Une semaine avec Wajdi Mouawad
Dimanche
Andrei Popov, 03.08.2014, 16:00
Cette semaine, RRI ouvre des portes généralement verrouillés pour nous, public – ceux de lintimité de la création artistique. Produit de trois cultures (libanaise, française et québécoise), unies par une même langue, Wajdi Mouawad est de ces artistes francophones à avoir le plus changé la manière contemporaine de faire du théâtre. A linvitation de lIF de Roumanie et des ambassades du Canada et du Liban, cet auteur dramatique, metteur en scène et comédien hors du commun a récemment été de passage par Bucarest et Sibiu, pour deux représentations de « Seuls », un de ses spectacles les plus poignants, mais aussi les plus provocateurs en matière de réalisation. A cette occasion, Wajdi Mouawad s’est entretenu avec RRI et le magazine Regard sur lécriture théâtrale en tant quexercice de sincérité et de liberté. Une semaine avec Wajdi Mouawad veut dire sept jours, sept questions, sept réponses, sept pistes dapproche de la vie et de lart de notre époque…
Le théâtre, qu’il soit écrit, mis en scène ou joué, porte Wajdi Mouawad au quatre coins de la planète. Le créateur est revendiqué, en égale mesure, par les trois cultures où il s’est formé et où il a travaillé – libanaise, canadienne et française. Mais tout espace culturel l’aide à s’enrichir et surtout à se mettre en perspective, dit Wajdi Mouawad, qui a trouvé en Roumanie, par exemple, des rapports inédits entre scène et public, lors d’une représentation de Seuls. Comment le théâtre change-t-il l’artiste qui le choisit?
Exclusivité RRI et Regard, avec le soutien de l’Institut français de Roumanie, de l’Ambassade Du Canada et de l’Ambassade du Liban à Bucarest