Une semaine avec Wajdi Mouawad
Mardi
Andrei Popov, 29.07.2014, 15:12
Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…
C’est au Liban, en 1968, que Wajdi Mouawad voit le jour. 11 ans plus tard, avec sa famille, il s’installe en France et, enfin, au Québec, à Montréal, en 1983. Un parcours culturel qui marque profondément le devenir de cet artiste, l’empreinte de chacune de ces trois destinations se retrouvant, par la suite, dans toutes les dimensions de ses créations, écrites ou scéniques. Mais comment voit-on la liberté, lorsqu’on change de référence culturelle? Quelle sorte de liberté se donne l’artiste lorsqu’il travaille, dans ces conditions?
Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest