Des voix qui veulent se faire entrendre
Voici deux beaux exemples de la manière dont les jeunes tentent d'exprimer à lécrit ce qu'ils vivent et ce qu'ils sentent..
Christine Leșcu, 29.08.2021, 07:17
Aujourd’hui
nous parlons jeunesse et écriture créative. La Caravane des contes de fée est
repartie en voyage cette année, pour rendre visite aux enfants de la contrée
d’Olténie, dans le sud de la Roumanie. Au menu : ateliers d’écriture de
contes de fées et rencontres avec les écrivains favoris des enfants
d’aujourd’hui. Histoire de parler de la diversité et de la tolérance et des
livres, mais aussi laisser son imagination s’envoler pour créer les plus beaux
contes. En même temps, la pandémie a été une période très propice pour les
adolescents roumains désireux de s’exprimer par écrit. Ils ont été plus de 200
à vouloir écrire pour une revue qui leur permet de dire tout ce qu’ils sentent
de la manière la plus franche.
En marge de la fête
internationale de l’enfant, les élèves du comté de Vâlcea dans le centre-sud de
la Roumanie ont eu l’occasion de dérouler des cours pas comme les autres et de
rencontrer les auteurs dont les noms figurent sur les livres des librairies et
des bibliothèques. Ce fut le résultat d’un projet mis au point par une
bibliothèque locale et par l’Association des écrivains pour enfants et
adolescents. Ils ont fait venir cette année le projet de la « Caravane des
contes de fées » dans la région appelée « l’Olténie au pied des
montagnes », une contrée du sud-est de la Roumanie sise entre les collines
se trouvant au pied des Carpates méridionales.
C’est
pour la deuxième année de suite que ce projet se déroule sous la forme
d’ateliers d’écriture créative, en réalité des prétextes pour la lecture, les
échanges et la découverte par le biais des textes et des dessins, explique
l’écrivaine Adina Rosetti: au micro de notre collègue Christine Leșcu :
Et
maintenant donnons la parole aux adolescents.
En
roumain le mot « gen » (genre) est le préféré des jeunes roumains
d’aujourd’hui. Sans avoir un sens proprement-dit, il est utilisé pratiquement
dans chaque phrase. Ils l’aiment tellement qu’ils ont nommé ainsi une revue
écrite par les jeunes pour le jeunes « Gen, revista »/ Genre, revue.
Initialement un projet en ligne, désormais la revue paraît aussi sur papier. Ses
initiateurs sont les membres de l’association Froum Apulum d’Alba Iulia qui se
donnent pour mission d’éveilleer le sens civique parmi les jeunes. « Faire
de l’éducation civique, d’une manière moins obsolète et moins rigide »
c’est qu’ils se proposent en fait, affirme Diana Filimon, la présidente de
l’association, au micro de notre collègue Christine Leșcu :