Valentina répond à vos messages...
Bonjour à toutes et à tous ! Comment allez-vous ? En Roumanie l'automne s'est bien installé depuis plus d'une semaine déjà. Cela fait trois jours qu'il pleut quasiment sans cesse à Bucarest et les thermomètres n'affichent pas plus de 10 degrés. C'est presque l'hiver en fait. Pas de soleil, juste de l’humidité et du froid. En plus de la pandémie qui nous a pris au dépourvu et nous a frappés de plein fouet cet automne. Cette semaine on a eu les pires chiffres enregistrés depuis le début de la pandémie : presque 17 000 nouveaux cas de coronavirus par jour, le nombre des décès quotidiens tourne lui aussi autour des 300, voire 400 cas. Les écoles ferment l'une après l'autre en raison d'un nombre trop grand de malades parmi les élèves et les enseignants. A parler avec les autres, on apprend presque chaque jour qu'un ami est devenu positif, puis un autre, et ainsi de suite. A allumer la télé, on ne voit que des images filmées dans des hôpitaux et des statistiques sombres. Voilà c'est un peu ça en Roumanie en ce moment.
La bonne nouvelle c'est que la Journée de l'auditeur approche et nous attendons avec intérêt vos participations, avant le 4 novembre, pour les inclure dans l'émission spéciale du 7 novembre prochain. La question que nous vous posons cette année est : Quel est, selon vous, le rôle d'une radio publique par temps de pandémie ? Répondez plutôt par email que par la poste, pour ne pas avoir de mauvaises surprises côté livraison. Je vous rappelle, la Journée de l'auditeur c'est le dimanche 7 novembre prochain, sur RRI.
Et maintenant, puisque nous sommes au mois d'octobre, j'aimerais vous parler la QSL que vous recevrez pour les rapports de ce mois. Nous continuons la découverte d'une des plus belles villes de Roumaine, Oradea, sise dans le nord-ouest. Normalement, octobre elle invite ses habitants à un festival très apprécié appelé « Festifall » : un jeu de mots en anglais, bref le festival de l'automne.
Découvrez notre QSL ici:
https://www.rri.ro/fr_fr/octobre_2021-2646788
Et à propos de QSL, nous avons reçu pas mal de rapports d'écoute ces dernières semaines. Les membres du RCP nous envoient les rapports des écoutes faites dans le cadre du Concours du RCP qui vient de commencer. Parmi eux - Paul Jamet, Philippe Marsan et Gilles Gautier.
A la fin d'un de ces rapports, Paul Jamet, précise : « D'une manière générale, l'écoute en DRM se passe très très bien ... Rien de particulier à signaler ... Encore plus d'écoutes avec le concours du RCP - Radio Club du Perche ... Qui saurait s'en plaindre ? » Merci pour ce retour ! Espérons que les fréquences d'hiver se porteront bien cette année. J'espère que vous les avez bien notées.
Et c'est toujours Paul Jamet qui écrivait tout récemment : « Je suis au jour le jour la situation de l'épidémie de Covid-19 en Roumanie ; il y a de quoi nourrir de l'inquiétude. Aussi, j'espère que les roumains vont prendre conscience de la gravité de la situation et accepter de se faire vacciner en plus grand nombre. En effet, aujourd'hui, la vaccination reste le seul moyen efficace de stopper la propagation du virus tout en évitant de détruire l'économie de nos pays. En effet, nous sommes encore loin de disposer d'un traitement efficace. Mais ... En France, l'Agence française du médicament vient d'autoriser deux anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2 ... Si ces médicaments tiennent leurs promesses celait pourrait changer la donne ... Qu'en est-il en Roumanie ? » Eh bien, cher ami, avant de lire votre message je n'étais pas au courant de ce traitemnt, mais en faisant davantage de recherches sur internet j'ai appris dans un article publié le 12 octobre sur un site médical spécialisé que l'Italie vient d'evoyer en Roumanie environ 5 200 doses d'anitcorps monoclonaux pour le traitement des patients malades de Covid-19, une aide offerte à notre pays depuis les sotcks de la région de Lombardie, suite à la demande de l'Etat roumain d'être soutenu dans sa lutte contre la pandémie, une demande faite via le mécanisme européen de protection civile. Ces doses serviront à traiter les cas moyens seulement, précise le docteur Adrian Marinescu de l'Institut de maladies infectieuses Matei Bals de Bucarest sur le site d'informations d'une chaîne privée de télévision. « Ce traitement a prouvé son efficacité et il est important de l'administrer au début de la maladie afin de prévenir les complications. Il ne pourra pas être administré aux patients ciritques », explque-t-il encore. Voilà donc, ce un traitement administré tant en Roumanie qu'en France et en Italie.
A son tour Bernard Launay de France constate que : « L'écoute des informations sur la Roumanie indique de nombreux points communs (gestion de la crise Covid). C'est sans le signe que nous sommes tous liés et interdépendants y compris dans les décisions intérieures. J'attends comme chaque année avec impatience la journée de l'auditeur. Je vous enverrai ma petite contribution. J'apprécie toujours les questions posées par RRI, qui permettent à chacun de s'exprimer sur une situation d'actualité et d'enrichir le partage des points de vue. Merci beaucoup pour la qualité de vos émissions ! » conlut Bernard Launay. Merci cher ami, on attend votre contribution à la Journée de l'auditeur avant le 4 novembre. Il faut dire aussi que M Launay a envoyé son rapport d'écoute via notre site .. ce qui est une bonne nouvelle ! Vu que notre page marche difficilement dernièrement et qu'il était jusqu'ici carrément impossible de nous envoyer des rapports d'écoute par ce moyen. Mais voilà que ça marche !
En fait, M Launay n'est pas le seul à nous écrire via notre site : Christian Ghibaudo de Nice, Daniel Klotz de Marseille et M Pierre de la commune de Saint Maurice s'en sont servis Et nous avons bien reçu leurs rapports. Essayez donc de profiter de notre site pour envoyer vos rapports et si cela ne marche pas ou si notre page internet ne s'ouvre pas n'hésitez pas à nous le signaler.
Une question à laquelle j'aimerais bien répondre nous a été posée par Gilles Gautier de France, heureux grand-père : « Je suppose que les grands-parents aussi en Roumanie sont sollicités pour les vacances avec leurs petits enfants. Des garderies pour les vacances, des camps l'été ? » Cher ami, les parents de Roumanie dépendent presqu'en totalité de leurs propres parents quand il s'agit des enfants. Les grands-parents sont une véritable institution en Roumanie, si j'ose dire. Qui garde les petits quand les parents doivent travailler de longues heures ? Qui les récupère de la maternelle ou de l'école en milieu de journée ? Qui les emmène à tous les cours privés que les enfants font de nos jours ? Qui les aide à faire leurs devoirs ? Qui joue avec eux ? Souvent les grands-parents passent plus de temps avec les petits que les parents. Ils sont à la retraite, ils ont suffisamment de temps libre, c'est logique en quelque sorte. Quant aux parents, ils commencent le travail tôt le matin et finissent vers 19-20h du soir, plus tard même, selon le métier. La vie est très compliquée. On a besoin de l'aide des grands-parents. Qui plus est, en Roumanie, dans de nombreuses, familles parents et grand-parents vivent tous ensemble dans le même appartement ou la même maison. Donc, les grands-parents sont là, tous les jours, dès la naissance des petits. A la campagne aussi, souvent, les parents se voient obligés de partir travailler dans une autre ville ou bien dans un autre pays. Automatiquement, les petits restent à la charge des grands-parents. Ce n'est pas une situation idéale, loin de cela. Oui, sans doute, les enfants font la joie des grands parents. Mais ils ne passent plus autant de temps avec leurs parents et ce manque est visible. Que font les familles qui ne peuvent pas bénéficier de l'aide des grands, surtout pendant les grandes vacances d'été ? Ils prennent des vacances autant que possible, ils cherchent une nounou, ils inscrivent leurs enfants dans des colonies de vacances, dans des centres du type after-school qui organisent toute sorte d'activités pour les petits pour les tenir occupés. C'est vrai, tout cela coûte cher. Pour les vacances d'été, il y a 3 options : trouver un after-school privé, trouver une nounou ou envoyer le petit à la campagne chez les grands-parents. Que faire si on ne peut opter pour aucune de ces variantes ? Chacun fait ce qu'il peut. Je ne peux même pas l'imaginer. Sans doute, beaucoup d'enfants restent seuls à la maison durant la journée. Mais une chose est sûre, les grands-parents jouent un rôle très important dans la vie des familles roumaines. On compte énormément sur leur aide.
Merci pour leurs rapports d'écoute à Mohamed El Graoui et Abdelilah Izzou du Maroc, Ulf Höhne et Gerd Bbrüschke d' Allemagne et à Chris Malboeuf du Canada.
Liens utiles
Copyright © . All rights reserved