31.12.2018 (mise à jour)
Présidence – Pour la première fois depuis son adhésion à lUnion européenne en 2007, la Roumanie assumera, au 1er janvier 2019, la présidence tournante semestrielle du Conseil de lUE. Les priorités de la présidence roumaine sappuient sur quatre piliers : lEurope de la convergence, lEurope de la sécurité, lEurope en tant quacteur global et lEurope des valeurs communes. Au cours de son mandat, la Roumanie devra gérer plusieurs dossiers difficiles, tels le Brexit, le budget pluriannuel pour la période 2021-2027, une stratégie cohérente concernant la migration et laccroissement du rôle global de lUE. Le site officiel de la présidence roumaine du Conseil de lUE, « romania2019.eu », a été officiellement lancé. Il est disponible en roumain, en anglais et en français et contient des informations utiles pour les journalistes, les experts en affaires européennes et le grand public.
Newsroom, 31.12.2018, 16:58
Message — Le président de la Roumanie, Klaus Werner Iohannis, a transmis, ce lundi, un message à l’occasion de la Nouvelle année. Il y exhorte les Roumains à profiter de l’opportunité représentée par le mandat à la tête de l’UE à partir du 1er janvier 2019 « pour prouver que la Roumanie s’implique fermement dans la consolidation du projet européen ». La première ministre Viorica Dăncilă a affirmé, dans son message pour le Nouvel an, que la Roumanie est prête pour assurer la présidence du Conseil de l’UE. C’est un projet de pays qui doit unifier les institutions de l’Etat, les forces politiques et la société civile, a-t-elle ajouté. En 2019, aux côtés de son cabinet, elle continuera à prendre « les décisions correctes pour la Roumanie », a souligné la première ministre, précisant que l’objectif de l’Exécutif de Bucarest était très clair : «une croissance économique soutenable et des investissements majeurs qui engendrent un meilleur niveau de vie pour un nombre aussi grand de citoyens que possible ».
Réactions — Le ministère roumain des AE a demandé à l’Ambassade de Russie à Bucarest de mettre à jour les informations historiques dont elle se sert, soulignant que le passé des relations bilatérales ne doit pas laisser la place à des spéculations et à des opinions non fondées. Cet appel survient dans le contexte où, dans un message sur Facebook, l’ambassade russe a déploré le fait que dans la presse occidentale et roumaine apparaissent souvent des articles censés dénigrer les soldats de l’Armée Russe, alors que ceux-ci auraient libéré de fascisme les pays de l’Europe Centrale et de l’Est. « Des critiques antisoviétiques et antirusses tentent de manière insistante de persuader les gens que l’Armée Russe a été une bande de brigands et de violeurs sans pitié », lit-on dans le post de l’ambassade russe. Pour sa part, la diplomatie roumaine insiste sur le fait que ce message n’a pas la rigueur adéquate à un débat académique. Plus encore, il existe une commission formée d’historiens russes et roumains capables d’analyser l’histoire des relations bilatérales. Pour rappel, les troupes russes ont envahi la Roumanie à la fin de la Seconde Guerre mondiale et n’ont pas été rapatriées avant 1958. La dictature communiste instaurée par les Russes a duré jusqu’en 1989.
Attaques — La Commission européenne qualifie d’« inacceptables » les attaques personnelles à l’adresse de la cheffe de sa représentation à Bucarest, Angela Cristea, a déclaré, lundi, la porte-parole de l’Exécutif européen, Mina Andreeva. Elle a ajouté que l’ambassadrice de l’Union à Bucarest devait être traitée avec le même respect que la Commission européenne traite l’ambassadeur roumain à Bruxelles. La réaction de Bruxelles survient après les affirmations parues dans la presse ces derniers jours. Le président du Conseil national du PSD (au pouvoir), Mihai Fifor, a soutenu que le chef de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, aurait une perception « totalement déformée » à l’égard de ce qui se passe en Roumanie à cause d’Angela Cristea.
Journalistes — Le nombre des journalistes et des employés des médias tués pendant l’exercice de leur métier a augmenté en 2018 à 94 par rapport à 82 en 2017, a fait savoir ce lundi la Fédération Internationale des Journalistes. Parmi eux, 84 journalistes, caméramans et techniciens ainsi que 10 membres du personnel média, dont deux chauffeurs et des officiers de protection. Certains ont été assassinés, d’autres ont été visés en tant que cibles directes, d’autres encore ont perdu la vie dans des attentats à la bombe ou dans des échanges de feux. C’est l’Afghanistan qui a été l’endroit le plus dangereux pour les journalistes en 2018, constate la même étude.
Préparatifs – Plus de 25.000 fonctionnaires du ministère roumain de lIntérieur sont mobilisés pour assurer lordre public pendant les mini-vacances du Nouvel An. Près de 9.000 agents de police auront pour objectif de prévenir et de combattre les événements susceptibles de nuire à la sécurité des citoyens. 4900 sapeurs-pompiers assurent des missions de prévention et d’intervention en situations d’urgente ces jours-ci. Un hélicoptère de lInspection générale de laviation, à bord duquel se trouvera aussi un policier, aura pour mission de survoler les zones les plus fréquentées. Une attention accrue sera accordée à la protection des participants aux 125 événements publics, où sont attendues plus de 300.000 personnes. Les shows les plus importants auront lieu à Bucarest, Braşov, Sibiu et Cluj. Dans la capitale, une fête en plein air sous le titre « Le Réveillon Centenaire » est offerte par la Municipalité, une dernière manifestation consacrée l’anniversaire des 100 ans de la Roumanie moderne. Au programme : des interprètes connus en Roumanie et dans le monde et un impressionnant feu d’artifices.
Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (84 WTA) sest qualifiée dimanche dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de Shenzhen (en Chine), grâce à la victoire devant la Polonaise Magda Linette, en deux sets 6-3, 6-3. Sorana Cîrstea devra affronter mardi la Française Pauline Parmentier. Et c’est le même jour que la Roumaine Monica Niculescu joue dans les 8e de finale de la même compétition contre Jelena Ostapenko de Lettonie.