07.11.2025 (mise à jour 2)
Les partis de la coalition gouvernementale à Bucarest, approchent un compromis sur le projet portant modification des régimes spéciaux de retraite, des magistrats, à déclarer le chef de l’État roumain Nicusor Dan./ Ce vendredi, le PSD (membre de la coalition gouvernementale) a élu son nouveau président et à mis à jour son statut. / La Roumanie a été élue membre à part entière du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture – UNESCO, pour un mandat de quatre ans.
Newsroom, 07.11.2025, 20:18
Président – Les partis de la coalition gouvernementale à Bucarest, approchent un compromis sur le projet portant modification des régimes spéciaux de retraite, des magistrats, a déclaré le chef de l’État roumain Nicusor Dan. La semaine prochaine il rencontrera les leaders des partis de la collection gouvernementale afin de débattre de ce sujet ainsi que du budget de l’année prochaine, a encore précisé le président. Lors d’un évènement organisé par la Confédération Patronale Concordia, il a précisé que la réforme des régimes spéciaux de retraite des magistrats pouvait être adoptée avant le 28 novembre, date butoir fixée par la Commission européenne. Si ce délai est dépassé, la Roumanie pourrait se voir privée de plusieurs millions d’euros issus de fonds européens. Quant à la majoration du salaire minimum brut, le président estime que c’était une question d’équilibre économique. À son avis, cette décision doit être très bien examinée puisqu’une éventuelle majoration pourrait causer la faillite de bon nombre entreprises et implicitement la hausse du chômage.
PSD – Ce vendredi, le président de la Chambre des Députés, Sorin Grindeanu, a été élu à une large majorité président du Parti Social- Démocrate, un des membres de la coalition gouvernementale en Roumanie. « Le parti nécessite une ligne idéologique ferme et une vision économique claire » a-t-il déclaré à cette occasion. Et d’ajouter que « les sociaux-démocrates agiront conformément à un plan reposant sur les faits et construit sur les besoins réels des citoyens. » Lors du congrès ce vendredi, le PSD a aussi majoré le nombre des membres à la tête à sa tête. Par contre conséquent, l’équipe à la tête du parti dirigée par Sorin Grindeanu sera formé de 5 premiers vice-présidents et 20 vice-président dont 8 – en charge des régions et 12 – de différents domaine d’activité. A cette même occasion, le PSD a modifié son statut en supprimant le terme de « formation politique progressiste » et un introduisant le syntagme de « parti faisant la promotion des valeurs nationales, religieuses et traditionnelles ». Selon les commentateurs politiques, ce changement est une tentative des sociaux-démocrates de récupérer une partie de l’électorat perdu en faveur de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), un parti souverainiste actuellement dans l’opposition parlementaire à Bucarest.
CCR – Le gouvernement de Bucarest n’a pas demandé l’avis du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) concernant la réforme des régimes spéciaux de retraite pour les magistrats dans l’intervalle de temps prévu par la loi, a expliqué la Cour Constitutionnelle de Roumanie (CCR) dans la motivation sa décision qui rend l’acte normatif non conforme à la loi fondamentale du pays, une décision adoptée le 20 octobre dernier. Selon les juges, l’Exécutif aurait dû demander cet avis après le 28 août dernier, lorsque le projet avait atteint sa forme finale, et non pas le 22 août, lorsque l’acte normatif était encore en débat public. Qui plus est, le Conseil Supérieur de la Magistrature n’a pas bénéficié du délai légal de 30 jours pour transmettre son avis consultatif, étant donné que le 3 septembre dernier, le gouvernement a engagé sa responsabilité devant le Parlement sur le premier train de mesures fiscales et budgétaires, dont ce projet fait partie. Les quatre magistrats qui ont voté contre la décision de la CCR ont transmis un avis séparé, dans lequel ils précisent que le gouvernement avait déposé toutes les diligences nécessaires afin d’obtenir l’avis du Conseil Supérieur de la Magistrature, surtout qu’une procédure rapide d’adoption était en cours. Ils estiment aussi que le CSM a été l’institution même qui a bloqué cette démarche. Et pour cause, étant donné que la majorité des magistrats ont décidé que c’était cet aspect qui ne correspondait pas à la loi fondamentale, la Cour a arrêté l’analyse des arguments invoqués par la Haute Cour de Cassation et de Justice pour déclarer non constitutionnelle la loi dans son ensemble.
UNESCO – La Roumanie a été élue membre à part entière du Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture – UNESCO, pour un mandat de quatre ans. L’ambassade de Roumanie auprès de l’UNESCO indique que ce mandat permet à la Roumanie de participer aux décisions concernant l’éducation, la science, la culture et la communication au niveau international, et de contribuer à la mise en œuvre du programme de l’organisation jusqu’en 2029. En ayant l’opportunité de s’impliquer directement dans des projets et initiatives internationales, la Roumanie soutiendra la réduction des inégalités numériques, la protection du patrimoine culturel, la promotion de l’éducation et de la science, ainsi que la liberté d’expression et la sécurité des journalistes, précise la source citée.
Moldova – Ce vendredi, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, s’est rendue à Chisinau, capitale de la République de Moldova, pour rencontrer la présidente moldave Maia Sandu. L’occasion pour la responsable européenne de se dire fière de l’ouverture du Bureau du Parlement Européen dans ce pays et de réitérer son appui politique à l’adhésion de la Moldavie à l’UE. Selon la responsable européenne la République de Moldova a fait preuve de « courage, détermination et maturité politique » dans le cadre de son parcours européen et l’UE est prête à faire « absolument tout » pour la soutenir dans l’inauguration des négociations d’adhésion. A son tour, la présidente moldave Maia Sandu a remercié les parlementaires européens pour le soutien accordé à son pays sur son parcours vers l’adhésion européenne et pour leur appui financier aussi. Et de souligner que les citoyens moldaves avaient choisi l’Europe à plusieurs reprises cette année, lors du référendum et lors des élections parlementaires et le l’avenir européen de l’Etat moldave était une réalité en cours de réalisation. A Chisinau encore, Roberta Metsola s’est entretenue avec le président du Parlement Igor Grosu et le premier ministre Alexandru Munteanu.