Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! Un air de vacances plane au-dessus de la capitale roumaine. Les élèves et les étudiants sont en vacances, et tout le monde profite pleinement de ces jours de fête. Cette année la Pâque orthodoxe a été reliée à la fête du Premier Mai, la Fête du Travail. Ce n'est pas un jour férié quelconque, il est lié à une tradition que les Roumains adorent et respectent presque religieusement, j'oserais dire : le premier mai on le fête la mer. Quelle que soit la météo, il faut se rendre au bord de la Mer le jour du 1er Mai. C'est d'ailleurs l'ouverture officielle de la saison estivale sur le littoral. Mais c'est bien plus que cela. C'est une célébration de la jeunesse, de la liberté, de l'amitié et de la joie. Et c'est notamment la station de Vama Veche, la toute dernière avant la frontière bulgare qui est visée par ces jeunes. Tout le monde fait la fête sur la plage de Vama Veche le 1er Mai. Et si le weekend est tout proche, alors vous vous imaginez bien que les Roumains en profitent pleinement. Et alors la capitale est presque vide. Pas d'embouteillages, on trouve partout facilement des places de parking. Voilà, une capitale en vacances, ou mieux dit un pays entier qui profite de ces mini-vacances. C'est une bonne occasion de causer un peu avec les amis. Et c'est justement ce que j'aimerais faire dans les minutes suivantes : causer avec les amis de RRI.
Je commence par saluer Nouari Naghmouchi d'Algérie, qui nous dit dans un email : « Comment allez-vous et ma belle station, je vous inviterais à visiter l'Algérie. Beaucoup de gens dans ce pays souhaitent connaitre votre station Radio Roumanie Internationale et la culture de votre pays, vous ne vous imaginez pas comment les Algériens aiment votre pays et votre Radio, alors soyez les bienvenues. » Merci, cher ami, c'est très gentil. Nous sommes ravis de savoir qu'il existe un grand public pour RRI dans votre pays. Merci et restez sur les ondes !
Depuis le Bangladesh, M Rafiqul Islam nous a envoyé un rapport d'écoute pour nous dire aussi qu'il nous écoute régulièrement depuis longtemps, aux côtés de sa famille, ses amis et ses voisins. Il aime nos émissions et notre site Internet!
C'est toujours au Bangladesh que nous écoute en français Mme Murshida Khatoun qui nous a envoyé un rapport d'écoute en anglais. Elle nous dit aussi qu'elle est femme au foyer et qu'elle nous écoute tous les jours sur 15255 kHz et nous suit aussi sur Facebook. Merci à tous les deux et continuez à nous écouter !
Direction l'Inde maintenant, d'où nous suit P.S. SEKAR. Il affirme être un auditeur fidèle de RRI en anglais depuis 15 ans déjà. Mais cette fois-ci il a écouté les programmes en français de notre station, sur 15430 kHz, avec une réception assez bonne. Notre auditeur a surtout aimé le programme musical diffusé ce jour-là, des chansons traditionnelles, mais aussi des chansons interprétées à la guitare. Cette musique est intéressante et envoûtante, écrit M Sekar. Merci beaucoup ! Et à bientôt pour de nouveaux rapports d'écoute pour les programmes en français !
Et puisque nous parlons de l'Inde, voici aussi un message de Siddharta Bathacharjee, un auditeur que nous connaissons depuis longtemps. Son rapport d'écoute pour le mois de janvier est accompagné de deux questions : quelle est l'histoire de l'hymne national de votre pays ? et Quelle est l'histoire du drapeau de votre pays ?
Cher ami, je vous ai déjà raconté l'histoire du drapeau de la Roumanie, à l'occasion de la fête nationale de notre pays, le 1 Décembre. Vous retrouverez ma réponse sur notre site Internet, à la rubrique Vos Questions Nos Réponses. Mais j'aimerais vous parler de l'hymne de la Roumanie.
Découvrez la réponse ici :
https://www.rri.ro/fr_fr/siddharta_bathacharjee_inde_lhymne_national_de_la_roumanie-2598125
C'est le moment de saluer nos amis français et parmi eux, notamment, Paul Jamet. Comment allez-vous ? Notre ami écrit : « J'ai bien reçu les 6 QSL de la série Alba Iulia ... Un grand merci à Elena pour ce travail ! Et qui plus est, une enveloppe avec des timbres roumains. Vraiment sympa. Tout aussi sympathique fut la lecture par Valentina de ma contribution à la personnalité de l'année ! Après vous l'avoir envoyée, je me demandais comment cette contribution serait perçue bien que je ne doutais pas de votre sens de l'humour ! Oui, il m'arrive de sortir des sentiers battus, des conventions et même du politiquement correct ! Je ne sais si vous (et les roumains d'une manière générale) vous avez le temps de suivre ce qui se passe en France depuis le 17 novembre 2018, date de début de la crise des gilets jaunes. Qu'en pensent les roumains ? Que vous inspire ce grand débat national ? », nous demande Paul Jamet.
Cher ami, je crains que les gilets jaunes n'aient pas suscité un intérêt énorme de la part des Roumains. Et cela pour plusieurs raisons. Premièrement, la politique intérieure domine l'information en Roumanie. Certes, on parle des gilets jaunes depuis le début des protestations, en novembre dernier, mais les médias ne proposent pas de grand débat à ce sujet. Et comme un nouveau scandale éclate en Roumanie presque chaque jour, l'actualité nationale est celle qui cause le plus de soucis aux Roumains. Deuxièmement, selon un article publié sur le site d'informations et de commentaires vice.com, ces dernières années, les Roumains ont pris eux aussi l'habitude de protester, donc les manifs ne les surprennent plus. Troisièmement, le sociologue Mircea Kivu explique dans le même article que le profil sociologique du protestataire roumain est différent de celui français. Les manifestants roumains sont des jeunes éduqués qui travaillent en général pour des multinationales, explique-t-il. Ce qui fait que leur niveau de vie soit un peu plus élevé que celui des manifestants français. Bref, ces dernières années, les Roumains qui ont protesté l'ont fait pour défendre des principes idéologiques, démocratiques, dont notamment ceux liés à la justice. Ils ne protestent pas contre le niveau de vie. Sur un ton plus ironique, l'article tire une 4e conclusion : « les Roumains ont toujours la solution de l'émigration, alors que les Français ne l'ont pas ». Un article par Irene Costelian, une journaliste française qui vit en Roumanie, à retrouver sur vice.com .
Voilà cher Paul Jamet, une courte réponse à votre question. Merci pour les liens qui accompagnent votre message et qui nous invitent à aller plus loin pour mieux comprendre la situation de votre pays.