14.06.2025 (mise à jour)
Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé dans un communiqué samedi qu'il suivait de près l'escalade de la situation sécuritaire au Moyen-Orient. / Le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a participé samedi à la cérémonie d'anniversaire du 40e anniversaire de l'établissement de l'Espace Schengen de libre circulation, organisée au Luxembourg, dans la localité Schengen.
Newsroom, 14.06.2025, 18:06
[mise à jour 19:00]
Iran – « Le niveau d’activité radioactive après l’attaque israélienne sur les sites nucléaires iraniens est resté inchangé et à des niveaux normaux, ce qui indique qu’il n’y a pas d’impact radiologique externe sur la population ou l’environnement », mais a produit une « contamination radiologique et chimique à l’intérieur des installations ». Cette déclaration a été faite par le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, qui a organisé une réunion d’urgence. Selon la BBC, lors de cette réunion, toutes les parties ont souligné que le dialogue et la diplomatie étaient les seuls moyens d’avancer. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé l’Iran et Israël à mettre fin à l’escalade, ajoutant que la paix et la diplomatie devaient prévaloir. Pour sa part, le pape Léon a appelé samedi les autorités iraniennes et israéliennes à agir avec « raison » et à emprunter la voie du dialogue, déclarant qu’il suivait la situation avec « une grande inquiétude ». L’Iran et Israël ont continué à se bombarder mutuellement samedi, malgré les appels internationaux à l’arrêt de l’escalade du conflit, les deux parties faisant état de victimes. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que les frappes israéliennes avaient fait reculer le programme nucléaire iranien de plusieurs années et que d’autres frappes étaient à venir. Pour sa part, l’Iran a déclaré que le dialogue avec les États-Unis sur le programme nucléaire de Téhéran était « dénué de sens » après les frappes israéliennes et a accusé Washington de soutenir l’attaque.
[mise à jour 18:00]
Moyen-Orient – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a annoncé dans un communiqué samedi qu’il suivait de près l’escalade de la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Le ministère des Affaires étrangères a exprimé sa profonde inquiétude quant aux répercussions possibles sur la situation sécuritaire dans la région et considère que toute nouvelle escalade pourrait avoir des conséquences dramatiques dans un contexte déjà instable. Dans le même temps, la Roumanie reste attachée à la stabilité au Moyen-Orient et exhorte toutes les parties à faire preuve de retenue et à revenir à la diplomatie. Nous soutenons fermement une solution diplomatique et négociée au dossier nucléaire iranien », a ajouté le ministère, précisant que la Roumanie continuera à se coordonner étroitement avec ses alliés et partenaires. Selon le ministère des affaires étrangères, la préoccupation immédiate du ministère est la sécurité des citoyens roumains dans la région. En même temps, les ambassades et les bureaux consulaires de la Roumanie sont entièrement mobilisés et prêts à offrir leur assistance – ajoute le ministère de Bucarest.
Schengen – Le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a participé samedi à la cérémonie d’anniversaire du 40e anniversaire de l’établissement de l’Espace Schengen de libre circulation, organisée au Luxembourg, dans la localité Schengen. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, dans son discours, le ministre a souligné l’importance historique de l’appartenance de la Roumanie à l’espace de libre circulation et son rôle dans le renforcement de la cohésion, de l’unité et de la résilience du projet européen. Il a souligné qu’il s’agissait du premier anniversaire de la Roumanie en tant qu’État membre à part entière de l’espace Schengen, son processus d’adhésion s’étant achevé le 1er janvier 2025. Dans le même temps, M. Hurezeanu a souligné l’importance de l’espace Schengen pour la protection des libertés et la prospérité accrue des citoyens européens, ainsi que la responsabilité partagée de protéger la libre circulation et de renforcer la sécurité intérieure européenne – ajoute le communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères.