La Fête nationale de la Roumanie
Ce lundi 1er Décembre, la Fête Nationale de la Roumanie a été marquée à travers le pays par des défilés, des cérémonies militaires et religieuses, mais aussi par de nombreuses manifestations culturelles.
Corina Cristea, 02.12.2025, 12:42
Se souvenir du 1er Décembre 1918
Célébrée le 1er Décembre, chaque année, depuis 1990, la Fête Nationale de la Roumanie est un moment de gratitude, de solidarité et de commémoration de la lutte pour l’unité et l’identité nationale. Cette année, l’on a marqué les 107 ans depuis l’Union des provinces de Transylvanie, du Banat, de Crisana et du Maramures avec le Royaume de la Roumanie, lors de la grande Assemblée nationale, réunie à Alba Iulia, au centre du pays, le 1er décembre 1918. Depuis, cette date a été considérée comme décisive pour l’unité nationale de tous les Roumains.
Des défilés militaires spectaculaires à travers le pays
Comme d’habitude, des défilés et des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu partout dans le pays, dont la plus grande manifestation s’est tenue à Bucarest, où ont défilé quelque 3000 militaires roumains et étrangers appartenant aux structures de l’OTAN, accompagnés de leurs équipements et véhicules les plus modernes. Un autre défilé militaire spectaculaire a eu lieu à Alba Iulia, surnommée la ville de l’Union, avec plus de 1000 militaires, y compris des Polonais des structures alliées, avec de la technique terrestre de combat. En même temps, à Contanta, dans le sud-est du pays, principale ville-port à la mer Noire, les marins ont été au centre de l’attention. Le public a pu les admirer aux côtés des membres des forces de l’Armée terrestre et celle de l’air, accompagnés aussi par les militaires étrangers déployés sur la base de Mihail Kogalniceanu. Dans l’ouest de la Roumanie aussi, à Timisoara, des milliers de personnes ont assisté à un défilé tout aussi intéressant.
Les présidente roumain invite au calme et à l’équilibre
« Nous célébrons aujourd’hui l’Union de 1918, un moment historique pour la Roumanie, un moment où le rêve de plusieurs générations est devenu réalité. Cela signifie, d’une part, que nous ne venons pas de nulle part, qu’il y a eu une société et une classe politique capables de réunir leurs énergies pour accomplir un idéal. Et cela veut dire aussi que la mémoire de ces gens nous oblige à tenter à être à la hauteur de ce qu’ils ont réussi à faire ». Ce fut le message adressé aux Roumains de Roumanie et du monde entier par le président roumain Nicusor Dan.
Il a également fait appel au calme et à l’équilibre lorsqu’il est question de débattre des problèmes concernant la société roumaine : « L’invitation que je lance à tous est de baisser le niveau de notre voix, de discuter de manière calme et équilibrée des problèmes auxquels notre société est confrontée, sans essayer de les cacher, mais tout en gardant notre calme et notre équilibre. Je vous invite également à essayer de nous écouter les uns les autres. Au-delà du bruit inévitable, nous trouverons sans doute des points de vue communs sur lesquels nous pourrons construire ».
Des messages venus des quatre coins du monde
À l’occasion de la Fête Nationale de la Roumanie, des leaders du monde entier ont transmis, à leur tour, des messages au peuple Roumain. Parmi eux, le président américain Donald Trump a souligné la relation bilatérale étroite et le rôle stratégique de la Roumanie dans la région de la mer Noire et il s’est félicité de la contribution roumaine à la sécurité régionale et au sein de l’Alliance de l’Atlantique Nord. A son tour, le président de la France, Emmanuel Macron, a transmis un message mentionnant la sécurité en tant que point central de la relation bilatérale, Roumanie – France. La présidente de la République de Moldova voisine, Maia Sandu, a quant à elle rappelé l’importance du moment historique du 1er Décembre 1918, alors que le leader de Kiev Volodymyr Zelensky, a apprécié le soutien ferme de la Roumanie pour la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans le contexte de la guerre déclenchée par la Fédération de Russie. (trad. Valentina Beleavski)