Une semaine avec Wajdi Mouawad
Vendredi
Andrei Popov, 01.08.2014, 15:46
Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…
Les projets de Wajdi Mouawad lont poussé parmi les artistes incontournables du théâtre mondial contemporain. Une de ses œuvres les plus connues est la tétralogie « Le sang des promesses », réunissant « Littoral », « Incendies », « Forêts » et « Ciels ». Créé et modifié en une dizaine dannées, ce quatuor de pièces, comme il lappelle lui-même, porte sur lhéritage, les liens de sang, la transmission et la mémoire. Des textes grâce aussi auxquels Wajdi Mouawad se voit attribuer le prix de lAcadémie française pour lensemble de son œuvre dramatique. Et pourtant lartiste affirme assumer un rôle plutôt modeste dans la conception de ses projets…
Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest