalité de Bucarest, le 22 août 1938. Cette sculpture a été transférée par la suite du cabinet du maire général de la capitale roumaine à la Pinacothèque de Bucarest. C’est un ouvrage qui met en lumière les fortes relations diplomatiques roumano- françaises. »

 

L’exposition „ Entre la France et la Roumanie, un parcours artistique remarquable”, gérée par les commissaires d’exposition Elena Olariu et Angelica Iacob est ouverte jusqu’en septembre. (trad : Ioana Stancescu)

Categories: RRI Culture
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