Le Musée d’ethnographie de Brasov
Nous nous
rendons aujourd’hui au centre de la Roumanie pour y découvrir des collections
importantes du patrimoine national. Franchissons donc ensemble les portes du
Musée d’Ethnographie de Brașov, fondé en 1908 à l’initiative de cinq
collectionneurs saxons de Brașov qui ont contribué à la constitution du
patrimoine du Musée de l’Association des Collectionneurs de Brașov. Bogdana
Balmuș, cheffe du bureau des relations publiques du musée nous fait une brève
incursion dans l’histoire du musée:
Daniel Onea, 04.08.2023, 11:38
Nous nous
rendons aujourd’hui au centre de la Roumanie pour y découvrir des collections
importantes du patrimoine national. Franchissons donc ensemble les portes du
Musée d’Ethnographie de Brașov, fondé en 1908 à l’initiative de cinq
collectionneurs saxons de Brașov qui ont contribué à la constitution du
patrimoine du Musée de l’Association des Collectionneurs de Brașov. Bogdana
Balmuș, cheffe du bureau des relations publiques du musée nous fait une brève
incursion dans l’histoire du musée:
« Le fondateur du musée s’appelait Iulius
Teutsch. Petit à petit, le musée se développa et, à partir de 1912, il est
connu sous le nom du Musée Saxon du Pays de Bârsa. Il a fermé ses portes à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Par
la suite, ses collections ont été distribuées aussi bien à l’Université de
Brașov, qu’au Musée Régional de Brașov, fondé en 1950. À partir de 1967, une
section d’ethnographie voit le jour au sein du Musée départemental de Brașov qui
acquiert son autonomie institutionnelle en 1990. En analysant cet historique,
nous nous rendons compte de la richesse du patrimoine du Musée d’ethnographie
de Braşov. Celui-ci est accessible aux visiteurs qui peuvent l’admirer aussi
bien dans les locaux du siège principal que dans ceux des filiales de Sacele et
de Rupea. »
Par son
précieux patrimoine, le musée illustre le mode de vie de la communauté rurale
des régions ethnologiques de Bran, Rupea, de la contrée de l’Olt, de la Vallée
du Hârtibaci et du pays de Bârsa.
« Au
musée ethnographique de Sacele, les touristes ont l’occasion de voir toute une
série d’objets issus du patrimoine régional, qui témoignent des traditions
pastorales des habitants des lieux appelés « mocani », mais aussi de l’identité
des communautés de « ceangai », un autre groupe ethnique de la région. Le musée
fonctionne dans un immeuble classé monument historique, datant de 1543. Dans le
cadre de l’exposition permanente vous avez l’occasion de voir comment vivaient
les gens de l’époque, quelles étaient leurs activités, leurs métiers, quelles
était les installations techniques qu’ils avaient mises en place. Vous aurez
aussi l’occasion de découvrir leurs logements et leurs vêtements traditionnels.
Un accent particulier est mis sur le côté pluriculturel de la région de Sacele
et sur les traits communs des « mocani » et des « ceangai ». Le Musée
ethnographique « Gheorghe Cernea » de Rupea présente aussi les communautés
mixtes roumaine et saxonne, leurs coutumes, leurs métiers, leurs objets et leurs
logements. Je souligne le fait que le musée porte le nom du folkloriste Gheorghe
Cernea, une véritable personnalité locale qui a publié d’innombrables ouvrages folkloriques. »
Poursuivons notre visite en retournant à Brasov afin de
découvrir le plus récent des musées, inauguré dans le cadre du Musée
d’Ethnographie. Il s’agit du Musée de la Civilisation Urbaine de Braşov qui a
vu le jour après la Révolution de 1989. Bogdana Balmuș nous
raconte davantage :
« C’est un musée de collection au
caractère unique en Roumanie. Son thème invite à une incursion dans l’histoire
urbaine de Brașov. Le musée qui abrite les collections sur la partie urbaine de
la ville de Brasov est logé dans un bâtiment très ancien, classé monument
historique en 2004. Sa première attestation archéologique remonte aux 13-14e
siècles et il a été reconstruit en 1566. C’est pourquoi dans la cave vous
pouvez voir des encadrements de portes et de fenêtres en pierre, découverts
lors des restaurations les plus récentes, mais qui datent en fait de 1566. La
maison a été aménagée de sorte à mettre en lumière les préoccupations des
propriétaires, qui étaient à l’époque de riches marchands. A la fin du 19e
siècle, elle a appartenu à la famille Closius. »
Dans chacun de ces musées, vous trouverez des livres
d’impressions dans lesquels les touristes du monde entier témoignent leur
fascination par la richesse des informations reçues.
Voilà, l’invitation a été lancée ! En espérant vous avoir
convaincu de visiter ce lieu empreint d’histoire et de charme, à bientôt pour
une nouvelle destination captivante !
(Trad. Rada Stănică)