09.04.2025 (mise à jour)
Les leaders de l'USR envisagent de retirer le soutien à la candidate de ce parti aux élections présidentielles, Elena Lasconi/Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a participé à une réunion du Conseil des investisseurs étrangers.
Newsroom, 09.04.2025, 14:35
Union Savez la Roumanie – Le Bureau national de l’Union sauvez la Roumanie a décidé à une ample majorité de convoquer le Comité politique pour se prononcer sur le retrait du soutien dans la course présidentielle à la cheffe du parti, Elena Lasconi. Le comité politique, organisme qui représente la direction élargie du parti devrait décider aussi du soutien accordé au maire général de Bucarest, Nicuşor Dan, qui se porte candidat indépendant aux élections du mois de mai. Le vice-président de l’USR, le maire de Timisoara, Dominic Fritz, a expliqué que cette décision était nécessaire pour qu’au moins un candidat pro-européen puisse arriver au second tour et a précisé que l’USR devrait mettre au premier plan la responsabilité pour le pays. Elena Lasconi a exclu la possibilité de se retirer de la course pour la fonction la plus importante de l’Etat roumain. Elle a souligné que la décision du parti de soutenir Nicuşor Dan était « extrêmement mauvaise » et a exprimé sa conviction qu’elle serait « le meilleur président de la Roumanie ».
Investissements – Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a participé à une réunion avec le Conseil des investisseurs étrangers. Il a déclaré que ce le progrès enregistré en Roumanie ces dernières années était le résultat du mélange d’investissements roumains et étrangers et a souligné que le temps était venu pour que les politiciens créent les conditions pour que les investisseurs étrangers continuent à se développer dans notre pays. M Bolojan espère également que les décideurs roumains fassent état de sagesse afin que le pays puisse surmonter les défis causés par le contexte économique compliqué. Pour sa part, le président du Conseil des investisseurs étrangers, Daniel Anghel, a déclaré que le milieu des affaires avait besoin de prédictibilité, de transparence et de clarté législative pour regagner la confiance. Il a montré que l’effort d’investissement annuel moyen devrait se chiffrer à environ 35 % du produit intérieur brut au cours de la période 2024-2030, pour atteindre les 28 à 30 % du PIB de 2031 à 2040. L’étude la plus récente sur la perception des entreprises révèle que la Roumanie n’est plus aussi attrayante pour les investissements, dont le rythme est tombé à un niveau proche de celui rapporté durant la pandémie de coronavirus.
Gouvernement – Ce mercredi, l’exécutif de Bucarest tient sa deuxième réunion de la semaine. À l’ordre du jour figure la stratégie pour un gouvernement ouvert 2025 – 2030. Cette stratégie vise à devenir un pilier important pour le développement d’une administration publique efficace, transparente et inclusive qui protège les droits fondamentaux des citoyens, tout en augmentant la confiance et la qualité des interactions entre les citoyens et les institutions de l’État. Ce mercredi également, les ministres du gouvernement de coalition PSD-PNL-UDMR analysent trois projets d’ordonnances d’urgence : l’une porte sur la campagne nationale de reboisement, la deuxième sur le cadre de compétences numériques pour les citoyens roumains et la troisième sur l’octroi de prêts par le Trésor public.
Retraites – Le Conseil Supérieur de la Magistrature de Roumanie a réagi aux propositions d’amendement de la loi sur les régimes spéciaux de retraites. Dans une déclaration, le Conseil Supérieur de la Magistrature a averti que toute modification des droits des juges et des procureurs doit être effectuée conformément aux normes constitutionnelles et, dans tous les cas, à la suite d’un dialogue avec les représentants du pouvoir judiciaire. Le projet de loi sur les pensions des juges, initié par la coalition PSD-PNL-UDMR au pouvoir, a été déposé au Parlement mardi. Il prévoit le report progressif de l’âge de départ à la retraite des magistrats et l’abaissement du plafond de calcul des pensions à 65% des revenus.
Baccalauréat – Un tiers des élèves roumains de terminale ne passeraient pas le baccalauréat parce qu’ils n’obtiendraient pas la note minimale de 5/10 en roumain. Les résultats des simulations présentés mardi par le ministère de l’Education révèlent que seuls 66 % des lycéens obtiendraient plus de 5/10 dans cette matière. Le pourcentage de notes supérieures ou égales à 5 dans l’épreuve obligatoire de profil est de 63%, et d’environ 70% dans l’épreuve facultative de profil. Les notes des simulations ne sont pas rendues publiques, mais sont communiquées à chaque élève. Cette année, les épreuves écrites du baccalauréat débutent le 10 juin.
Pêche – La Roumanie a officiellement entamé sa période d’interdiction générale de la pêche, qui s’étendra jusqu’au 7 juin. Cette mesure, d’une durée de 60 jours, vise à protéger les ressources halieutiques pendant la période de reproduction, garantissant ainsi la préservation de la faune aquatique. Des exceptions subsistent selon les zones : dans les eaux territoriales, l’interdiction sera en vigueur du 24 avril au 7 juin inclus, tandis que dans les eaux frontalières avec l’Ukraine, elle s’appliquera du 16 avril au 30 mai. À noter qu’à partir de cette année, l’arrêté encadrant cette interdiction devient pluriannuel. Les autorités n’interviendront désormais qu’exceptionnellement, pour ajuster les périodes ou cibler certaines espèces, conformément à la nouvelle loi sur la pêche adoptée l’an dernier.