Le courrier des auditeurs du 12.12.2025
Valentina répond à vos messages
Valentina Beleavski, 12.12.2025, 14:02
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous chers amis ? A Bucarest le froid s’est bien installé, pas de neige, mais plein de pluie, d’humidité et de temps morose. Heureusement, que dans la rédaction de RRI c’est la convivialité qui règne grâce aussi à nos trois jeunes stagiaires qui animent nos journées par leur présence. Vous les avez déjà entendus à l’antenne dans différents reportages. Ils font un très bon travail, ils sont très motivés et actifs. Et nous en avons bien profité entre autre pour faire une série d’interviews avec les amis de RRI. La série a commencé la semaine dernière par Philippe Marsan de France que Lou Serfati a accueilli au micro de RRI. Et nous continuons aujourd’hui avec Jacques Augustin de France qui a répondu aux questions de Julien Bonef. Ecoutons-le.
Merci à Jacques Augustin d’avoir accepté de parler pour le Courrier des auditeurs et merci à Julien de s’en être chargé. Je dois vous dire d’ailleurs que les ondes courtes, les radios internationales et le concept de club d’auditeurs – ce sont des notions nouvelles pour nos stagiaires, qui du haut de leurs 20 ans voient les médias et la radio d’un autre point de vue. C’est justement pourquoi nous avons voulu que ce soit eux qui fassent les interviews pour leur faire découvrir ce monde des ondes courtes, des radios internationales et de les faire réfléchir à leur rôle dans notre vie quotidienne. D’ailleurs, la pertinence des ondes courtes et un sujet longuement débatte par plusieurs auditeurs de RRI dans les messages qu’ils nous ont fait parvenir. Parmi eux, Christian Ghibaudo de France qui écrivait récemment :
« Je voudrais revenir au “débat” qui a “opposé” nos amis Paul (Jamet) et Jean Michel (Aubier) au sujet de l’utilisation des ondes courtes. RRI est l’un des dernières stations européennes à continuer à émettre en ondes courtes, pour toutes ses émissions. Je comprends ce que dit Jean Michel, car vu le montant des restrictions demandées et imposées à la population, on peut se demander pourquoi RRI ne fait pas plus d’économies en stoppant la diffusion en ondes courtes. J’en avais déjà parlé à Andrei (Popov), il y a quelques années quand il faisait encore partie du Service Français, et cela lors d’une rencontre à Bucarest. En continuant les ondes courtes, RRI contribue à financer une partie des activités de RadioCom, la société propriétaire des émetteurs. En cas d’arrêt complet, qui financera l’entretien des émetteurs et que deviendront les salariés ? Sans parler, qu’avec ses propres émetteurs, RRI s’assure de son indépendance. S’il y a une coupure d’Internet, RRI pourra toujours être en ondes, au moins pour un lien avec la diaspora.
Mais il faudrait savoir, qui écoute encore les ondes courtes, j’imagine que maintenant la totalité des messages que vous recevez, est par courrier électronique ? Donc ces personnes sont en capacité de vous écouter sur Internet. Dans un prochain avenir, si la situation économique ne s’arrange pas, si on demande encore des économies à RRI. Il faudra seulement conserver une seule diffusion en ondes courtes, vers l’Afrique et une en DRM. Car l’essentiel, n’est pas d’émettre en ondes courtes, mais d’avoir une émission quotidienne en français. Personnellement c’est ça qui m’intéresse. Et aussi que les services aient les moyens financiers et humains d’assurer cette émission quotidienne ».
Cher ami, merci pour ces propos. Je pense que c’est une période de transition, de changement profond de tous les médias et que le débat reste ouvert tant que cette période de transition existe. Une chose est sure, la situation économique de la Roumanie est difficile, tout comme celle de RRI et donc les économies sont encore en place. Pour l’instant, les OC sont là, et elles ont prouvé leur pertinence en cette période de guerre en Ukraine voisine. Côté confort, c’est sûr qu’Internet aura toujours le dessus. Pour ce qui est de nouvelles générations, elles décideront bientôt des nouvelles pratiques et on verra si les OC restent oui ou on en place. Leurs habitudes donneront la solution. —
Continuons par quelques messages plus récents. Paul Jamet de France nous a félicités à l’occasion de la Fête du Saint Nicolas et nous lui en remercions. C’est une fête importante pour les Roumains, car ils sont nombreux à porter le nom de Nicolae, Nicoleta, Nicu, Nicole ou plus récemment Nicholas. C’est un moment de célébrer en famille, de s’offrir des cadeaux, cela marque le début des fêtes de fin d’année.
Cela répond en bref aussi à la question de Philippe Marsan de France, qui voulait savoir si en Roumanie on fêtait la Saint Nicolas ? Ou bien plutôt Noël ? Les deux, bien évidemment. Autres questions de M Marsan : « Quel plat préféré par les Roumains au repas de Noel ? Y a-t-il des sapins, étoiles, décorations, illuminations, guirlandes, cadeaux, rencontres en famille ? Plutôt le Noel orthodoxe ou bien catholique, protestant ? Les rues de Bucarest sont-elles illuminées ? Cher amis, la réponse à toutes ces questions est affirmative : oui, il y a du tout partout en Roumanie pour fêter Noel et le Réveillon du Nouvel An en toute splendeur. Je pense que cette année les rues de Bucarest sont décorées et illuminées plus que jamais, car en dehors des classiques guirlandes de lumières, plein de magasins, restaurants et hôtels à travers la ville ont été décorés, on dirait une véritable compétition aux décorations les pls instagrammables. Réponse affirmative aussi pour les rencontres en famille : chez nous on fête Noël en famille et le Réveillon du Nouvel An entre amis. Quant aux plats : pour le salé les « sarmale » (les feuilles de choux farcies de viande hachée) ne manquent jamais, pour le sucré c’est le « cozonac », notre brioche, qui est la vedette du repas de Noël. Et puis, dans chaque maison on décore des sapins naturels ou artificiels, c’est obligé. Voilà en bref pour nos pratiques en fin d’année, on va sans doute vous les présenter dans les moindres détails dans nos émissions, alors restez sur les ondes de RRI !