17.12.2025 (mise à jour 1)
L’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, parti populiste) a déposé au Sénat de Bucarest une motion simple contre l’activité du ministre de l’Intérieur, Cătălin Predoiu et à la Chambre des Députés une autre motion simple contre le ministre de la Justice, Radu Marinescu. / Le Sénat de Bucarest a adopté, en tant que chambre décisionnelle, le cadre législatif et institutionnel élaboré par le Gouvernement pour gérer les fonds destinés à la modernisation des capacités de l’industrie nationale de défense./ En Roumanie le taux d'inflation est toujours le plus élevé de l'UE.
Newsroom, 17.12.2025, 16:20
Motion – L’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, parti populiste) a déposé au Sénat de Bucarest une motion simple contre l’activité du ministre de l’Intérieur, Cătălin Predoiu. Les signataires lui reprochent la prolongation des directions des Inspections de police assurées par intérim, tout comme ce qu’ils considèrent comme des ingérences dans les concours pour les postes de direction. La motion sera débattue et soumise au vote lundi prochain. Parallèlement, la même Alliance pour l’Union des Roumains a déposé à la Chambre des Députés une autre motion simple contre le ministre de la Justice, Radu Marinescu. Les initiateurs dénoncent ce qu’ils qualifient d’ « échec managérial majeur » dans l’organisation d’un système judiciaire efficace, prévisible et équitable. Cette motion sera également présentée et votée lundi prochain.
Défense – Le Sénat de Bucarest a adopté, en tant que chambre décisionnelle, le cadre législatif et institutionnel élaboré par le Gouvernement pour gérer les fonds destinés à la modernisation des capacités de l’industrie nationale de défense. Ce dispositif s’inscrit dans le programme communautaire baptisé « Action pour la sécurité de l’Europe » (SAFE). A part le ministère de la Défense nationale, plusieurs autres institutions bénéficieront de ces financements, dont notamment les ministères des Transports et de l’Intérieur, le Service roumain de renseignements intérieurs (SRI) ainsi que l’Inspection générale pour les situations d’urgence. Selon les autorités, l’adoption de ce document marque une étape importante : la Roumanie ne sera plus seulement un importateur de sécurité, mais elle mettra en place des mécanismes internes permettant aux entreprises nationales de participer aux grands projets européens dans ce domaine.
Inflation – Au niveau de l’UE, le taux annuel d’inflation a diminué en novembre dernier à 2,4 %, contre 2,5 % en octobre, selon les données publiées mercredi par l’Office européen de statistique (Eurostat). La Roumanie demeure toutefois le pays membre le plus touché, avec une hausse annuelle des prix de 8,6 %. Au pôle opposé, les taux les plus faibles ont été enregistrés à Chypre (0,1 %), en France (0,8 %) et en Italie (1,1 %). Outre la Roumanie, les pays affichant les niveaux d’inflation les plus élevés sont l’Estonie (4,7 %) et la Croatie (4,3 %).
Venezuela – Les Etats-Unis ont décrété un blocus naval complet au Venezuela, a fait savoir le président américain Donald Trump. Dans un message publié en ligne, il a précisé que toutes les cargaisons de pétrole à destination ou en provenance du pays sud-américain étaient concernées. Et d’ajouter que la mesure sera levée uniquement si Caracas restitue « le pétrole, les territoires et les biens volés aux États-Unis ». Tout cela, dans le contexte où, récemment, les forces armées américaines ont intercepté un pétrolier au large des côtes vénézuéliennes, l’administration de Washington ayant indiqué qu’elle conserverait le brut transporté. A noter que le pétrole constitue la principale source de revenus du Venezuela, qui, soumis à un embargo depuis 2019, écoule sa production sur le marché noir à des prix réduits. De son côté, la Maison Blanche affirme que le régime de Nicolás Maduro utilise ces ressources pour financer le narcoterrorisme, la traite des êtres humains, des activités criminelles et des enlèvements.
Automobile – La Commission européenne souhaite renoncer à l’objectif initial d’interdire les moteurs à combustion à partir de 2035 au profit exclusif des véhicules électriques. Le « paquet auto » présenté mardi par l’Exécutif européen prévoit une plus grande flexibilité pour les constructeurs, avec l’ambition affichée de concilier les besoins de l’industrie automobile traditionnelle et de stimuler l’innovation ainsi que la compétitivité dans le secteur des véhicules électriques. Concrètement, les voitures hybrides et les moteurs thermiques à haut rendement pourront continuer à être commercialisés après 2035, à condition que les fabricants respectent certaines exigences fixées par Bruxelles.