En 2025, on célébrera les 1.700 ans du premier concile œcuménique de Nicée qui a eu lieu en 325, lorsque les évêques chrétiens se sont réunis pour débattre des thèses de l'arianisme. Cette assemblée, ainsi que les six autres conciles qui se sont succédé jusqu'à la séparation des Églises romaine et byzantine en 1054, ont fixé le dogme de l'Église chrétienne. Dans la rhétorique idéaliste, les sept conciles précédant la rupture de 1054 représentent les siècles « d'or », une époque où le christianisme était uni. Retour.
Dans l'histoire des stations de radio en langue roumaine, Radio Roumanie libre est un nom assez méconnu. Il s’est agi en fait de la titulature prise par le service roumain au sein de la station de radio du Komintern, qui propageait les idées communistes, internationalistes, antifascistes et pacifistes pendant la Seconde Guerre mondiale. Aussi, il ne doit pas être confondu avec Radio Moscou en langue roumaine, qui diffusait des émissions de la radio publique de l'Union soviétique, destinées au public roumanophone.
Une clause qui a permis à la Roumanie de bénéficier de conditions commerciales plus avantageuses de la part des Etats-Unis.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’une des grandes batailles, tant par le nombre de pertes humaines que par ses effets sur l’ensemble de la guerre, fut la bataille de Stalingrad, qui s’est déroulée entre les mois d’août 1942 et février 1943.
Le Banat est perçu par beaucoup comme un modèle de coexistence ethnique pacifique en Roumanie. Les Juifs du Banat ont vécu des siècles dans la tolérance avec la majorité et les autres minorités ethniques. Même pendant les sombres années des persécutions antisémites, ils ont trouvé assez de raison chez les autres pour garder leur foi dans l’humanité et la tolérance face à l’altérité.
En 1968, Ion Datcu, ancien ambassadeur de la Roumanie au Japon est nommé en poste en Australie, un mois après l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. En 1994, il racontait dans une interview conservée par le Centre d’Histoire Orale de la Radiodiffusion Roumaine ses premières impressions à son arrivée en Australie.
Hillel Manoach, homme d’affaires influent de la première moitié du XIXème siècle, a eu ses racines dans la communauté séfarade du Bucarest multiculturel de son époque. Manoach s’était profondément impliqué dans la relation tissée entre le monde des finances et les projets politiques de ces temps-là, dont principalement l’édification de la Roumanie moderne. Portrait.
Cristescu arrive à la tête du Service spécial de renseignements à la veille de l’entrée de la Roumanie dans la Seconde Guerre mondiale, au mois de septembre 1940. Souvenirs.
Les premières élections parlementaires et présidentielles qui ont eu lieu en Roumanie après la chute du régime communiste ont été organisées le 20 mai 1990. Ces élections, remportées haut la main par le Front de Salut National (FSN) et par son candidat, Ion Iliescu, avaient donné à l’époque la mesure de la soif de démocratie et de l’implication de gens. Retour.
Le café « marghiloman » a été extrêmement populaire en Roumanie jusque vers la moitié du XXème siècle, mais il est quasiment ignoré par les adeptes actuels du café. Le nom de la boisson est inspiré par celui de la famille des boyards Marghiloman, qui compte parmi ses membres des hommes politiques, des militaires et des fonctionnaires de l’État roumain, l’homme politique conservateur Alexandru Marghiloman ayant été le plus connu d’entre eux.
En 1949, Nicolae Fotino était nommé premier secrétaire de l’ambassade de Roumanie à Prague. Il avait déjà connu Prague alors qu’il participait au grand Congrès Mondial des Étudiants de 1945. En 1995, Fotino se souvenait, lors d’un entretien conservé par le Centre d’Histoire Orale de la Radiodiffusion Roumaine, de cette rencontre avec la Tchécoslovaquie d’alors
Dans le nord de la Roumanie, entre les départements de Maramureș et Bistrița-Năsăud, nichée dans une région montagneuse aux paysages spectaculaires, se trouve une ligne de chemin de fer qui a marqué à la fois l’histoire des chemins de fer roumains et celle du régime communiste : c’est la voie ferrée qui relie Salva, située dans le département de Bistrița-Năsăud, aux localités de Vișeu de Jos et Vișeu de Sus, dans le Maramureș. Histoire.
Avant 1989, les Roumains regardaient avec envie leurs voisins yougoslaves. Bien que communiste, Josip Broz Tito, le dirigeant yougoslave, faisait figure de libéral dans un monde verrouillé par le contrôle de l’Etat sur la société. Voyager librement vers l’Occident, posséder un petit commerce, accéder à des biens de consommation, tout cela semblait à portée de la main de l’autre côté du Danube. Des produits de première nécessité venus de Yougoslavie disparaissaient en un clin d’œil des étals roumains. Et les émissions de la télévision yougoslave, captées en Roumanie, étaient suivies avec passion.
Pendant la Première Guerre mondiale, les Roumains qui vivaient en Autriche-Hongrie furent enrôlés et envoyés au front pour défendre leur empire.
En 1916, lorsque la Roumanie entre dans la Grande Guerre aux côtés de l’Entente, Avramescu se fait remarquer à la tête de sa compagnie dans les batailles de Dobroudja, où il sera blessé. Réintégrant la première ligne, il prendra part à la bataille de Mărășești de 1917, où son unité maintient ses lignes sous les coups de boutoir de l’armée allemande.