Valentina répond à vos messsages...
Bonjour à toutes et à tous ! Comment le déconfinement se passe-t-il chez vous chers amis ? En Roumanie nous vivons les premiers jours d'un déconfinement graduel, donc plusieurs activités ne sont toujours pas permises, mais du moins on n'est plus obligés d'avoir une attestation pour sortir de la maison. Les Roumains rêvent surtout de pouvoir reprendre les balades en plein air, pas seulement dans les parcs, mais aussi à la montagne... mais pour cela il faudra encore attendre un peu, au moins deux semaines. Le confinement ne peut pas durer infiniment, c'est sûr, mais je pense qu'une période difficile nous attend, car il faut être très attentifs. Les cas se sont multipliés et on n'est pas du tout hors danger, bien au contraire. Voilà.
Sans plus attendre, je vais vous lire de nouveaux messages reçus à la rédaction. Et j'aimerais commencer par Mme Colette Beaulieux de France, dont j'ai eu le plaisir de faire la connaissance l'année dernière, lors de mont voyage à Clermont-Ferrand. J'ai déjà cité à plusieurs reprises son amie et collègue au sein du Radio Club DX d'Auvergne et Francophonie, Maguy Roy, mais cela fait longtemps que nous n'avons pas reçu d'email de Colette Beaulieux et j'aimerais vous en citer des passages. Notre amie nous suit toujours, notamment sur Internet et elle affirme : « Le 23 avril, disais-je, mon oeil a été attiré par un splendide bouquet de frésias qui s'épanouissait sous le titre "Le bonheur d'Offrir" signé de vous ! Immédiatement j'ai voulu vous écrire pour vous remercier de ce "bonheur" tant j'étais émue (...). Ce soir (...) en ouvrant la page de Radio Roumanie Internationale j'ai eu le bonheur de découvrir la grande violoniste Clara Cernat présentée par votre collègue Ligia. En 2018 Ileana Taroi lui avait déjà consacré un article qui m'avait subjuguée et je l'en avais remercié le 12 mai, il y a juste deux ans. Clara Cernat et son mari Thierry Huillet sont merveilleux, les voir jouer est un ravissement, pour moi ils représentent l'Amour, l'Amour de la musique et l'Amour tout court. J'ai été heureuse d'entendre qu'ils nourrissaient le projet de reprendre des airs du folklore roumain et j'ai hâte de pouvoir les entendre, sinon en concert, ce qui serait merveilleux, mais au moins sur internet et/ou par le truchement des disques. Même si je ne le manifeste pas, j'apprécie vos rubriques aux unes et aux autres, rubriques qui m'apportent, au-delà de la culture, une grande part de rêve. Aujourd'hui j'ai également lu l'article sur Mircea Eliade qui, alors qu'il avait une émission régulière à la télévision a beaucoup nourri ma réflexion, du coup je vais relire « Le Mythe de l'éternel retour ». Merci à Steliu Lambu pour ce retour », écrit Colette Beaulieux. Chère amie, merci pour ces mots et pour votre message qui est en fait beaucoup plus long. Ce fut un grand plaisir de le lire et de me souvenir de vous. Je suis très contente d'apprendre que vous êtes en bonne santé et que tout s'est bien passé malgré cette période si difficile qui, malheureusement, est loin d'être terminée. Merci de tout cœur, à bientôt !
Nous restons en France, pour lire un message de Jacques Augustin. Notre ami affirme : « Malgré (...) un ralentissement des activités radiophoniques, (...) je n'oublie pas Radio Roumanie Internationale reçue depuis le Cantal dans de bonnes conditions. (...) Lors du programme suivi, j'ai beaucoup apprécié la séquence sur un festival de courts métrages en Roumanie avec une excellente présentation. Le programme de musique traditionnelle roumaine était passionnant. Il faisait voyager dans le temps. Mais est-il possible d'acheter des CD de ces artistes roumains aujourd'hui et quelle est l'importance de la discothèque de RRI ? » Pour ce qui est des CD des artistes roumains, il y en a sans doute sur Internet, je ne sais pas si les livraisons depuis la Roumanie vers la France sont possibles. Il faut s'en renseigner. Mais en tout cas, vous trouverez sur YouTube tous les artistes roumains qui vous intéressent, y compris ceux de musique traditionnelle. Quant à la discothèque de Radio Roumanie, je peux vous donner quelques détails que j'ai retrouvé sur le site radio-archive.ro, soit le site consacré aux archives sonores de la radio diffusion roumaine.
Découvrez la réponse ici :
https://www.rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_les_archives_de_radio_roumanie-2617489
Je salue maintenant Christian Ghibaudo de France qui nous a envoyé plusieurs rapports d'écoute dont le suivant : « J'ai bien apprécié la rubrique consacrée à la Mer Noire dans le Café des francophones. Bien sûr aussi la rubrique Pro Memoria, en particulier celles consacrée à la culture Yiddish et les 75 ans de la chute du Roi Michel. Ce sont deux sujets qui m'intéressent beaucoup et j'ai beaucoup apprécié. A propos de la culture Yiddish, quelle surprise d'entendre qu'il y avait des émissions en Yiddish à Radio Roumanie, y-a-t-il encore des enregistrements de cette époque ? De plus, hormis le départ vers Israël, dans quelques pays les Roumains de confession juive sont allés à partir des années 50 ? Et je n'oublie pas la diffusion de Jazz roumain, c'est toujours très agréable à écouter ». Cher ami, nous avons noté votre question. Je vous conseille d'entrer sur notre site à la rubrique Pro Memoria pour apprendre davantage sur la culture yiddish en Roumanie et sur le destin de la communauté juive.
Pour sa part Paul Jamet de France s'intéresse à un sujet assez triste : « ARTE Journal a diffusé un reportage sur un sujet très sensible dans votre pays, celui de l'adoption des enfants. J'ai oublié de récupérer la vidéo et elle n'est plus disponible sur le site d'ARTE ... Dommage. Et je ne sais pas comment le récupérer. Cela m'amène à vous inviter de faire le point sur cette question sociétale douloureuse dans votre pays. Après recherche sur le site web, vous en avez parlé semble-t-il pour la dernière fois dans la revue de la presse du 26-06-2019 ». Bien noté cette question aussi. Nous avons mentionné ce sujet plus récemment dans une édition de RRI Spécial consacrée au 15e anniversaire de la Fondation Parada dont la mission est d'aider les enfants de rue de Bucarest. Et là, Ionut Jugureanu, qui est notre collègue mais qui est aussi le directeur de la Fondation Parada, parlait de cette période trouble du début des années '90 lorsque de nombreux orphelins roumains ont été adoptés de manière plus ou moins légale. A écouter sur notre site, à la rubrique RRI Spécial.
Je suis Valentina et je vous remercie de votre attention. Je vous donne rendez-vous pour un nouveau Courrier des auditeurs d'ici deux semaines ! A très bientôt !
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