C’est à l’initiative des Américains qu’à l’été 1919, environ 1.500 athlètes se sont affrontés à Paris, sur le nouveau stade Pershing qu’ils venaient de construire, dans 19 disciplines sportives réunies sous le nom de Jeux Interalliés. La Roumanie avait également été invitée à y participer : un bataillon roumain a défilé en juillet 1919 lors de la parade précédant les Jeux. Les athlètes roumains se sont engagés dans les épreuves de football, rugby, tir, athlétisme, équitation, tennis, natation, lutte et boxe, sans toutefois obtenir de résultats notables.
Comment l’idée d’une cathédrale nationale orthodoxe, destinée à représenter l’ensemble du peuple roumain, est-elle née ?
Né en 1870 à Botosani, dans le nord-est de la Roumanie au sein d’une famille aux origines grecs, il s’est formé en tant qu’historien à l’université de Iasi, à l’Ecole pratique des hautes études de France et à l’Université de Leipzig, en Allemagne. Son œuvre réunit 20 000 titres et est constituée de livres, d’études, de brochures, de discours et d’articles de presse, faisant ainsi de lui l’auteur roumain le plus prolifique.
Parmi les sources qui évoquent l’espace roumain médiéval, figurent aussi les écrits du chroniqueur et diplomate serbe George Brankovici.
Né en Roumanie, le chef d’orchestre Sergiu Celibidache a été une importante personnalité de la musique dite classique européenne et internationale de la seconde moitié du XXème siècle. Durant les 84 ans de sa vie, Celibidache s’est forgé une grande réputation grâce à son talent, certes, mais aussi grâce à son style très personnel de diriger un orchestre. Portrait.
Le plan de transformation radicale de la Roumanie du parti communiste a également inclus la culture. La nouvelle culture socialiste n’était en aucun cas une culture libre, mais bien son opposé : une culture violente et répressive, qui censurait brutalement le présent et surtout le passé. Ainsi, dans les bibliothèques publiques roumaines, des fonds secrets ont été constitués, rassemblant des livres, brochures et publications interdites, parus pour la plupart avant 1945-1948.
L’histoire de la Bibliothèque de l’Académie Roumaine épouse celle de l’institution-mère, et plus largement, celle du pays lui-même. Les périodes de prospérité ont alterné avec les temps sombres, affectant à la fois sa mission et le destin de ceux qui y travaillaient.
Parmi les roumains vivant au-delà des frontières nationales, ceux de Croatie, plus précisément de la péninsule d’Istrie, sont sans doute les moins connus. La raison en est simple : ils sont les moins nombreux de tous les groupes roumains qui vivent hors de nos frontières et géographiquement les plus éloignés du noyau compact formé autour de l’arc carpatique et du bassin du Danube. Découverte.
La Gendarmerie roumaine est une des institutions de l’Etat roumain les plus anciennes, dont les premières unités ont été créées en 1850, avec pour principale mission : assurer l’ordre public. Mais les gendarmes roumains ont également participé aux deux guerres mondiales. Histoire.
Né en 1900 à Bacău, dans une famille d’intellectuels, il était docteur en droit de l’Université de Leipzig, en Allemagne. Acquis aux idées marxistes dès 1919, auteur de textes de droit, d’histoire, de philosophie, de sociologie et d’économie, il est considéré comme l’un des fondateurs du Parti communiste roumain.
Il est connu pour son intérêt pour la logique mathématique, la logique algébrique et les équations différentielles. Il est aussi réputé pour son activité pionnière en matière de science des ordinateurs en Roumanie.
En 1921 le Parti communiste roumain voyait le jour en tant qu'agence du Komintern. En 1924, il était placé hors la loi, sous accusation, entre autres, de „démantèlement” de la Roumanie. Entre 1924 et 1944, le Parti communiste roumain a fonctionné dans l'illégalité et ses membres ont mis en œuvre tout ce qui était nécessaire pour saboter l'État roumain. Retour.
Par la loi 119 du 11 juin 1948, l’État communiste roumain nationalise les entreprises industrielles, bancaires, d’assurances, minières et de transports, soit les principaux moyens de production de la Roumanie capitaliste d’avant. Parmi les usines ainsi saisies figuraient les Usines Malaxa, créées par l’industriel Nicolae Malaxa au début des années 1920.
Entre les XVIe et XIXe siècles, les Principautés Roumaines faisaient partie du monde culturel oriental dominé par l'Empire ottoman. Situées à la périphérie de la poussée expansionniste de l'islam, les principautés soutenaient les chrétiens du Levant à travers la parution des livres religieux. C’est ainsi que les premiers textes chrétiens orthodoxes en arabe ont vu le jour dans l’espace roumain.
En 1968, Ion Datcu, ancien ambassadeur de la Roumanie au Japon est nommé en poste en Australie, un mois après l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. En 1994, il racontait dans une interview conservée par le Centre d’Histoire Orale de la Radiodiffusion Roumaine ses premières impressions à son arrivée en Australie.