Raïs Salah (France)
Raïs Salah arrivait de Paris à Iași à l’automne 2019. Le
jeune homme est aujourd’hui étudiant en troisième année à la Faculté de
Médecine dentaire de l’Université de Médecine et Pharmacie « Grigore T. Popa »
de Iași.
Carmen Pelin, 02.06.2022, 21:28
Raïs Salah arrivait de Paris à Iași à l’automne 2019. Le
jeune homme est aujourd’hui étudiant en troisième année à la Faculté de
Médecine dentaire de l’Université de Médecine et Pharmacie « Grigore T. Popa »
de Iași.
Raïs Salah : « J’ai voulu depuis toujours faire mes études dans le
domaine médical et j’avais vu que la Roumanie offrait cette opportunité.
D’ailleurs, le fait que la faculté propose des études en français, anglais et
roumain m’a beaucoup attiré et j’ai senti que la Roumanie était le bon choix
pour moi. Mon beau-frère a étudié la stomatologie en Roumanie, ici à Iași, et
c’est lui qui m’a conseillé d’y venir. »
Raïs Salah étudie la médecine dentaire en français à
l’Université de Médecine et Pharmacie « Grigore T. Popa » de Iași. Il a appris
un peu la langue roumaine à la faculté pendant ses deux premières années
d’études. Comment s’est-il adapté à la vie en Roumanie ?
Raïs Salah : « Honnêtement, au début j’étais un peu mal
à l’aise, car je savais que j’allais dans un pays dont je ne connaissais rien
et dont je ne parlais pas du tout la langue. Mais j’ai été agréablement surpris
quand j’ai vu à quel point la ville de Iași était belle et accueillante. Je me
suis rapidement fait des amis et j’aime le fait qu’il y a beaucoup d’activités
à faire avec mes collègues. Par exemple, je peux joueur au football ou aller
dans un centre commercial où il y a beaucoup de magasins, de restaurants, de
terrasses et beaucoup d’autres activités. J’ai visité un peu la Roumanie, j’ai
fait du ski à Brașov, je suis allé à Constanţa et à Bucarest. Moi, je viens de
Paris. Mes parents sont venus d’Algérie en France dans les années 90. Bien
évidemment, après un temps, ma famille me manque plutôt que le pays lui-même.
Je me suis habitué à vivre ici et grâce à mes amis, je ne me suis jamais senti
seul. Je peux dire que Paris est comme le Palais de la Culture de Iași, on ne s’y
ennuie jamais. »
Futur diplômé de médecine dentaire à Iași, Rais Salah travaille
chaque été en France en tant qu’infirmier au Centre hospitalier universitaire «
Henri-Mondor ». En Roumanie, il a la chance de pouvoir se consacrer
exclusivement à ses études. Le plus souvent, il occupe son temps libre en
faisant du sport.
Raïs Salah : « Je suis passionné par le football. Avec
mes collègues de faculté, nous organisons chaque semaine des matchs de football
; et oui, bien évidemment, je regrette beaucoup le départ de Lionel Messi de F.
C. Barcelone au Paris-Saint Germain. En plus, la faculté organise des tournois
de football auxquels je participe avec plaisir chaque année. L’année dernière
je me suis impliqué à la faculté en tant que tuteur de biochimie pour les
collègues de première année, puisque j’ai beaucoup aimé cette matière et il m’a
donc été très facile de l’enseigner aux autres.»
Notre interlocuteur Raïs Salah apprécie le niveau de l’enseignement médical à Iași.
Raïs Salah : « Constat est fait que tous les
professeurs de la faculté sont de très bons enseignants, ils connaissent très
bien leurs matières, et ils réussissent à nous partager leurs connaissances par
un style adapté à notre niveau. J’ai eu l’occasion d’avoir Mme Liliana Foia en tant
que professeur de biochimie, et grâce à sa façon de nous enseigner cette discipline,
à sa disponibilité à chaque fois que l’on avait des questions ou des doutes, j’ai
réussi à obtenir des notes de 9 ou 10 sur 10 aux derniers examens du premier et
du second semestre. J’ai également eu M Marcel Costuleanu comme professeur,
dont j’ai beaucoup admiré la richesse de ses connaissances et sa façon dont il
a réussi de synthétiser les connaissances qu’il nous enseigne. »
Qu’est-ce que Raïs Salah pense à propos de son avenir
après qu’il aura fini ses études à la Faculté de Médecine dentaire de
l’Université de Médecine et Pharmacie « Grigore T. Popa » de Iași ?
Raïs Salah : « Difficile de dire ce que je vais
faire à l’avenir. Il me reste encore quatre ans d’études en Roumanie. Je
rentrerai peut-être en France ou je rencontrerai peut-être une Roumaine et je resterai
ici. On ne sait jamais quel sera l’avenir, je vais voir tout cela au bon moment
»,