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Premier ministre – Le premier ministre de la Roumanie doit être une personne intègre, sans problèmes pénaux, être en capacité de diriger un gouvernement et avoir le soutien d’une majorité parlementaire, a déclaré le président Klaus Iohannis. Il aura, lundi, des consultations avec tous les partis politiques parlementaires pour désigner un nouveau premier ministre, après que le cabinet de gauche dirigé par Sorin Grindeanu a été destitué par motion de censure par la coalition PSD – ALDE qui l’avait elle-même proposé.
Newsroom, 23.06.2017, 15:45
Premier ministre – Le premier ministre de la Roumanie doit être une personne intègre, sans problèmes pénaux, être en capacité de diriger un gouvernement et avoir le soutien d’une majorité parlementaire, a déclaré le président Klaus Iohannis. Il aura, lundi, des consultations avec tous les partis politiques parlementaires pour désigner un nouveau premier ministre, après que le cabinet de gauche dirigé par Sorin Grindeanu a été destitué par motion de censure par la coalition PSD – ALDE qui l’avait elle-même proposé.
Entretien – En marge du Conseil, le président Klaus Iohannis a eu vendredi, à Bruxelles, un entretien bilatéral avec son homologue français, Emmanuel Macron, qui participe en première aux travaux du Conseil européen. Le chef de l’Etat roumain a précisé que l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, l’état et les perspectives des relations franco-roumaines ainsi que la situation politique de Bucarest avaient figuré à l’agenda. M Iohannis, qui a fait une visite en Allemagne pendant laquelle il a rencontré son homologue Frank-Walter Steinmeier et la chancelière Angela Merkel, s’est rendu de là à Bruxelles. Rappelons qu’au début du mois, l’agenda de politique étrangère du président roumain a comporté une visite de travail de cinq jours aux Etats Unis, dominée par la rencontre qu’il a eue avec le leader de la Maison Blanche, Donald Trump.
Conseil européen – Le Conseil européen d’été se poursuit aujourd’hui à Bruxelles, par des discussions sur l’économie et le commerce. Selon l’envoyée de Radio Roumanie, les leaders des Etats membres de l’UE doivent confirmer une nouvelle fois leur engagement de promouvoir le commerce libre et les investissements, à condition que les bénéfices soient mutuels. A l’agenda également – la migration clandestine et une analyse des mesures à adopter pour la combattre. Jeudi, les participants au sommet ont convenu de prolonger de six mois les sanctions économiques contre la Russie et d’intensifier la lutte contre le terrorisme. Le Conseil européen a décidé de coopérer de manière plus étroite avec l’industrie en ligne et a demandé aux compagnies de réseaux sociaux de prévenir les incitations au terrorisme sur Internet. Au nom de la Roumanie, le président Klaus Iohannis a plaidé pour une collaboration étroite de tous les 27 Etats membres dans le domaine sécuritaire. Il s’est également prononcé contre ce qu’il a appelé le parallélisme avec l’OTAN et pour créer des structures communautaires complémentaires par rapport à celles de l’Alliance.
Brexit – L’ambassadeur britannique à Bucarest, Paul Brummell, a déclaré qu’en dépit du Brexit, le Royaume Uni reste un ami et un partenaire pour la Roumanie. Il a affirmé que 2017 est l’année la plus intense de la dernière période en matière de partenariat militaire entre Londres et Bucarest. « Les Roumains qui vivent, travaillent et étudient au Royaume Uni sont les bienvenus », a ajouté l’ambassadeur, qui s’est déclaré enchanté des qualités des médecins roumains qui exercent dans son pays. A son tour, le chef en exercice de la diplomatie de Bucarest, Teodor Meleşcanu, a souligné que le volume des échanges commerciaux entre la Roumanie et la Grande Bretagne s’est chiffré, en 2016, à 4 milliards d’euros. M Melescanu a également mentionné la passion pour la Roumanie de l’héritier de la Couronne britannique, le prince Charles, qui vient souvent ici, où il a plusieurs propriétés.
Moldova – La chancelière allemande, Angela Merkel, considère que la situation en République de Moldova doit être suivie avec attention par les institutions européennes. Elle a eu cette réflexion lors d’une réunion du Parti populaire européen, qui a eu lieu à Bruxelles, où elle a discuté avec une ancienne candidate à la présidence, la réformatrice pro-européenne Maia Sandu, vaincue au scrutin de l’année dernière par le socialiste philo russe Igor Dodon. Toujours à Bruxelles, l’eurodéputé social-démocrate roumain Andi Cristea a affirmé que les déclarations du président de la République de Moldova, le philo-russe Igor Dodon, n’ont pas de rapport avec la réalité et qu’elles font preuve d’irresponsabilité politique. Coprésident du Comité parlementaire UE-République de Moldova, Cristea a infirmé de manière catégorique les affirmations de Dodon, selon lesquelles à peu près la moitié de l’argent européen destiné à la République de Moldova aurait été volé à Chişinău. Elu à la fin de l’année dernière, le leader socialiste de Chisinau se prononce pour l’annulation des accords d’association et de libre échange entre Bruxelles et la République de Moldova et pour sa ré-orientation vers l’Union eurasiatique, dominée par la Russie.
Rugby – La sélection nationale de rugby de la Roumanie prépare le match-test de samedi soir, à Bucarest, contre la sélection du Brésil. Les deux équipes, situées dans des échelons différents du classement mondial, ne se sont plus rencontrées jusqu’ici. La Roumanie est une présence constante aux tournois finaux mondiaux, alors qu’au Brésil, le rugby est à peine à ses débuts. Les rugbymen roumains rentrent d’une tournée en Asie et en Amérique du Nord ; ils ont dépassé le Canada 25-9 et ont perdu face au Japon, 33-21.
