07.04.2025
Poursuite en Roumanie de la campagne électorale pour les élections présidentielles qui se terminera le 3 mai, à l'aube, à la veille du premier tour de scrutin/Le gouvernement roumain annonce l’élaboration de plans d'aide aux secteurs qui pourraient souffrir à cause des nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis.
Newsroom, 07.04.2025, 13:57
Elections – Poursuite en Roumanie de la campagne électorale pour les élections présidentielles qui se terminera le 3 mai, à l’aube, à la veille du premier tour de scrutin. Onze candidatures déposées au Bureau électoral central (BEC) sont restées définitives. Il s’agit de quatre candidats indépendants et de sept soutenus par des partis ou des alliances électorales. Selon la Constitution, le Président de la Roumanie est élu au suffrage universel, égal, direct, secret et librement exprimé. Le candidat qui a obtenu, au premier tour de scrutin, la majorité des voix des électeurs inscrits sur les listes électorales est déclaré président élu. Si aucun des candidats n’a réuni cette majorité, un second tour de scrutin sera organisé le 18 mai, entre les deux premiers candidats déterminés dans l’ordre du nombre de voix obtenues au premier tour. Le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix au second tour est déclaré élu.
Tarifs – Le gouvernement roumain annonce l’élaboration de plans d’aide aux secteurs qui pourraient souffrir à cause des nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis. Les mesures proposées seront expliquées en détail avec les entreprises touchées, afin de minimiser l’impact de ces tarifs sur les entreprises roumaines, selon le ministre des Finances Tánczos Barna. Il s’agit de représentants de l’Association Concordia, la plus grande organisation patronale du pays, et de ceux de l’ACAROM, qui est l’association des industriels du domaine de la construction d’automobiles et de composants automobiles. L’année dernière, les entreprises roumaines ont exporté des produits d’une valeur de plus de deux milliards de dollars vers les États-Unis, notamment des appareils électroniques et de l’électroménager, de l’acier et de l’aluminium. L’industrie automobile nationale, qui fournit des composants principalement aux grandes marques allemandes, est indirectement touchée et de nombreuses entreprises pourraient être contraintes de réduire leur production, voire de se restructurer.
OTAN – Depuis 2004, année de son adhésion à l’Alliance Nord-Atlantique, la Roumanie célèbre le premier dimanche d’avril la Journée de l’OTAN, dédiée à la démocratie, à l’esprit européen et euro-atlantique. La relation transatlantique demeure le pilier essentiel de la sécurité collective, a déclaré le ministre de la Défense nationale, Angel Tîlvăr, à l’occasion du 21e anniversaire de l’adhésion. Présent dimanche, aux côtés des militaires, à la cérémonie organisée dans la garnison de Focșani (est), il a également déclaré que l’adhésion à cette alliance apportait à la Roumanie les garanties de sécurité les plus solides. Le président par intérim Ilie Bolojan a également envoyé un message d’anniversaire dans lequel il a déclaré que dans le contexte international actuel, plus que jamais, l’adhésion à l’OTAN constitue à la fois une garantie de sécurité et une base solide pour que la Roumanie puisse poursuivre son développement et se profiler comme un pilier de la stabilité régionale et comme un allié responsable. L’adhésion du pays a commencé avec l’invitation faite au sommet de Prague en 2002, devenue effective par l’obtention de l’adhésion deux ans plus tard, au sommet d’Istanbul, pour que la Roumanie adhère officiellement le 29 mars 2004, en déposant les instruments de ratification auprès du Département d’État américain, pays dépositaire du Traité de l’Atlantique Nord. Quatre jours plus tard, le 2 avril, a eu lieu la cérémonie officielle de levée du drapeau roumain au siège de l’OTAN.
Burduja – Le corridor sud de transport du gaz de l’Azerbaïdjan vers l’Europe a changé d’une manière significative le marché du gaz sur le continent et a contribué à la réduction de la dépendance du gaz russe, mais le projet doit être élargi notamment vers les Balkans et l’Europe du sud-est a écrit sur Facebook, le ministre roumain de l’énergie, Sebastian Burduja. Il a participé la semaine dernière à une réunion ministérielle à ce sujet à Bakou. De l’avis de M Burduja, le projet Neptun Deep en mer Noire consolidera la Roumanie en tant que plus important producteur gazier de l’Union européenne et un fournisseur de sécurité énergétique de la région.
Travail – La ministre du Travail du gouvernement de Bucarest, la social-démocrate Simona Bucura-Oprescu, est attendue aujourd’hui devant la Chambre des Députés, pour répondre aux demandes de l’USR d’opposition de présenter les mesures de protection des personnes se trouvant dans des maisons de retraite et des foyers d’enfants. Les débats visent les actions que le ministère du travail a déroulées pour protéger les enfants et les adultes de ces centres, pour renforcer les mécanismes de contrôle et assurer les ressources nécessaires pour des services sociaux de qualité.
Culture – La ministre roumaine de la Culture, Natalia Intotero, participe, ces lundi et mardi, à Varsovie, en Pologne, à une réunion informelle de ses homologues de l’Union européenne, dont le thème principal est le rôle de la culture dans la consolidation de l’identité européenne. Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent le soutien aux jeunes artistes, la protection du patrimoine culturel et la définition d’un nouveau cadre stratégique pour les politiques culturelles européennes, connu sous le nom de « Boussole culturelle », selon un communiqué du ministère. Natalia Intotero défendra la promotion de la culture non seulement comme vecteur d’identité, mais aussi comme instrument de résilience et de cohésion sociale, dans une Europe touchée par de multiples crises. La réunion de Varsovie souligne l’importance de la coopération européenne dans le domaine de la culture et l’engagement de la Roumanie à contribuer activement à façonner l’avenir des politiques culturelles au niveau européen, mentionne la source citée.
Météo – Il fait particulièrement froid en Roumanie pour cette période de l’année, surtout après plusieurs jours de températures plus élevées. Les maxima iront aujourd’hui de 0 à 9 degrés. Le trafic ferroviaire s’est déroulé dimanche avec difficulté, notamment dans les départements d’Iaşi (est) et Braşov (centre). A cause de la neige et le vent fort, plusieurs arbres sont tombés sur les lignes électriques et interrompu le trafic ferroviaire. Le ministre de l’énergie, Sebastian Burduja, a annoncé une hausse de la consommation d’énergie et de gaz en cette période mais il a précisé que qu’aucun problème d’alimentation en énergie n’était envisagé, dans le contexte de cet épisode hivernal inattendu, caractérisé par une baisse sévère des températures, le vent fort et des neiges. M Burduja a précisé qu’environ 2 400 foyers avaient été plongés dans le noir dimanche en soirée à cause des arbres qui sont tombés sur les réseaux d’électricité.
Entre temps, il fait froid à Bucarest aussi. Les maxima ne dépasseront pas les 4 degrés.