Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! Je m'arrête tout d'abord en France, pour causer un peu avec Michel Minouflet. Début janvier notre ami écrivait : « Ce matin à Cergy le ciel est couvert et je pense que nous allons avoir de la pluie. C'est aussi pour moi un très grand plaisir de vous écrire cette nouvelle lettre. J'espère que vous allez bien toutes et tous à la rédaction française de «Radio Roumanie Internationale». J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d'année. J'ai découvert hier votre nouveau site mais je ne suis pas parvenu à vous entendre sur Internet. Que dois-je faire pour vous entendre de nouveau sur Internet ? Merci de me guider. » Cher ami, notre site est en pleine reconstruction en fait. Pour écouter notre transmission en direct, c'est-à-dire au moment même où l'émission est diffusée depuis notre studio, il faut appuyer sur la touche Live et suivre les pas demandés par l'application qui s'ouvre. C'est vrai que parfois cela dépend de l'ordinateur et du logiciel d'écoute. J'avoue que chez moi, par exemple, j'ai du mal à écouter le direct sur mon PC. Par contre ça marche sur le smartphone. Malheureusement, les enregistrements de nos émissions complètes ne sont pas disponibles sur notre site et ils ne le seront pas pendant un certain temps. Cela est lié à la reconstruction du site et des serveurs de Radio Roumanie. En revenant à l'émail de Michel Minouflet, voici la question qu'il nous posait au début du mois de janvier : « Est-ce qu'en Roumanie on tire un feu d'artifices le 31 décembre pour marquer la fin de l'année ? » La réponse est oui ! Et pas qu'un seul feu d'artifice. Il y en a plein partout. Les mairies organisent d'habitude des concerts en plein air - la mairie de la capitale, au centre-ville et les mairies des différents secteurs de Bucarest dans les parcs des quartiers. Et chaque fête culmine par un feu d'artifices à minuit. Qui plus est, les Roumains aiment tellement les feux d'artifices qu'ils en lancent eux-mêmes, pas de grands spectacles de lumières, mais des artifices plus petits que l'on peut se procurer juste avant le Réveillon du nouvel an... Voilà. Si vous fêtez le Nouvel An à Bucarest, vous verrez des feux d'artifices partout ! Et c'est un très beau spectacle !
Nous restons en France pour saluer aussi Gilles Gautier qui nous a envoyé un rapport d'écoute et qui nous pose une question qu'il a posée aussi à une autre radio internationale, comme il le précise : en septembre nombreux retraités partent en vacances, il suffit de regarder dans les restaurants, dans les petits trains des villes, dans les rues piétonnes, dans les visites.... y en a de nombreux en camping-cars, j'ai l'impression qu'il y en a de plus en plus! Et chez vous, les vacances des retraités? » Bon, du coup, je dois vous dire que des retraités roumains en camping-car - cela n'existe pas. Pour des raisons financières premièrement. Mais c'est aussi une question de mentalités. Cette habitude n'existe pas chez nous. Puis cela dépend aussi du statut social du retraité. S'il habite en ville et qu'il ait une vie professionnelle prospère, il a peut-être une voiture. Toujours en ville, les grands-parents partent souvent en vacances avec leurs petits enfants pour que les parents puissent se reposer quelques jours. Ou bien il y a cette pratique de faire des séjours à l'étranger, car les tour-opérateurs offrent des réductions considérables de prix aux seniors. Par contre, à la campane, la situation est complètement différente. Il y a tant de villages isolés et les gens ne sont pas trop aisés. Par conséquent ils ne se permettent carrément pas d'aller en vacances. Ils passent leur retraite dans leur village, que certains ne quittent jamais. Je vous ai déjà raconté, chers amis, qu'en Roumanie, la campagne ne ressemble point à celle de l'occident. En plus il y a un clivage énorme entre la vie en milieu rural et celle en milieu urbain. Espérons que les nouvelles générations auront plus d'opportunités dans la vie et pourront changer les mentalités et les pratiques.
J'aimerais citer aujourd'hui quelques lettres classiques envoyées par nos amis. Parmi eux, Bernard Watelet de France qui écrit : « Au cours du magazine Pro Memoria, intéressants commentaires sur l'influence de la révolution française chez les élites de Bucarest et des provinces roumaines. Dans le programme Planète Verte, j'ai bien aimé la présentation des zones humides de la vallée inférieure de l'Olt et surtout de leur biodiversité ornithologique. Dans le programme RRI Alternatives, j'ai suivi avec attention le point de vue d'une politologue sur la création de l'Alliance de l'Ouest en Transylvanie. » Et Bernard Watelet poursuit : « Dans le magazine La Roumanie chez elle, j'ai apprécié cette incursion dans le monde des instruments de musique au cours de l'atelier de Noël au musée du village. Très agréable quart d'heure de chansons traditionnelles de Bucovine et merci à Elena pour la traduction de titres ». « Dans le programme Société j'ai écouté avec intérêt le reportage sur l'impact de l'utilisation précoce des écrans numériques chez les enfants... » Cher ami, merci de nous avoir suivis si attentivement. Et surtout, nous sommes ravis que nos émissions vous aient plu. Et je vous rappelle, amis auditeurs, que toutes ces chroniques se trouvent sous forme de texte sur notre site rri.ro Il suffit de consulter les rubriques Société, Pro Memoria, Planète verte, et RRI Alternatives. Pour cette dernière section, je précise que les reportages sont en format audio. Bonne écouté ou bonne lecture donc !
Maurice Mercier de France nous a écoutés en direct sur Internet et nous a envoyé un rapport d'écoute pour nous dire qu'il a suivi les infos, les dossiers de l'actualité sur l'économie roumaine, la revue de presse consacrée à l'actualité politique roumaine et la chronique « Ils sont célèbres ils sont Roumains » consacrée à l'écrivain Paul Goma, un intellectuel roumain atypique né en octobre 1935. Merci, cher ami, pour ce bulletin de réception, Elena l'a déjà confirmé par une carte QSL pour le mois de décembre.
Quant aux QSL de cette année, chers amis, je n'ai pas de bonnes nouvelles pour vous. Vu les retard pour ce qui est de l'approbation du budget d'Etat 2019 et par conséquent du budget de la radio publique, nous ne disposons pas encore de cartes QSL pour cette année. Mais continuez à nous envoyer des rapports d'écoute, car au moment où les cartes nous parviendront, Elena et moi, nous ferons de notre mieux pour vous les envoyer au plus vite. Merci de votre compréhension.
Et j'ai devant moi aussi deux rapports d'écoute soigneusement remplis par Jean Barbat de France que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors de mon voyage à Clermont Ferrand, pour le 30e anniversaire du Radio DX Club d'Auvergne et Francophonie. Il fait aussi quelques précisions sur la qualité de réception, qui était « tout au top » et sur l'émission qui est « super comme d'habitude ». Et M Barbat ajoute « Alors que beaucoup de radios nous laissent tomber, quel plaisir d'écouter RRI ». Deux questions accompagnent ces deux rapports d'écoute. L'une porte sur la météo : M Barbat souhaite savoir si la météo est fiable en Roumanie. Eh bien, je dirais que non ! Surtout au printemps la météo n'est pas du tout fiable. Les températures changent du jour au lendemain si bien que l'on a 22 degrés et du soleil un jour et 10 degrés, de la pluie et du vent le lendemain pour avoir à nouveau 18 degrés le jour suivant. On ne sait jamais comment il faut s'habiller. On a l'impression que l'été est là, puis il fait tout aussi froid qu'en hiver. Ce n'est pas étonnant que les rhumes et les viroses se répandent. Et c'est aussi dangereux pour les cultures et la nature en général de supporter des variations si grandes de températures.
La seconde question de Jean Barbat porte sur les permis de conduire : y a-t-il des retraits de permis de conduire en Roumanie ?
Découvrez la réponse ici:
https://www.rri.ro/fr_fr/jean_barbat_france_y_a_t_il_des_retraits_de_permis_de_conduire_en_roumanie-2596711