Face à l'exode des médecins roumains, proposer des soins et des politiques efficaces et novateurs dans les territoires est un défi de taille, mis sous la loupe des récentes "Rencontres européennes de Transylvanie"
Fin 2015, la Roumanie comptait 1 million 300 mille personnes occupées dans le secteur agricole, un chiffre qui la place juste derrière la Pologne et ses 1,9 millions d'agriculteurs. Pourtant, ce chiffre représente 25,6% du total de la population active occupée, ce qui place la Roumanie en tête des statistiques européennes. Au-delà de ces dimensions, la réalité des campagnes roumaines est très contrastée et souvent très dure, marquée par de nombreux problèmes d'infrastructures, d'éducation, de services et autres.
Pour en trouver des solutions, les échanges d’expérience avec des partenaires étrangers ont une utilité évidente, dans l'idée de soutenir les synergies européennes et territoriales, et surtout de sensibiliser les pouvoirs publics aux enjeux des territoires/locaux. C’est le principe à la base des « Rencontres européennes de Transylvanie », arrivées, en ce mois de mars, à leur 7e édition, organisées par l'ambassade de France à Bucarest et par l'antenne de Cluj de l'Institut français de Roumanie. En 2017, les débats se sont axés sur les "Politiques de santé : des solutions innovatrices pour les territoires". Avec quelles conclusions ? Eclairage avec Cristina Vladu est experte en politiques de santé publique, et Stéphane Césari, conseiller adjoint de Coopération et d’Action culturelle et attaché de coopération à l’Ambassade de France en Roumanie.