22.10.2025 (mise à jour 1)
Le 7 décembre, les Bucarestois seront appelés aux urnes pour élire un nouveau maire général/A Bucarest, la Chambre des Députés a rejeté ce mercredi la motion simple initiée par l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), d’Opposition à l’encontre du ministre de l’Agriculture, Florin Barbu/Les députés roumains ont adopté mercredi un projet de loi visant à modifier la législation sur la préparation de la population à la défense.
Newsroom, 22.10.2025, 13:51
Elections municipales – Les partis de la coalition au pouvoir — le Parti social-démocrate (PSD), le Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et l’Union démocrate Magyare de Roumanie (UDMR) — ont fixé la date du 7 décembre pour la tenue des élections municipales à Bucarest. Le scrutin vise à pourvoir le poste de maire de la capitale, laissé vacant après l’élection de Nicuşor Dan à la présidence du pays. Les formations de la coalition ont convenu que chacune présenterait son propre candidat, tout en s’engageant à éviter toute attaque mutuelle au cours de la campagne. Le même jour, les électeurs du département de Buzău (sud-est) seront également appelés à élire un nouveau président de conseil départemental. Conformément à la législation en vigueur, les maires et les présidents de conseils départementaux sont élus à un seul tour de scrutin.
Motion – A Bucarest, la Chambre des Députés a rejeté ce mercredi la motion simple initiée par l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), d’Opposition à l’encontre du ministre de l’Agriculture, Florin Barbu. Les initiateurs de ce texte affirment qu’il s’agit d’un avertissement adressé à l’ensemble de la coalition au pouvoir, appelant à une prise de responsabilité et au respect envers ceux qui, « par leur travail acharné, maintiennent la Roumanie en vie et nourrissent ses habitants ». Le ministre Florin Barbu a répliqué en accusant l’AUR de manipuler les faits et de présenter des chiffres sortis de leur contexte. Jusqu’à présent, le gouvernement dirigé par Ilie Bolojan a déjà fait l’objet de trois autres motions simples, toutes rejetées par le Parlement.
Défense – Les députés roumains ont adopté mercredi un projet de loi visant à modifier la législation sur la préparation de la population à la défense. Adopté la veille par la commission spécialisée, le texte prévoit que les jeunes Roumains âgés de 18 à 35 ans pourront s’engager volontairement dans un programme de formation militaire de base d’une durée de quatre mois. Les participants bénéficieront gratuitement du logement, de l’équipement, de la nourriture, des soins médicaux et d’une indemnité mensuelle équivalente à celle des militaires en service actif. À l’issue de la formation, ils recevront une prime correspondant à trois salaires bruts moyens et seront intégrés à la réserve opérationnelle de l’armée roumaine.
Démantèlement – Les autorités roumaines et polonaises affirment avoir démantelé un réseau de saboteurs coordonné par les services secrets russes. Deux citoyens ukrainiens ont été arrêtés en Roumanie pour avoir tenté d’envoyer des colis explosifs dans leur pays. Ils ont déposé des colis contenant des engins explosifs improvisés au siège bucarestois d’une entreprise de messagerie internationale qui, selon les autorités roumaines, assure la liaison entre des millions d’Ukrainiens ayant quitté le pays et ceux restés dans leur pays.
Sécurité routière – La Roumanie, à l’instar des autres États membres de l’Union européenne, dispose de trois ans pour intégrer dans sa législation les nouvelles règles de sécurité routière et d’une année supplémentaire pour en préparer l’application. Le Parlement européen a approuvé une durée de validité de 15 ans pour les permis de conduire classiques et de seulement 5 ans pour ceux des conducteurs de bus et de camions, assortie d’une période probatoire d’au moins deux ans pour les nouveaux conducteurs. Alors que la Roumanie détient le triste record du plus grand nombre de décès sur les routes de l’UE, la Suède reste le modèle en matière de sécurité routière. Le Parlement a par ailleurs entériné la mise en place d’un permis de conduire numérique, accessible sur téléphone portable, qui remplacera progressivement la version physique dans l’ensemble du bloc communautaire.